@quinquin wrote:louis tu te moques de nous le premier a la myzomatose
quelle approche
enfin louis tu nous avais habituer a mieux
Les deux mon commandant... c'est le même
et tous les lapins du canal de Caen à la Mer ont la myxomatose... car il est très facile de les approcher de jour... comme de nuit et pas moyen de les faire fuir, même au canon
Je suis rentré par deux fois la nuit par la piste cyclable de ce canal... mais dans une nuit noire! Puisque les normands ont construit une piste cyclable en 89 de caen à la Mer, puis restauré cette piste en 2001 : 5 millions d'€... ils ont tiré une ligne éléctrique en pleine cambrousse avec des lampadaires tous les 100 m pour éclairer cette piste... 3 millions d'€... mais là où les particularismes régionaux se font voir, c'est qu'ils n'éclairent pas, mais pas du tout! De Ouisteham à l'entrée de Caen, 200 m après (et en-dessous) du viaduc de calix, sur 14 kilomètres, il n'y a pas une ampoule sauf, une orpheline sur le pont de Colombelles pour signaler la route... bref
La première fois je suis rentré en pleine nuit donc, je n'y voyais rien, pas plus loin qu'à un giron de roue (lumière de vélo en botte)... hé ben j'ai failli en empaffer deux qu'étaient au milieu de la route... et la deuxième fois, avec une lumière réparée, j'ai joint Salenelles à caen pour rentrer... sur le petit chemin de terre en haut de la levée jusqu'à ranville, faisait encore jour et j'ai coursé un lapin sur 50 mètres avec mon vélo
(là, la photo méritait le détour, mais je n'ai pas le don d'ubiquité, enfin pas encore
)... et quand j'ai passé le pont de Ranville (autrement appellé Pégasus Bridge) ça a été le festival... des dizaines et des dizaines de lapins en plein milieu de la voie, qui s'égayaient à mon passage, que je photographiais dans le soir tombant... et ce jusqu'à la forêt entre Blainville et Hérouville ou la nuit tomba sur moi, les lapins, et une pêche miraculeuse
que je fis avec des pêcheurs du voisinage (avec qui je bossais en stage)... en entrant dans Caen et en éteignant précautionneusement la lumière vacillante de mon vélo, j'avais mes cèpes de Périers-en-Auge au porte-bagage dans un sac en carton, le tiers de la pêche au-dessus, un appareil photo empli de clochers et , devant, un dernier lapin s'évanouissant dans les herbes du bord du canal...