Publié : 02 mai 2009 16:45
Cette journée de chasse , c’est déroulée cette saison : « le jeudi 20 novembre ».
La veille au soir, je prépare mon sac de montagne : une paire de jumelle, un petit casse croûte, une gourde de sirop et des briques de jus de pomme, un tee-shirt de rechange, une veste polaire, une sur veste de camouflage pour la neige. Sans oublier le bracelet de marquage de faon de biche. En effet, je compte aller sur un secteur versant nord où il a neigé quatre - cinq jours avant. Et sur ce secteur la neige n’a pas en fondue.
C’est un secteur peu fréquenté car difficile d’accès, avec environs 1000 mètres de dénivelés. J’espère trouver un faon de biche sur ce secteur. La premiere partie est toute en forêt avec un chemin assez raide, puis la seconde partie et plus a découvert et le sommet et un plateau avec une forêt et des grandes éclaircis (c’est la limite de la forêt à une altitude de 2200 mètres environs). Sur ce plateau, on peut trouver des cerfs, des lievres variables, des coqs de bruyère, des chevreuils et des sangliers. Un peu, plus haut on peut trouver des chamois dans des zones très rudes…
En préparant mon sac, je m’apercois qu’il me manque une corde pour ramener le faon si le tue. Je téléphone à mon frère qui me dit de prendre deux laisses de chien.. Je décide d’en prendre trois (ce petit détail se déterminera primordiale le lendemain), j’aurais préféré une corde mais je ferai avec.
Je règle mon réveil sur 6 heures du matin. La nuit se passe tranquillement. Quand mon réveil sonne… J’ai du mal a me reveiller et reste ½ de plus au lit. J’ai la flemme d’y aller en pensant à la pente qui m’attend. Je me motive enfile ma tenue de chasse : un pantalon de camouflage qui tient bien chaud, un sous pull (je ne m’habille pas trop car je dois marcher et la température du corps monte vite). Je met mon sac et ma carabine dans la voiture. Après avoir un peu hésité entre ma carabine semi automatique 270WSM et ma KRICO 7X64 à verrou… Je me dit que la WSM à plus de puissance et que les balles 9,1 grammes de ma KRICO sont peut être trop légére pour chasser pour le faon… Mais je décide quand même de prendre ma vielle KRICO qui ma déjà apporté tend de satisfaction.
Une fois tout mon matériel chargé, je démarre la voiture et va au départ du chemin qui se trouve à 5 km de chez moi. Il est 7 heure, le jour se lève à 7h30.
Je suis un peu en retard mais c’est pas grave. Je commence a monter tranquillement, je suis dans la partie la plus raide et la moins interressante du secteur . Vers 7h40, je sors enfin de la forêt, je fais une pause. Je change mon tee-shirt et j'enfile mon pull de chasse, ma veste-polaire et ma surveste de camouflage pour la neige. Je charge ma carabine (une balle dans la chambre et deux balles dans le chargeur). Il fait déjà jour. Je commence à monter lentement, en jumelant de tant en tant. Je vois quelques traces… Je continu a monter, j'arrive vers 8h 15 à l’embranchement de plusieurs chemins. C’est un endroit où l’on peut bien jumeller…. Je vois rien… je décide de continuer de monter tranquillement, pour aller vers le plateau final. Je suis dans une zone ou il y’a pas mal de petites arcosses… J’essaye de monter doucement pour essayer de voir avant d’être vu… il est déjà 9 heure trente, je jumelle et vois un bouc en plein rut au sommet du secteur dans les couloirs d’avalanche courant de pointe en pointe. Mais pas de faon ! Il est 10 heures, je continus a monter tranquillement, je me rapproche du plateau : « toujours rien ! ». Je commence à me dire qu’il est déjà tard mais je garde espoir de voir quelque chose sur le plateau final de ce Mont. Je continu a jumeler, je vois toujours le chamois plus haut… Mais, plus j’arrive vers le plateau moins je vois de trace… Je me demande si les cerfs ne sont pas descendus... Vu qu'en bas il y'a pas de neige...
Vers 10 heures 30, j’arrive vers les derniers virage du Mont, mon téléphone sonne, c’est mon frère qui m'appelle. Il est au travail, il veut savoir si, j’ai vu quelque chose, je lui répond que pour le moment j’ai vu qu’un chamois… Il me dit de monter au dernier pin (c’est le poste le plus haut, qui permet d’avoir une vue panoramique du plateau), A peu près au niveau où se trouve le chamois que j’observe depuis ce matin. Je raccroche et j’arrive sur le plateau… Je quitte le chemin pour aller vers ce poste… Effectivement les cerfs peuvent se trouver la haut… Je marche la carabine à la main… je monte une petite combe… Soudainement j’entend un peu de bruit… Je me met immédiatement à genoux… Et là j’en crois pas mes yeux : LES SANGLIERS ! ! ! ! , un troupeau de sangliers traverse une cinquantaine de mètres au dessus de moi 10 –15, je sais pas combien il y'en a ... ! ! ! Je contrôle mon émotion, j’épaule immédiatement et là tout ce passe comme dans un rêve : Pan ! ! ! je tire, je vois le sanglier se mettre sur le dos sur la neige et gesticuler les pattes en l’air … Je réarme immédiatement PAN ! ! ! le deuxième sanglier s’éffondre de la même manière sur le dos en bougeant les pattes en l’air… Deux sangliers sont déjà mort au milieu du troupeau de sangliers… Je réarme vite… La hard comprend ce qui est en train de se passer… Les sangliers partent a pleine vitesse… Je prend dans la lunette un troisième sanglier, qui s’écroule a son tour… Mais se relève et disparait… ! ! ! ! Tous les sangliers on disparus… Je suis sous le choc de ce qui viens de se passer, je reprend mon souffle, je me dis c’est pas possible, j’ai tiré trois sanglier… je surveille les sangliers mort sur la neige en me disant c’est pas possible il vont partir… Je cherche des balles dans mes poches, j’ai du mal à les trouver… je réarme ma carabine et me dirige vers les sangliers… je les touches avec le pieds… Les deux sangliers sont bien morts ! ! ! C’est un rêve, j’ai jamais tué de sangliers, ni jamais vu de sangliers à la chasse…
Je téléphone a mon frère : « Devine quoi : j’ai tiré trois sangliers mais un doit être bléssés » … « p****n super! ! ! Il me dit retrouve le troisième »… Je vais a l’endroit du tire, je vois une grosse trainée de sang sur la neige… Je suis le sang, elle arrive 25 mètres plus loin sous un gros arbre. Derrière l'arbre , il y’a plus de sang… Je recule et marche au tour de l’arbre la carabine a l’épaule au cas ou le sanglier démarre… Je vois le sanglier sous une branche… J’attend un instant, il me semble mort, c’est un petit sanglier d’une 20aine de kilos… Je m’approche tranquillment, il est a mes pieds je vois que son dos sous une branche… Mais il respire encore ! Je passe par dessous et décide de lui tirer une balle dans la tête pour abréger ses souffrances… (surement pas necéssaire, mais j’aime pas voire une bête agonir)…. Je récupère le petit sanglier et retourne vers les deux autres sangliers… Je suis encore en état second…. Je viens de tuer trois sangliers ! ! ! J’ai du mal a réaliser… J’appelle mon père, mon frère des amis… Mais, je comprend vite que le plus dure est a venir ! ! ! Je suis à 2200 mêtres tout seul avec trois sangliers et j’ai 1000 mètres de dénivelé a faire pour arriver à la voiture… Et personne peut venir m’aider car c’est un jour de semaine et tout le monde travail… Une angoisse s’empare de moi : « J’aurais jamais dû tuer trois sangliers ici, je vais jamais pouvoir les redescendre ». Il est déjà 11 heures 30 et il fait nuit vers 17heurs 30… « D’un autre coté, je me dis j’ai jamais tué de sanglier, je vais me débrouiller à les descendre… C’est que du bonheur ». Je vide les sangliers pour perdre du poids, je mange vite, j’ai pas faim… Je mets le petit sangliers dans le sac… Mais j’ai pas de corde ! ! ! Je m’en veut je savais que j’aurais du prendre une corde… J’ai que trois laisse de chiens… Bon, je sais pas trop comment attaché les sangliers, je les attaches a la pate avant et tire les deux avec un baton… Mais ça fait que lacher, un moment je me prend un vol de 10 mêtres de long avec ma carabine et le petit sanglier dans le dos
J’aurais dû les attatcher au groin, mais je n’y est pas pensé sur le moment. Pas le choix, je décide de faire deux voyage : un premier voyage avec le petit sanglier dans mon sac, ma carabine et un sanglier que je traine dans la neige. Ca va beaucoup mieux… Je laisse le deuxième sanglier sur place… Au début j’essaye de suivre le chemin, mais le sanglier passe sous le chemin et c’est épouvantable de le remonter… Je décide donc de couper les virages et de carrément quitter le chemin pour suivre des couloirs d’avalanches prenant des points de repéres. Le sanglier glisse bien dans la neige… A 14 heures 30 j’ai du descendre déjà de 550 mères de dénivélés. Je décide de laisser ma carabine et le sangliers ici au départ de la derniere partie du chemin très raide qui se trouve en pleine forêt… Je remonte immédédiatelment chercher l’autre sanglier… je suis a vide je monte très vite, je sans pas la fatigue (je doit remonter quand même 550 mètres de dénivelé) … J’arrive au niveau du plateau, puis au niveau du sanglier… Cette fois si ,je décide de quitter directement le chemin, je descend tout droit dans les arcosses, je me prend des belles chutes, mais je suis rassuré par le fait que je suis déjà bien descendu… Vers 16 heures 30, j’arrive à l’endroit ou j’ai laissée mon sac, ma carabine et les deux autres sangliers…
Il me reste encore 450 mètres de dénivelés à descendre et pas les plus facile car là, je vais être obligé de suivre le chemin, car il passe dans des barres rocheuses et avec la nuit, si je lâche un sanglier, je risque de définitivement le perdre… Mon frère me dit qu’après son travail vers 18 heures il va venir m’aider et un ami qui fini de travailler vers 17 heures aussi… Je prend donc la décision de descendre déjà à la voiture ma carabine , mon sac et le petit sanglier…
Vers 17heures 10 j’arrive à la voiture… Mes affaires sont très humides…. J’attends mon collégue qui arrive vers 17heures 20. Il me donne uen veste a lui et des gants chauds… Il a pris une grande corde… A 17 heures 30, on attaque a monter le chemin (environs 450 mètres de dénivelés). Il fait nuit, on monte avec les frontales… on monte vite, même si je suis épuisé je sens pas la fatigue... Vers 18 heure, on arrive au niveau des sangliers que j’avais caché au pied d’un arbre à 15 mètres du chemin… On se demande comment on va les descendre. Mon collègue qui n'est pas chasseur est surpris par la taille des sangliers... Au début on attache les deux ensemble (l'un sur l'autre) mais cela ne va pas car ils se détachent… On décide d’essayer d’en prende un chacun, en les accrochant à une patte avant… On fait deux trois lacet, cette technique marche bien… Il faut juste faire attention que les sangliers ne passe pas sous le chemin… Il y'a des passages difficiles dans la roche avec du devers... Mon frère parti vers 18 heures du départ du chemin nous rejoint… Il estime que le premier sanglier que mon collègue traine fait autour de 50 kilos et le mien autour de 65 kilos… Il dit qu’il faut mieux les attacher au niveau du groin en coincant la corde avec les dents… On essaye donc de passer la corde dans le groin des sangliers, avec difficulté… On arrive que sur celui de 65 kilos. Si, j’avais connu cette technique, j’aurais peut-être pu descendre les deux sangliers en même temps du plateau au départ de ce chemin en gagnant ainsi un voyage… Mais vu comme j’étais chargé je me dis que j’ai quand même bien fait de faire deux voyage… Mon collègue continua à descendre tout seul le sanglier de 50 kios. Et mon frère et moi le sanglier de 65 kilos… J’essayais de faire en sorte de tenir le dévers pour éviter que le sanglier passe sous le chemin. Mon collégue arrivait très bien a manier le sanglier de 50 kilos seules… Même si le sanglier passa quatre cinq fois sous le chemin… Les plus mauvais passage était au départ de la descente... là on l'aidait pour franchir ses obstacles.
Les mauvais passage franchit, on commencait tous a savourer cette chasse anthologique… La première fois qu’on avait la chance de ramener des sangliers. On est arrivé vers 19 heures 30 à la voiture… Soit 8 heures après que j' ai tués les sangliers. On a chargé les sangliers dans la voiture.…
Arrivée chez moi, j’ai pu décomprésser un peu, j’ai vite enlever mes vêtement humide. En ottant mes chaussures, une vive douleur s’empara de mon pieds gauche… Je me suis dit ca doit être le froid… Après vérification c’était pas le froid mais un coup que j’ai du recevoir en descendant les sangliers… L’ongle de mon orteille était touché et est d’ailleurs tombé depuis… Je me suis complètement relâcher en arrivant chez moi et je ne n’arrivais plus a marcher tellement j’avais mal partout… Mais le plaisir de me dire : « J’ai tué trois sangliers éffaca un peu toutes ses séquelles ».
Je paya un coup a boire à mon frère, et a mon collégue qui sont venus m’aider… On a bien bu… Pour fêter cette chasse aux sangliers. Puis un autre collègue nous a rejoint… Vers 21heures 30, on commenca a écorcher les sangliers après les avoirs pesés pris en photos et filmer… Car, je pense pas revivre cela un jour. Ensuite, j’étais tellement fatigué et j’avais tellement mal a mon orteil que j’ai dû laisser mes collègues ecorcher les sangliers… Même si j’ai essayé de les aider mais la douleur était trop forte. Après avoir fini d’écorché, j’ai repayé un coup a boire et la soirée c’est fini vers les 1heures-2heures du matin…
Cette journée et sans doute mon plus grand souvenir de chasse désormais. J'ai donné la moitié d'un sanglier a mon collègue qui est venu m'aider pour les descendre... Et on va garder le petit sanglier pour le faire à la broche lors d'un repas de chasse cet été.
La veille au soir, je prépare mon sac de montagne : une paire de jumelle, un petit casse croûte, une gourde de sirop et des briques de jus de pomme, un tee-shirt de rechange, une veste polaire, une sur veste de camouflage pour la neige. Sans oublier le bracelet de marquage de faon de biche. En effet, je compte aller sur un secteur versant nord où il a neigé quatre - cinq jours avant. Et sur ce secteur la neige n’a pas en fondue.
C’est un secteur peu fréquenté car difficile d’accès, avec environs 1000 mètres de dénivelés. J’espère trouver un faon de biche sur ce secteur. La premiere partie est toute en forêt avec un chemin assez raide, puis la seconde partie et plus a découvert et le sommet et un plateau avec une forêt et des grandes éclaircis (c’est la limite de la forêt à une altitude de 2200 mètres environs). Sur ce plateau, on peut trouver des cerfs, des lievres variables, des coqs de bruyère, des chevreuils et des sangliers. Un peu, plus haut on peut trouver des chamois dans des zones très rudes…
En préparant mon sac, je m’apercois qu’il me manque une corde pour ramener le faon si le tue. Je téléphone à mon frère qui me dit de prendre deux laisses de chien.. Je décide d’en prendre trois (ce petit détail se déterminera primordiale le lendemain), j’aurais préféré une corde mais je ferai avec.
Je règle mon réveil sur 6 heures du matin. La nuit se passe tranquillement. Quand mon réveil sonne… J’ai du mal a me reveiller et reste ½ de plus au lit. J’ai la flemme d’y aller en pensant à la pente qui m’attend. Je me motive enfile ma tenue de chasse : un pantalon de camouflage qui tient bien chaud, un sous pull (je ne m’habille pas trop car je dois marcher et la température du corps monte vite). Je met mon sac et ma carabine dans la voiture. Après avoir un peu hésité entre ma carabine semi automatique 270WSM et ma KRICO 7X64 à verrou… Je me dit que la WSM à plus de puissance et que les balles 9,1 grammes de ma KRICO sont peut être trop légére pour chasser pour le faon… Mais je décide quand même de prendre ma vielle KRICO qui ma déjà apporté tend de satisfaction.
Une fois tout mon matériel chargé, je démarre la voiture et va au départ du chemin qui se trouve à 5 km de chez moi. Il est 7 heure, le jour se lève à 7h30.
Je suis un peu en retard mais c’est pas grave. Je commence a monter tranquillement, je suis dans la partie la plus raide et la moins interressante du secteur . Vers 7h40, je sors enfin de la forêt, je fais une pause. Je change mon tee-shirt et j'enfile mon pull de chasse, ma veste-polaire et ma surveste de camouflage pour la neige. Je charge ma carabine (une balle dans la chambre et deux balles dans le chargeur). Il fait déjà jour. Je commence à monter lentement, en jumelant de tant en tant. Je vois quelques traces… Je continu a monter, j'arrive vers 8h 15 à l’embranchement de plusieurs chemins. C’est un endroit où l’on peut bien jumeller…. Je vois rien… je décide de continuer de monter tranquillement, pour aller vers le plateau final. Je suis dans une zone ou il y’a pas mal de petites arcosses… J’essaye de monter doucement pour essayer de voir avant d’être vu… il est déjà 9 heure trente, je jumelle et vois un bouc en plein rut au sommet du secteur dans les couloirs d’avalanche courant de pointe en pointe. Mais pas de faon ! Il est 10 heures, je continus a monter tranquillement, je me rapproche du plateau : « toujours rien ! ». Je commence à me dire qu’il est déjà tard mais je garde espoir de voir quelque chose sur le plateau final de ce Mont. Je continu a jumeler, je vois toujours le chamois plus haut… Mais, plus j’arrive vers le plateau moins je vois de trace… Je me demande si les cerfs ne sont pas descendus... Vu qu'en bas il y'a pas de neige...
Vers 10 heures 30, j’arrive vers les derniers virage du Mont, mon téléphone sonne, c’est mon frère qui m'appelle. Il est au travail, il veut savoir si, j’ai vu quelque chose, je lui répond que pour le moment j’ai vu qu’un chamois… Il me dit de monter au dernier pin (c’est le poste le plus haut, qui permet d’avoir une vue panoramique du plateau), A peu près au niveau où se trouve le chamois que j’observe depuis ce matin. Je raccroche et j’arrive sur le plateau… Je quitte le chemin pour aller vers ce poste… Effectivement les cerfs peuvent se trouver la haut… Je marche la carabine à la main… je monte une petite combe… Soudainement j’entend un peu de bruit… Je me met immédiatement à genoux… Et là j’en crois pas mes yeux : LES SANGLIERS ! ! ! ! , un troupeau de sangliers traverse une cinquantaine de mètres au dessus de moi 10 –15, je sais pas combien il y'en a ... ! ! ! Je contrôle mon émotion, j’épaule immédiatement et là tout ce passe comme dans un rêve : Pan ! ! ! je tire, je vois le sanglier se mettre sur le dos sur la neige et gesticuler les pattes en l’air … Je réarme immédiatement PAN ! ! ! le deuxième sanglier s’éffondre de la même manière sur le dos en bougeant les pattes en l’air… Deux sangliers sont déjà mort au milieu du troupeau de sangliers… Je réarme vite… La hard comprend ce qui est en train de se passer… Les sangliers partent a pleine vitesse… Je prend dans la lunette un troisième sanglier, qui s’écroule a son tour… Mais se relève et disparait… ! ! ! ! Tous les sangliers on disparus… Je suis sous le choc de ce qui viens de se passer, je reprend mon souffle, je me dis c’est pas possible, j’ai tiré trois sanglier… je surveille les sangliers mort sur la neige en me disant c’est pas possible il vont partir… Je cherche des balles dans mes poches, j’ai du mal à les trouver… je réarme ma carabine et me dirige vers les sangliers… je les touches avec le pieds… Les deux sangliers sont bien morts ! ! ! C’est un rêve, j’ai jamais tué de sangliers, ni jamais vu de sangliers à la chasse…
Je téléphone a mon frère : « Devine quoi : j’ai tiré trois sangliers mais un doit être bléssés » … « p****n super! ! ! Il me dit retrouve le troisième »… Je vais a l’endroit du tire, je vois une grosse trainée de sang sur la neige… Je suis le sang, elle arrive 25 mètres plus loin sous un gros arbre. Derrière l'arbre , il y’a plus de sang… Je recule et marche au tour de l’arbre la carabine a l’épaule au cas ou le sanglier démarre… Je vois le sanglier sous une branche… J’attend un instant, il me semble mort, c’est un petit sanglier d’une 20aine de kilos… Je m’approche tranquillment, il est a mes pieds je vois que son dos sous une branche… Mais il respire encore ! Je passe par dessous et décide de lui tirer une balle dans la tête pour abréger ses souffrances… (surement pas necéssaire, mais j’aime pas voire une bête agonir)…. Je récupère le petit sanglier et retourne vers les deux autres sangliers… Je suis encore en état second…. Je viens de tuer trois sangliers ! ! ! J’ai du mal a réaliser… J’appelle mon père, mon frère des amis… Mais, je comprend vite que le plus dure est a venir ! ! ! Je suis à 2200 mêtres tout seul avec trois sangliers et j’ai 1000 mètres de dénivelé a faire pour arriver à la voiture… Et personne peut venir m’aider car c’est un jour de semaine et tout le monde travail… Une angoisse s’empare de moi : « J’aurais jamais dû tuer trois sangliers ici, je vais jamais pouvoir les redescendre ». Il est déjà 11 heures 30 et il fait nuit vers 17heurs 30… « D’un autre coté, je me dis j’ai jamais tué de sanglier, je vais me débrouiller à les descendre… C’est que du bonheur ». Je vide les sangliers pour perdre du poids, je mange vite, j’ai pas faim… Je mets le petit sangliers dans le sac… Mais j’ai pas de corde ! ! ! Je m’en veut je savais que j’aurais du prendre une corde… J’ai que trois laisse de chiens… Bon, je sais pas trop comment attaché les sangliers, je les attaches a la pate avant et tire les deux avec un baton… Mais ça fait que lacher, un moment je me prend un vol de 10 mêtres de long avec ma carabine et le petit sanglier dans le dos
J’aurais dû les attatcher au groin, mais je n’y est pas pensé sur le moment. Pas le choix, je décide de faire deux voyage : un premier voyage avec le petit sanglier dans mon sac, ma carabine et un sanglier que je traine dans la neige. Ca va beaucoup mieux… Je laisse le deuxième sanglier sur place… Au début j’essaye de suivre le chemin, mais le sanglier passe sous le chemin et c’est épouvantable de le remonter… Je décide donc de couper les virages et de carrément quitter le chemin pour suivre des couloirs d’avalanches prenant des points de repéres. Le sanglier glisse bien dans la neige… A 14 heures 30 j’ai du descendre déjà de 550 mères de dénivélés. Je décide de laisser ma carabine et le sangliers ici au départ de la derniere partie du chemin très raide qui se trouve en pleine forêt… Je remonte immédédiatelment chercher l’autre sanglier… je suis a vide je monte très vite, je sans pas la fatigue (je doit remonter quand même 550 mètres de dénivelé) … J’arrive au niveau du plateau, puis au niveau du sanglier… Cette fois si ,je décide de quitter directement le chemin, je descend tout droit dans les arcosses, je me prend des belles chutes, mais je suis rassuré par le fait que je suis déjà bien descendu… Vers 16 heures 30, j’arrive à l’endroit ou j’ai laissée mon sac, ma carabine et les deux autres sangliers…
Il me reste encore 450 mètres de dénivelés à descendre et pas les plus facile car là, je vais être obligé de suivre le chemin, car il passe dans des barres rocheuses et avec la nuit, si je lâche un sanglier, je risque de définitivement le perdre… Mon frère me dit qu’après son travail vers 18 heures il va venir m’aider et un ami qui fini de travailler vers 17 heures aussi… Je prend donc la décision de descendre déjà à la voiture ma carabine , mon sac et le petit sanglier…
Vers 17heures 10 j’arrive à la voiture… Mes affaires sont très humides…. J’attends mon collégue qui arrive vers 17heures 20. Il me donne uen veste a lui et des gants chauds… Il a pris une grande corde… A 17 heures 30, on attaque a monter le chemin (environs 450 mètres de dénivelés). Il fait nuit, on monte avec les frontales… on monte vite, même si je suis épuisé je sens pas la fatigue... Vers 18 heure, on arrive au niveau des sangliers que j’avais caché au pied d’un arbre à 15 mètres du chemin… On se demande comment on va les descendre. Mon collègue qui n'est pas chasseur est surpris par la taille des sangliers... Au début on attache les deux ensemble (l'un sur l'autre) mais cela ne va pas car ils se détachent… On décide d’essayer d’en prende un chacun, en les accrochant à une patte avant… On fait deux trois lacet, cette technique marche bien… Il faut juste faire attention que les sangliers ne passe pas sous le chemin… Il y'a des passages difficiles dans la roche avec du devers... Mon frère parti vers 18 heures du départ du chemin nous rejoint… Il estime que le premier sanglier que mon collègue traine fait autour de 50 kilos et le mien autour de 65 kilos… Il dit qu’il faut mieux les attacher au niveau du groin en coincant la corde avec les dents… On essaye donc de passer la corde dans le groin des sangliers, avec difficulté… On arrive que sur celui de 65 kilos. Si, j’avais connu cette technique, j’aurais peut-être pu descendre les deux sangliers en même temps du plateau au départ de ce chemin en gagnant ainsi un voyage… Mais vu comme j’étais chargé je me dis que j’ai quand même bien fait de faire deux voyage… Mon collègue continua à descendre tout seul le sanglier de 50 kios. Et mon frère et moi le sanglier de 65 kilos… J’essayais de faire en sorte de tenir le dévers pour éviter que le sanglier passe sous le chemin. Mon collégue arrivait très bien a manier le sanglier de 50 kilos seules… Même si le sanglier passa quatre cinq fois sous le chemin… Les plus mauvais passage était au départ de la descente... là on l'aidait pour franchir ses obstacles.
Les mauvais passage franchit, on commencait tous a savourer cette chasse anthologique… La première fois qu’on avait la chance de ramener des sangliers. On est arrivé vers 19 heures 30 à la voiture… Soit 8 heures après que j' ai tués les sangliers. On a chargé les sangliers dans la voiture.…
Arrivée chez moi, j’ai pu décomprésser un peu, j’ai vite enlever mes vêtement humide. En ottant mes chaussures, une vive douleur s’empara de mon pieds gauche… Je me suis dit ca doit être le froid… Après vérification c’était pas le froid mais un coup que j’ai du recevoir en descendant les sangliers… L’ongle de mon orteille était touché et est d’ailleurs tombé depuis… Je me suis complètement relâcher en arrivant chez moi et je ne n’arrivais plus a marcher tellement j’avais mal partout… Mais le plaisir de me dire : « J’ai tué trois sangliers éffaca un peu toutes ses séquelles ».
Je paya un coup a boire à mon frère, et a mon collégue qui sont venus m’aider… On a bien bu… Pour fêter cette chasse aux sangliers. Puis un autre collègue nous a rejoint… Vers 21heures 30, on commenca a écorcher les sangliers après les avoirs pesés pris en photos et filmer… Car, je pense pas revivre cela un jour. Ensuite, j’étais tellement fatigué et j’avais tellement mal a mon orteil que j’ai dû laisser mes collègues ecorcher les sangliers… Même si j’ai essayé de les aider mais la douleur était trop forte. Après avoir fini d’écorché, j’ai repayé un coup a boire et la soirée c’est fini vers les 1heures-2heures du matin…
Cette journée et sans doute mon plus grand souvenir de chasse désormais. J'ai donné la moitié d'un sanglier a mon collègue qui est venu m'aider pour les descendre... Et on va garder le petit sanglier pour le faire à la broche lors d'un repas de chasse cet été.