Salut à tous,
Je viens de vivre un week-end de chasse et d'amitié chez Patrick que je ne suis pas prêt d'oublier! :Whaouuu: Aussi il faut que je vous le raconte. Je vais essayer d'aller à l'essentiel, mais il y a tellement à dire...
Patrick m'avais invité pour me faire découvrir la chasse au gros gibier le samedi et pour aller chasser notre belle au long bec le dimanche. J'arrive chez Patrick et Véro vendredi soir, je suis accueilli royalement, et je dégusterai pour la première fois de la biche cuisinée aux aromates par Patrick... rien que d'en reparler j'en ai l'eau à la bouche... tout cela dans un climat convivial comme on les aime... Elays est là elle aussi, affutée comme un pointer, toujours aussi mignonne! Vivement dimanche! :content:
Samedi matin, debout 7h15, il pleut, mais c'est pas grave, on part direction "La Dieu Pitié" plein d'espoir, et de mon côté en espérant qu'un sanglier me sorte à portée de ma brenneke (Après avoir fais quelques tests avec mon armurier, c'est elle la plus précise dans mon falcor). Arrivés sur place, nous rentrons dans une maisonnette réchauffée par le feu de cheminée et la 30aine de chasseurs qui déjeunent et échangent leurs histoires et exploits de la semaine passée. Patrick me présente à Claude le Président, un homme très chaleureux aux allures de Père Noël, je lui présente mon permis validé temporairement et nous allons petit déjeuner avec des collègues.
On nous donne les consignes, entrecoupées de quelques boutades habituelles que Patrick m'avait annoncées vendredi soir
, et nous voilà parti avec notre ligne.
Nous feront deux traques où j'ai pu voir 3 chevreuils quitter l'enceinte avant que le début de chasse soit sonné et je me suis régaler d'écouter la musique des chiens.
Au final, il y a eu une bonne 20aine de balles de tirées pour un sanglier de 51kg, un brocard de 29kg et un renard et d'autres chevreuils annoncés ou loupés.
Cette belle matinée s'est terminée par le repas du midi (en pratique de 15h
), toujours dans une ambiance conviviale et chaleureuse, pour un retour à la maison vers 18h.
Suivra une petite soirée fort sympathique, sous le signe de la victoire en ce qui me concerne... 8) Promis c'était la dernière fois, je ne viendrai plus te remuer le couteau dans la plaie mon ami. :siffleur:
Dimanche matin, debout 7h30, il pleut encore, mais c'est pas grave, on repart direction "La Dieu Pitié", toujours plein d'espoir, en espérant cette fois voir scolopax rusticola. Arrivés sur place il ne pleut plus, il y a beaucoup moins de chasseurs, c'est simple, avec le Président, nous sommes 8. ça nous promets de grands espaces à parcourir! Après le café, nous voilà partis à 5 d'un côté, Patrick, son frère Emmanuel accompagné de son fils Alban, un collègue qui se prénomme Nono et moi. Sans oublier Elays, la BF de Patrick et le Korthals d'Emmanuel dont le nom m'échappe. Et Fabrice et Eric qui partent de leur côté avec le setter de Fabrice.
Nous nous mettons en ligne, moi je reste toujours près de Patrick et Elays, je ne raterai le travail de sa chienne pour rien au monde, et nous voilà parti dans un bois de plus de 500 mètres de larges. Dans les 5 minutes, Emmanuel qui fait la bordure lève une bécasse qu'il loupe. 5 minutes plus tard c'est à mon tour, arrivé en bordure de bois, une belle décolle à ma droite et me part droit devant, mais la chienne n'ayant pas pris connaissance de l'oiseau, je ne tire pas.
1er petit regroupement, le chien d'Emmanuel en a levé une autre mais il n'a pas pu la tirer, donc ça faisait 3 oiseaux.
Face à nous un peu sur la gauche, il y a la fin du bois, avec quelques pins. C'est à ce moment là que je me souviens de la discussion dans la maisonnette avec Fabrice, un autre chasseur, qui disait qu'il s'en levait toujours sous les pins... On attaque ce bout de bois, mais je sors avec Patrick car nous somme trop proches à l'intérieur. A partir de là tout s'accélère, les chiens sont à l'arrêt, on nous cri "bécasse! a vous a vous!" Une belle sort du bois et file dans notre dos, Patrick tire ses deux coups en catastrophe, c'est finalement un joli coup de longueur que je réaliserai avec mon full choke. Mais ça continu, nous n'avons pas rechargé qu'ils nous disent "le chien est toujours à l'arrêt" et "flap flap" "A vous!" une autre sort du bois en le remontant cette fois-ci, je m'essaye sur cette deuxième bécasse, mais à la même distance que la première et avec le demi choke qui me reste. La belle continue son chemin et nous voyons ou elle se repose. Cette fois-ci nous rentrons tous dans le bois, on s'écarte et on termine ce fameux bout de bois parsemé de ces quelques pins. Arrivés au bout, le Korthal en lève une et passe devant Nono tout à gauche qui prélève la première bécasse de sa vie. On s'est arrêté pour faire travailler les chiens au rapport, on repart et là c'est Alban qui en lève une qu'il prélèvera aussi. On se regarde avec Patrick et nous, il nous semble qu'elle était plus à droite. Qu'à cela ne tienne, Elays la retrouve et se fige. Flap flap devant Patrick qui hypnotiser par la beauté de l'arrêt se réveille enfin et lance ses deux coups de fusils sans succès.
Nous sortons du bois, nous en sommes à trois bécasses pour 8 levées, c'est très bien et on ne veut pas faire n'importe quoi, mais vu tous les oiseaux, on aimerait bien que tout le monde ai sa bécasse.
Nous allons dans le bois d'en face, nous nous mettons en ligne et c'est reparti. Au bout d'un moment, je vois Elays tendre le nez haut et se déplacer tout doucement, je m'en doute déjà mais Patrick me dit "Hou là, il y en a une devant!" C'est incroyable, Elays est d'une prudence! elle ne coule pas encore, mais elle a l'oiseau dans le nez et s'en rapproche tout doucement, en évitant tout ce qui pourrai trahir sa présence... je raterai la scène car j'ai dû contourner un gros chêne, mais qu'en j'en fais enfin le tour, je vois une bécasse fusée puis tomber après le coup de Patrick.
On continu, Alban en lève une autre qu'il loupe. On est en train de discuter avec Patrick que le temps de réaliser qu'on entend plus la cloche, deux petits cris de la chienne dû sans doute à l'excitation et une belle décolle et nous passe travers. On tire avec Patrick et c'est à son tour de réaliser un beau coup de longueur.
A ce moment là, tout le monde a sa bécasse, sauf Emmanuel! On décide avec Patrick de ne plus en tirer mais de faire venir Emmanuel en bordure de bois, car aujourd'hui visiblement c'est là qu'elle se trouvent, et de se rapprocher de lui pour qu'il en prélève enfin une à son tour.
On fait quelques mètres et il décolle une qui me passe sur la tête, je cri "mais non pas à moi" et la laisse filer. On continu, les aléas du bois font qu'on se retrouve très proche avec Patrick et une autre nous décolle droit devant! On cri à toi Emmanuel! Il est bien plus à gauche, ce n'est pas facile, la bécasse n'est pas haute, je le vois viser et Pan! La belle tombe. Enfin! On fera travailler les chiens au rapport.
Nous avons tous notre bécasse, pour une quinzaine de levées en cette belle matinée de chasse qui restera inoubliable! Nous retrouverons Fabrice et Eric qui ont vu quelques oiseaux également de leur côté mais sans succès.
Voici une photo prise en fin de chasse, pour qu'il reste une trace de toutes ces images qui me resterons en mémoire à jamais:
Enfin, parce que Patrick fait les choses jusqu'au bout, il m'a fait déguster des côtes de sangliers à la poile le midi en rentrant, pfff... un délice. Et m'a donné un filet de sanglier au moment du départ. Et me voilà parti avec ma bécasse et mon filet de sanglier... :carton:es
Voilà, ce message est dédié à Patrick et Véro, qui sont des gens d'une gentillesse exceptionnelle, qui ne savaient plus quoi faire pour me faire plaisirs, même si pour eux tout ça est normal! :sorry: Et bien non mes amis, vous êtes des gens rares! Merci pour votre amitié et convivialité. Merci pour ces fabuleux moments de chasses que j'ai découvert grâce vous.
A+