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Publié : 04 déc. 2010 21:09
par henri X
Bonjour,
J'ai aperçu des sangliers, gris clair, avec la queue blanche (et pas à cause de la neige), une bande de 5, d'environs 50kg.
On est bien d'accord, ça ne peut être que des cochon-glier? Pas possible que des vrais sangliers sauvages soient comme ça?
Publié : 04 déc. 2010 22:52
par henri X
Oui, mais la superficie, la densité, les biotopes étaient différents au temps des gaulois...
Eux, ils ont plutôt attrapé des sangliers pour en faire des porcs.
Non, je pense qu'il y a une vrai typologie de sangliers sauvages.
Mais ma question était, (sauf cas d'albinos) le pelage clair et la queue blanche font ils parties de la typologie normale de sangliers sauvages?
Car j'ai eu un débat, et les idées étaient:
- oui, c'est génétique, ou le pelage se fait en fonction des terroirs
- non, il y a du porc de ferme là dedans (et donc acte illégal).
Et les cochons observé n'avaient pas de rose.
Publié : 05 déc. 2010 16:30
par jean-roch
@Gilles wrote:Bonsoir,
J'ai aperçu deux mecs noirs.....avec une queue rose....
Pourquoi ce ne seraient pas de "sangliers" tout bêtes qui ont une catégorie de pelage plus clair???
Le mythe de conchongliers....., ils existent depuis fort longtemps. Dites moi ce que faisaient nos Gaulois qui élevaient les cochons (roses !!!) en pleine nature sans clôture électrifiée, ni parcage spécial ???
Ne pensez vous pas que déjà certains croisements fortuits ou pas avaient lieu ? Si non dites moi les méthodes employées.
Pas plus tard que la semaine dernière, presque devant ma porte, habitant un petit village tarnais rural, quatre sangliers étaient sur la route. Ils ne se sont pas affolés lorsque à 20h 15 je pris la voiture et dû les laisser passer sans précipitation !!! Ils étaient plus gris que noirs et ne faisaient pas plus de 50 kg.
+1
la bête noire n'est pas systématiquement noire, il peut y avoir des nuances dans la teinte, et la robe n'est pas toujours uniforme.
Pour ce qui est de savoir avec certitude qu'on a affaire à un cochonglier,
à ma connaissance le seul moyen est de faire une analyse adn.
(bon évidemment, la bête à moitié rose, avec des touffes de poils noirs, ça laisse un gros doute....)
Les croisements donnent des mélanges chromosomiques pas toujours visibles, ou -disons- qui ne s'expriment pas de manière constante. Rien que le nombre de chromosomes peut varier, puisqu'un sanglier (36 chromosomes) croisé à un cochon (38 chromosomes)
donne une descendance qui peut avoir 36, 37 ou 38 chromosomes, et ce même au sein d'une même portée.
Publié : 05 déc. 2010 19:52
par henri X
Merci les gars pour ces réponses claires et précises.
Efficace!!
Publié : 05 déc. 2010 20:30
par jean-roch
@oleron:
c'est sûr que le simple comptage de chromosomes n'est pas suffisant, il faut y chercher
les particularités du génome de l'une ou l'autre espèce,
mais bon, on parle d'absolu ici, alors qu'il me semble difficile de croire qu'il existe encore
des populations qui n'ont jamais été "polluées" par un croisement.
Publié : 06 déc. 2010 15:10
par arc04
@Gilles wrote:
Le mythe de conchongliers....., ils existent depuis fort longtemps. Dites moi ce que faisaient nos Gaulois qui élevaient les cochons (roses !!!) en pleine nature sans clôture électrifiée, ni parcage spécial ???
En fait les gaulois ont domestiqué le sanglier,et leurs cochons n'en différaient pas réellement jusqu'à l'occupation romaine.
Les romains qui avaient remarqué que les cochons élevés en Orient étaient plus gras ont procédé à l'amélioration des races européennes par croisement et ont ainsi créé les porcs à proprement parler,pas forcément roses d'ailleurs.
S'il est vrai que par la suite,du moyen-âge à nos jours les porcs ont été menés pâturer en forêt,ils s'agissait surtout de pourceaux,donc de chatrons.
Les progénitures des quelques truies ayant fauté avec un sanglier,par leur manque de grosseur auront sans doute été mangées en priorité,quant aux vérats,souvent un seul pour tout un village,ils étaient bien trop précieux pour les laisser divaguer.
Alors bien sùr en 2000 ans il s'en est passé,mais sans mesure avec les pratiques de certains éleveurs contemporains peu scrupuleux.