Le parasite toujours la

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pan rate pan touche
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Message par pan rate pan touche »

fouillouiyouille :!: :!: :!: :!:



il est long ton post toi :P :P :P :P :P :P :P :P :P :P :P :P :P :wink:
popey-77
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Message par popey-77 »

Alerte à la Chrysomèle du maïs dans l'Est de Lyon 03/09/2007 23:04 (Par L.C.)



L'hélicoptère a épandu à distance des routes, des habitations ( photo Enviscope)L'hélicoptère a épandu à distance des routes, des habitations ( photo Enviscope)

La présence d'un mâle piégé par le système de surveillance de cet insecte ravageur des racines du maïs, a justifié des opérations d'épandage d'insecticide sur plusieurs communes de



Des opérations d'épandage d'un insecticide contre la Chrysomèle du maïs ( Diabrotica virgifera) ont été menées lundi 3 septembre et seront poursuivies le 4, sur plusieurs communes de l'est de Lyon, dans l'Ain, l'Isère et le Rhône. Le Service régional de protection des végétaux entend éviter ainsi tout développement du ravageur.



La présence d'une chrysomèle des racines du maïs (Diabrotica virgifera virgifera Le Conte) a été confirmée le 22 août sur la commune de Pusignan, en limite de Colombier-Saugnieu ( Rhône). L'individu mâle a été capturé par un piège à phéromones installé dans le cadre d'un dispositif de surveillance déployé depuis plusieurs années pour repérer l'espèce, qui a été repérée en Alsace, en Ile de France. En France, une surveillance du territoire est organisée depuis plusieurs années afin de déceler toute introduction du parasite. Les quelques foyers découverts jusqu'à présent ont tous été éradiqués rappelle le SRPV.



En Rhône-Alpes, 137 points de surveillance font l'objet d¹un suivi en 2007. Des pièges ont été en particulier installés dans l'Est lyonnais, dans l'Ain, le Nord Isère, la Drôme. Depuis la découverte de l'insecte de Pusignan-Colombier Saugnieu, le dispositif a été renforcé avec la pose de 85 nouveaux pièges.



Un arrêté dans chaque département

En lien avec la profession agricole et les maires des communes concernées, les préfets de l'Ain, de l¹Isère et du Rhône ont pris par arrêtés, les mesures nécessaires pour éradiquer ce foyer. Trois zones ont été définies: une zone focus d'un dismètre de 5 kilomètres, une zone de sécurité , en dehors de la zone focus, d'un rayon de 10 kilomètres, et une zone tampon autour des premières zones, d'un rayon de 40 kilomètres. Ce zonage englobe l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, qui comme tous les aéroports, est particulièrement surveillé.



Un traitement insecticide collectif.



Les arrêtés préfectoraux prévoit un traitement collectif, réalisé par pulvérisation aérienne d¹insecticide sur les zones concernées des communes suivantes :



Dans le RHÔNE : COLOMBIER-SAUGNIEU, GENAS, PUSIGNAN, JONAGE, MEYZIEU, SAINT-BONNET-DE-MURE, SAINT-LAURENT-DE-MURE, JONS, DECINES-CHARPIEU, CHASSIEU, SAINT-PRIEST, SAINT-PIERRE-DE-CHANDIEU.



Dans l'ISERE : JANNEYRIAS et VILLETTE-D'ANTHON, ANTHON, CHAVANOZ, PONT-DE-CHERUY, CHARVIEU-CHAVAGNEUX, TIGNIEU-JAMEYZIEU, CHAMAGNIEU, SATOLAS-ET-BONCE, GRENAY, SAINT-QUENTIN-FALLAVIER, HEYRIEUX.



Dans l¹AIN : THIL, NIEVROZ, BALAN.







Le traitement a été réalisé à la demande du Service Régional de Protection des Végétaux par la Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles aux Cultures ( FREDON) syndicat professionnel réunissant les différentes filières de cultures. L'épandage a été réalisé en prenant en compte l'environnement. "La molécule utilisée, explique Marie Agnès Viguier, du SRPV est non classée, elle est rapidement dégradable." L'hélicoptère n'a fonctionné qu'en raison d'un vent inférieur à 19 kilomètres à l'heure. L'épandage a respecté une distance de 50 mètres par rapport aux cours d'eau, aux routes, aux habitations.



Une seul épandage est prévu. Il en faudrait deux mais la proximité des récoltes interdit une nouvelle opération et Jacques Dumez, responsable du Service de Protection des Végétaux espère que la réaction rapide permettra de circonscrire le risque. Une intervention sur les sols aura lieu au printemps, avant le développement des larves.





· Renforcement des points de contrôle.







La Direction Régionale et les Directions Départementales de l'Agriculture et de la Forêt (DRAF et DDAF) sont chargées de la mise en ¦uvre de ces mesures, avec l¹appui de la Fédération régionale de lutte contre les organismes nuisibles (FREDON) en charge du pilotage des traitements. Ceux-ci débuteront à compter du lundi 3 septembre 2007 et pour une durée minimum d¹une semaine, en fonction des conditions météorologiques. Ces traitements respecteront les distances minimales d¹éloignement de 50m vis à vis des habitations et des cours d¹eau. Les apiculteurs devront éloigner leurs ruches d¹une distance de 50m minimum des parcelles de maïs traitées. Les Cartes de ces parcelles peuvent être consultées auprès de la DRAF (04 78 63 25 65) ou de la FREDON (04 37 43 40 70) ou des mairies concernées. Information sur le site internet de la préfecture : http://www.rhone.pref.gouv.fr / rubrique « actualités et publications » puis « flash info ».



La Chrysomèle du maïs



redoutable destructeur de racine



La Chrysomèle du maïs est un petit coléoptère qui s'attaque aux racines du maïs. Originaire d¹Amérique Centrale, comme le maïs lui-même, il a progressivement envahi l'Amérique du Nord, où il est devenu le principal ravageur du maïs. Une autre espèce plus virulente y fait d'importants ravages.



L'espèce a été signalée pour la première fois en Europe en 1992 en Serbie. Elle a , puis a progressivement atteint les pays voisins. Elle a été signalée en Italie ( 2000), en Suisse (2001), en Ile de France ( 2002), en Alsace ( 2003), dans le Val d'Oise ( 2004), en Picardie ( 2005), puis à nouveau en Ile de France ( 2005). UN individu a été signalé en Alsace en 2006, sans que la lutte ait été relancée. La lutte engagée par ailleurs en Ile de France avait été efficace car les souches signalées de nouveaux , identifiées génétiquement, n'étaient pas les mêmes que les souches précédentes.



Le mode de propagation de la Chrysomèle n'est pas précisément connu. " L'insecte peut être transporté dans des emballages, pas forcément dans des végétaux" explique Dominique Pipit, président de la Fédération régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles des Cultures ( FREDON). La présence de l'espèce a été signalée souvent près des aéroport, ce qui laisse suspecter une arrivée par la voie des airs. Les insectes attirés par la lumière des zones d'embarquement, de fret par exemple, pourrait être embarqués dans les avions avec les marchandises.



Sans danger pour l¹homme,l'insecte peut générer des dégâts importants sur la culture du maïs et les pertes économiques consécutives pour les filières agricoles, sont telles que l¹Union Européenne a interdit son introduction et sa dissémination.



La lutte consiste à supprimer les mâles adultes avant la reproduction, pour éviter la production de larves hivernants dans le sol. La lutte comprendra une rotation des cultures, plus rapide dans les zones à risque.



Aux Etats-Unis la lutte contre des souches plus agressives de Chrysomèle est menée avec des insecticides plus puissants, organophosporés. Un maïs OGM a aussi été mis au point.
poum
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Message par poum »

@candide wrote:Bonjour,



Est ce que ca ne serait pas une strategie pour nous faire accepter du mais transgénique resistant à ce parasite et produit par qui...................??



tiens tiens, pas con comme remarque !
candide
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Message par candide »

@poum wrote:@candide wrote:Bonjour,



Est ce que ca ne serait pas une strategie pour nous faire accepter du mais transgénique resistant à ce parasite et produit par qui...................??



tiens tiens, pas con comme remarque !



Ouf, enfin un qui me trouve pas con ( sans doute ignore t il mon age!!)
popey-77
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Message par popey-77 »

LA CHRYSOMELE DES RACINES DU MAIS EN ILE-DE-FRANCE



Les mesures 2008



En 2007 comme en 2006, aucune chrysomèle des racines du maïs n’a été détectée en région Ile de France dans le réseau de piégeage du Service Régional de la Protection des Végétaux et de la Fredon, ni dans les départements limitrophes.

Il s’agit d’un succès pour tous les acteurs qui ont été mobilisés dans la lutte contre la chrysomèle depuis 2002, que ce soit pour les campagnes de traitement ou la mise en œuvre des rotations.



Ce résultat entraîne donc la fin des mesures de lutte obligatoires en application de l’arrêté ministériel du 9 février 2006, notamment l’extension des mesures de rotation à la zone tampon.



Toutefois, la menace chrysomèle reste entière comme l’ont démontré les multiples détections durant l’été 2007 (en Bourgogne, Rhône Alpes, Alsace, ainsi qu’en Allemagne).



Aussi, compte tenu :

- de la persistance d’un risque élevé d’introduction de Diabrotica virgifera à partir du trafic aérien et de l’importance des échanges entre les zones contaminées et les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly ;

- de la décision européenne 2006/564/CE de mettre en place des mesures de rotation autour des aéroports internationaux;

- de la demande du cabinet du Ministre auprès du préfet de région, de mettre en oeuvre cette décision,



il a été décidé de maintenir des obligations de rotation dans des communes situées en partie ou en totalité dans un périmètre de 5 km autour des aéroports concernés.



Compte tenu également du niveau élevé de détection de Diabrotica virgifera en 2005 sur le foyer de Gouvernes (Seine-et-Marne), il a également été retenu de maintenir des obligations de rotation pour les communes situées dans un rayon de 2,5 km autour du cœur de l’ancien foyer.



Des arrêtés préfectoraux stipulent donc qu’en 2008, la culture de maïs (seul ou en mélange) est interdite sur les parcelles qui étaient ensemencées en maïs (seul ou en mélange) en 2007.



Les communes concernées par ces mesures sont :



- Essonne :

Athis Mons, Ballainvilliers, Champlan, Chilly Mazarin, Crosne, Draveil, Epinay sur Orge, Juvisy sur Orge, Longjumeau, Massy, Montgeron, Morangis, Palaiseau, Paray vieille poste, Saulx les chartreux, Savigny sur Orge, Verrières le buisson, Vigneux sur Seine, Villebon sur Yvette, Viry-Chatillon, Wissous



- Val d’Oise :

Bouqueval, Chatenay en France, Chennevières les Louvres, Epiais les Louvres, Fontenay en Parisis, Gonesse, Goussainville, Le Thillay, Louvres, Marly la Ville, Puiseux en France, Roissy en France, Vaudherland, Vemars, Villeron



- Seine-et-Marne :

Bussy Saint Georges (partie au nord de l’autoroute A4), Bussy Saint Martin, Collégien(partie au nord de l’autoroute A4), Compans, Conches sur Gondoire, Gouvernes, Gressy, Guermantes, Lagny sur Marne, Le Mesnil amelot, Mauregard, Mitry-Mory, Moussy le neuf, Moussy le vieux, Saint-Thibault des vignes, Thieux, Torcy, Villeneuve sous Dammartin, Villeparisis



- Haut-de-Seine :

Antony, Bourg la Reine, Chatenay-Malabry, Sceaux



- Val-de-Marne :

Ablon sur Seine, Alfortville, Chevilly-Larue, Choisy le Roi, Créteil, Fresnes, L’Hay les roses, Rungis, Orly, Thiais, Valenton, Villejuif, Villeneuve le Roi, Villeneuve Saint Georges, Vitry sur Seine



- Seine-Saint-Denis :

Aulnay sous Bois, Sevran, Tremblay en France, Villepinte





Rappel historique



La chrysomèle des racines du maïs (Diabrotica virgifera virgifera Le Conte) est un petit coléoptère de la famille des Chrysomélidés qui s’attaque aux racines des maïs. Originaire d’Amérique centrale, elle a progressivement envahi l’Amérique du Nord où elle est devenue le principal ravageur du maïs. Elle a été signalée pour la première fois en Europe en 1992, en République fédérale de Yougoslavie (Serbie), près de l’aéroport international de Belgrade. Depuis, elle a rapidement colonisé une grande partie de l’Europe, et s’est installée en Italie et en Suisse. Le chrysomèle pond ses œufs dans les parcelles de maïs. Si le maïs revient l’année suivante sur la même parcelle, il est exposé à des dégâts : destruction du système racinaire, mauvaise alimentation, verse.



Elle a été piégée pour la 1ère fois en France en août 2002 par le Service Régional de la Protection des Végétaux, dans des parcelles de maïs en monoculture proches des aéroports de Roissy, Orly et Le Bourget. Cette découverte a entraîné la mise en œuvre de mesures de lutte dans le cadre de l’arrêté national du 22/08/2002 : traitements adulticides et larvicides et obligations de rotation dans un périmètre de 10 km.



En 2003, des chrysomèles ont de nouveau été piégées dans les mêmes secteurs, en raison de la présence de repousses de maïs dans des jachères derrière des maïs.



En 2004, on retrouve de la chrysomèle dans les zones de monoculture de maïs de Pierrelaye (95) - Achères (78), ainsi qu’en périphérie du foyer d’Orly.



En 2005, grâce à une analyse des risques d’introduction et d’installation, et un renforcement du réseau de piégeage, suivi par la Fredon Ile de France, de nouveaux foyers sont découverts : Gouvernes (77), Corbeil Essonnes et Guibeville (91), Thiverval Grignon (78), Monts (60). Tous ces foyers sont distants de 15-20 km les uns des autres. En conséquence, en 2006, un nouvel arrêté interdit la culture du maïs deux années de suite sur les ¾ de la région (à l’exception d’une bande sud-est de la Seine et Marne).
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