Forum Chasse Passion, 1er forum de chasse en France
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Concernant le jeune mouflon de 18 mois, j'ai cuisiné une épaule au four, fort simplement en 20 minutes à 230 degrés, et mon épouse a fait un cari avec des bas morceaux.
Le cari était bon, mais pas à se rouler au sol. L'épaule était bonne, de la même façon. Fripouille a eu sa part. Pour la première fois j'ai retrouvé une parenté avec l'agneau. Pourtant il était maigre.
Là où il est le meilleur c'est au grill, et très très rosé. Car ce sont des viandes sans graisse qu'une cuisson poussée tue.
Comme je suis encore un peu ratapla, je suis resté a l'affut.
Vu un chevreuil au pas à 300 m (pas tiré) et un autre qui est passé a 100m mais comme une flèche...
Je sais pas ce qu'il avait aux fesses... Mais il avait l'air pressé.
Il ne m'avait ni vu ni éventé car j'étais a bon vent...
Demain a midi, gigue de chevreuil à la pierrade avec des amis...
Si vous n'avez jamais mangé ça... Essayez... !!!
Je désosse la gigue, je sépare les différents muscles qui la composent et je taille des tranches de 8mm ou 1 cm d'épaisseur... Quelques secondes de chaque côté sur la pierrade....
Aujourd’hui, début des hostilités dans notre petite chasse Vosgienne
les sangliers sont nombreux et les riverains pleurent leur pelouse retournée.
Les enceintes seront petites, neuf postés et trois traqueurs accompagnés de quatre chiens. La première traque à peine lancée, une menée d’enfer qui dure depuis cinq bonnes minutes quand enfin deux coup de carabine ponctuent la musique des chiens.
C’est mon voisin de gauche qui a fait parler la poudre, mais manifestement la précision n’était pas au rendez-vous et la petite meute toujours derrière le fuyard qui perd du terrain. La ligne de fusils perpendiculaire à la nôtre ne parvient pas à arrêter la poursuite infernale qui sort de nos limites attaquant la forêt domaniale voisine.
Heureusement pour nous, l’adjudicataire est le frère d’un de nos partenaires, et le droit de suite est accordé d’autant que l’animal est blessé à une patte arrière et tient le ferme. Le ferme est roulant, mais toujours intense, le posté le plus proche se rend sur les lieux, mais la pente est rude et l’homme quelque peu essoufflé par le poids des ans et de la bonne table vosgienne. Au bout d’une dizaine de minutes qui semble des heures, une coup de carabine, puis un autre, ouf ça y est mais deux chiens blessés, rien de bien méchant, profond , heureusement dans le muscle de la cuisse.
Beau petit mâle qui aura animé une partie de la matinée, un renard est venu me rendre visite sournoisement dans mon dos mais il était chez les voisins ce sera pour la prochaine fois peut être.
Deuxième traque, quelques chevreuils qui ne seront pas tirés, c’était laissé à l’appréciation de chacun, la saison ne faisant que commencer, et le tir de la chevrette
ne s’envisage pas avant le mois de novembre ou décembre, il ne faut pas se presser.
Grand fracas dans des chablis(pas celui qu’on boit) se sont des arbres cassés! Et tout le monde canin part à la poursuite d’une bête noire. Pim pam poum ben oui, trois coups le premier manque, le deuxième blesse et le troisième tue heureusement que les trois coups existent, mais tout de même c’était une carabine à verrou.
Bilan de la matinée, deux sangliers (un mâle et une femelle) ratio respecté, deux chiens blessés, chevreuils vus et un chat sauvage qui est venu me taquiner au pied de mon mirador.
Après un repas digne de nous, nous repartons à l’assaut des grands espaces (c’est une boutade) fermeture de l’enceint à sept fusils, il y en a qui ont des obligations qu’à cela ne tienne, nous ne faillirons pas. Dès le départ le ton est donné, les chiens sont à fond, un daguet se dérobe, plus bas ça tire, je compte six coups pour trois chasseurs différents, ça repart vers le haut du massif, c’est la fête du slip, des marcassins en pyjama et une grosse laie qui entraine les chiens derrière elle.
Coup de téléphone, pas besoin de concertation, arrêt de la battue et retour au chalet.
Le gros sanglier du début salué de six coups, nécessitera une recherche au sang prévue demain matin à la première heure, grosse tache de sang et brisures d’os donc affaire à suivre.
Voilà la petite journée de chasse vosgienne, démarrée sous le brouillard et le soleil à partir de 10 heures.
Tableau présenté côté gauche pour raisons personnelles.
waidmannsdank Michel, pour le grand narrateur... Je suis plutôt en dessous par la taille mais grand chasseur pêcheur et menteur sans doute devant l'éternel...Dilemme je précise.
Pour les histoires ou l'écriture, je t'invite à lire les papys du forum au début avec manant pour te faire une idée.
Mais il y a longtemps maintenant que le Jacques est parti vers d'autres horizons...
Il baigne dans les usines a gaz de la photo électronique et de ses logiciels...
Chacun ses passions hein... Pourquoi pas...
Pour moi ce matin... 40mn de chasse... On s'est retrouvé à 15 chasseurs sur la même zone... Les chiens qui se bouffaient le nez... Les chasseurs qui étaient prêts a en faire autant...
On n'est même pas foutu de se coordonner pour se partager le territoire...
J'ai arrêté... Et ça commence a me courir un peu sur les neurones...
Et puis comme tu dis...SCHNUTZ... pour courir derrière quelques cocottes...
Corto est vieillissant... Je crois que je vais me limiter a qq sorties aux bécasses quand elles viendront et autrement me consacrer à l'approche et à l'affut... Et aussi l'organisation des battues au gros le samedi matin à partir d'octobre.
Il y a vraiment des régions où la chasse au petit gibier est en train de mourir... C'est bien dommage.
Pour défouler les dernières énergies de mon chien je vais aller 2 ou 3 fois chasser chez son éleveur en chasse privée.
Là bas, en Saône et Loire, il retrouve son berceau natal, et un territoire qu'il pourrait parcourir et chasser les yeux fermés... Quand j'y vais, il commence a japper 10 km avant qu'on arrive car il reconnait les paysages...
Schnutz, belle chasse et joliment écrite, accompagnée de photos. Ça m'a même donné une petite envie de battue, j'entendais bien les chiens, et le souffle court de ton partenaire dans la montée.
Pour Michel, le jeune mouflon est souvent un absolu délice.Il me reste une gigue ou même les deux. Les cuissons à la pierrade, je ne connais pas. On me dit que cela parfume la maison. Je me souviens d'images où des japonais faisaient cuire des lamelles de bœuf de Kobé sur de micros grills, et j'en salivais.
Les chasses collectives c'est parfois sympathique, mais par définition, on y dépend alors les uns des autres. Le sanglier en vaut la chandelle, le faisan lâché de la veille un peu moins.
Aujourd’hui, début des hostilités dans notre petite chasse Vosgienne
les sangliers sont nombreux et les riverains pleurent leur pelouse retournée.
Les enceintes seront petites, neuf postés et trois traqueurs accompagnés de quatre chiens. La première traque à peine lancée, une menée d’enfer qui dure depuis cinq bonnes minutes quand enfin deux coup de carabine ponctuent la musique des chiens.
C’est mon voisin de gauche qui a fait parler la poudre, mais manifestement la précision n’était pas au rendez-vous et la petite meute toujours derrière le fuyard qui perd du terrain. La ligne de fusils perpendiculaire à la nôtre ne parvient pas à arrêter la poursuite infernale qui sort de nos limites attaquant la forêt domaniale voisine.
Heureusement pour nous, l’adjudicataire est le frère d’un de nos partenaires, et le droit de suite est accordé d’autant que l’animal est blessé à une patte arrière et tient le ferme. Le ferme est roulant, mais toujours intense, le posté le plus proche se rend sur les lieux, mais la pente est rude et l’homme quelque peu essoufflé par le poids des ans et de la bonne table vosgienne. Au bout d’une dizaine de minutes qui semble des heures, une coup de carabine, puis un autre, ouf ça y est mais deux chiens blessés, rien de bien méchant, profond , heureusement dans le muscle de la cuisse.
Beau petit mâle qui aura animé une partie de la matinée, un renard est venu me rendre visite sournoisement dans mon dos mais il était chez les voisins ce sera pour la prochaine fois peut être.
Deuxième traque, quelques chevreuils qui ne seront pas tirés, c’était laissé à l’appréciation de chacun, la saison ne faisant que commencer, et le tir de la chevrette
ne s’envisage pas avant le mois de novembre ou décembre, il ne faut pas se presser.
Grand fracas dans des chablis(pas celui qu’on boit) se sont des arbres cassés! Et tout le monde canin part à la poursuite d’une bête noire. Pim pam poum ben oui, trois coups le premier manque, le deuxième blesse et le troisième tue heureusement que les trois coups existent, mais tout de même c’était une carabine à verrou.
Bilan de la matinée, deux sangliers (un mâle et une femelle) ratio respecté, deux chiens blessés, chevreuils vus et un chat sauvage qui est venu me taquiner au pied de mon mirador.
Après un repas digne de nous, nous repartons à l’assaut des grands espaces (c’est une boutade) fermeture de l’enceint à sept fusils, il y en a qui ont des obligations qu’à cela ne tienne, nous ne faillirons pas. Dès le départ le ton est donné, les chiens sont à fond, un daguet se dérobe, plus bas ça tire, je compte six coups pour trois chasseurs différents, ça repart vers le haut du massif, c’est la fête du slip, des marcassins en pyjama et une grosse laie qui entraine les chiens derrière elle.
Coup de téléphone, pas besoin de concertation, arrêt de la battue et retour au chalet.
Le gros sanglier du début salué de six coups, nécessitera une recherche au sang prévue demain matin à la première heure, grosse tache de sang et brisures d’os donc affaire à suivre.
Voilà la petite journée de chasse vosgienne, démarrée sous le brouillard et le soleil à partir de 10 heures.
Tableau présenté côté gauche pour raisons personnelles.
Beau récit, c'est pour ces textes que j'aime venir sur ce forum !
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