Publié : 04 oct. 2013 09:13
Le tour aux mouflons pour mon équipe est arrivé, je récupère les bracelets (1 bélier ou 1 agneau) et malheureusement je vais me retrouver tout seul car les collègues ne peuvent pas se libérer de leurs obligations professionnelles.
Tant pis, j'irai tout seul comme un grand.
Le jour J est là, réveil à 05h30, je charge mes affaires dans la voiture et je me rends sur le site. Après une bonne heure de marche d’approche (en montagne) je me pose pour attendre le lever de soleil.
D’ailleurs quel pur bonheur d’assister au lever du soleil derrière les arêtes et qui illumine les rangs d’en face, on dirait que la montagne est en feu.
Le jour est levé, j’attends, je jumelle, rien dans les rangs, des chamois me passent dessous à 100 sans me détecter, toujours pas de mouflons en vue.
09h30, je prends la décision de quitter la zone pour aller chercher l’autre vallon où par chance, s’ils sont là, je pourrai voir ces fameux mouflons, convoitise de la journée.
Arrivé sur place, rien, je me couche sur une zone de rhododendrons en plein soleil, magique, je suis seul au monde, j’en profite pour casser une petite croûte, j’en oublierai presque que je suis à la chasse. Mais revenons au but de ma présence sur ce site merveilleux.
Je jumelle les rangs, toujours rien, en face j’aperçois une chevrée (chamois), 10h30, j’observe toujours et là, magie qu’est-ce que je voie, une mouflonne avec son agneau. Ils sont sortis d’une cavité sous le rang mais de l’endroit où je me trouve ça fait hyper loin. Je décide d’attendre pour voir s’ils vont descendre dans le pierrier et qu’ils soient à une bonne distance de tir.
Ils restent à la même place et vas-y que je rentre et je ressors dans cette cavité. Bon, il faut prendre une décision, soit je reste là à les contempler, soit je tente l’approche par les rangs.
Je choisis la 2° solution et me voilà parti pour une bonne heure de marche. De temps en temps je m’arrête et vérifie qu’ils n’ont pas changé de place. Ils sont toujours là.
Je jumelle encore et miracle qu’est-ce que j’aperçois sur un bloc rocheux, un Bélier puis un deuxième, c’est mon jour de chance, mais pourquoi mes potes sont pas là, tant pis il faut pas que je merde mon approche. Je suis arrivé au-dessus du rang et descends un petit couloir (il ne faut pas se mettre une boîte, on n’a pas droit à l’erreur). Je dépose mes affaires pour ne pas faire de bruit, je récupère mes bracelets, mon couteau et mes gants latex. Dans ma tête, je suis prêt et je commence mon approche comme un sioux.
Au bout d’un moment, je m’arrête pour faire descendre mes pulsations et essuyer ma sueur. Je reprends mon approche et là au pied d’un bloc rocheux une brebis m’observe. Stop………………. Je me cale pour éviter qu’elle donne l’alerte et une 2° brebis arrive et me regard aussi. J’ajuste ma lunette, je suis bien calé et sûr de mon tir (environ 100/120 m) et j’attends.
Les brebis font demi-tour au pas et là tout s’enchaine, l’agneau descends, je le mets dans mon réticule et je me dis l’agneau sera moins dur à porter. L’agneau est toujours dans mon réticule lorsque dans mon champ de vision j’aperçois le bélier. Ni une, ni deux, je décale mon réticule sur la gauche et bang, je lâche ma balle. Tout ce joli monde prend la poudre d’escampette sauf mon bélier que j’ai vu encaisser ma balle, il est bon mais commence à descendre vraiment doucement dans le vallon. Je me dis il ne faut surtout pas qu’il descende plus bas sinon je vais galérer pour le récupérer.
Bang, 2° balle plein cœur, il reste sur place. Maintenant la galère commence, il faut le remonter sur les crêtes et le descendre jusqu’à la voiture 1000 m de dénivelé de là où je suis.
Je vais faire plus court, j’ai bien galéré et bien sué mais je suis bien arrivé à la voiture après 3 bonnes heures d’effort mais quelle satisfaction d’avoir prélevé son 1° bélier seul.
20h00, présentation du bélier, 35kg vidé.
Je sais le récit est un peu long mais je tenais à vous faire partager ce moment inoubliable.
Tant pis, j'irai tout seul comme un grand.
Le jour J est là, réveil à 05h30, je charge mes affaires dans la voiture et je me rends sur le site. Après une bonne heure de marche d’approche (en montagne) je me pose pour attendre le lever de soleil.
D’ailleurs quel pur bonheur d’assister au lever du soleil derrière les arêtes et qui illumine les rangs d’en face, on dirait que la montagne est en feu.
Le jour est levé, j’attends, je jumelle, rien dans les rangs, des chamois me passent dessous à 100 sans me détecter, toujours pas de mouflons en vue.
09h30, je prends la décision de quitter la zone pour aller chercher l’autre vallon où par chance, s’ils sont là, je pourrai voir ces fameux mouflons, convoitise de la journée.
Arrivé sur place, rien, je me couche sur une zone de rhododendrons en plein soleil, magique, je suis seul au monde, j’en profite pour casser une petite croûte, j’en oublierai presque que je suis à la chasse. Mais revenons au but de ma présence sur ce site merveilleux.
Je jumelle les rangs, toujours rien, en face j’aperçois une chevrée (chamois), 10h30, j’observe toujours et là, magie qu’est-ce que je voie, une mouflonne avec son agneau. Ils sont sortis d’une cavité sous le rang mais de l’endroit où je me trouve ça fait hyper loin. Je décide d’attendre pour voir s’ils vont descendre dans le pierrier et qu’ils soient à une bonne distance de tir.
Ils restent à la même place et vas-y que je rentre et je ressors dans cette cavité. Bon, il faut prendre une décision, soit je reste là à les contempler, soit je tente l’approche par les rangs.
Je choisis la 2° solution et me voilà parti pour une bonne heure de marche. De temps en temps je m’arrête et vérifie qu’ils n’ont pas changé de place. Ils sont toujours là.
Je jumelle encore et miracle qu’est-ce que j’aperçois sur un bloc rocheux, un Bélier puis un deuxième, c’est mon jour de chance, mais pourquoi mes potes sont pas là, tant pis il faut pas que je merde mon approche. Je suis arrivé au-dessus du rang et descends un petit couloir (il ne faut pas se mettre une boîte, on n’a pas droit à l’erreur). Je dépose mes affaires pour ne pas faire de bruit, je récupère mes bracelets, mon couteau et mes gants latex. Dans ma tête, je suis prêt et je commence mon approche comme un sioux.
Au bout d’un moment, je m’arrête pour faire descendre mes pulsations et essuyer ma sueur. Je reprends mon approche et là au pied d’un bloc rocheux une brebis m’observe. Stop………………. Je me cale pour éviter qu’elle donne l’alerte et une 2° brebis arrive et me regard aussi. J’ajuste ma lunette, je suis bien calé et sûr de mon tir (environ 100/120 m) et j’attends.
Les brebis font demi-tour au pas et là tout s’enchaine, l’agneau descends, je le mets dans mon réticule et je me dis l’agneau sera moins dur à porter. L’agneau est toujours dans mon réticule lorsque dans mon champ de vision j’aperçois le bélier. Ni une, ni deux, je décale mon réticule sur la gauche et bang, je lâche ma balle. Tout ce joli monde prend la poudre d’escampette sauf mon bélier que j’ai vu encaisser ma balle, il est bon mais commence à descendre vraiment doucement dans le vallon. Je me dis il ne faut surtout pas qu’il descende plus bas sinon je vais galérer pour le récupérer.
Bang, 2° balle plein cœur, il reste sur place. Maintenant la galère commence, il faut le remonter sur les crêtes et le descendre jusqu’à la voiture 1000 m de dénivelé de là où je suis.
Je vais faire plus court, j’ai bien galéré et bien sué mais je suis bien arrivé à la voiture après 3 bonnes heures d’effort mais quelle satisfaction d’avoir prélevé son 1° bélier seul.
20h00, présentation du bélier, 35kg vidé.
Je sais le récit est un peu long mais je tenais à vous faire partager ce moment inoubliable.