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Publié : 30 déc. 2005 14:42
par popey-77
Salut,





En regardant hier soir un documentaire concernant les halles de Rungis sur la "5eme" je fut a un moment interloquer dans un passage.



Dans la halle aux viandes nous pouvons trouvez de tous et même du sangliers.

En revanche ce dernier fait dans ces halles l'objet d'une vérification drastique des services vétérinaires.

Pendant le reportage les service vétérinaire recherche une fameuse trichine nous m'apprenant que cette dernière pourrait en cas de transmission a l'homme être vraiment dangereuse.

Combles de l'histoire il s'avère que ce jour la le hasard a voulu que sur plus de 100 sangliers (provenant de la chasse) 2 étaient contaminer par des larves de trichine.



Etant interloquer je me suis renseigner un peut a travers des recherche sur le web qui on donné ceci :





Trichinellose



La trichinellose est une zoonose transmise à l’homme par la consommation de viande peu ou non cuite, essentiellement du cheval ou du sanglier dans notre pays. C’est une maladie à déclaration obligatoire pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. Elle provoquer des complications parfois graves et laisser des séquelles.



Agent

Les trichines sont des parasites qui appartiennent à l’embranchement des Némathelminthes et à la classe des nématodes. Onze types sont répertoriés, dont neuf ont déjà été isolés chez l’homme. Cependant, les infections rencontrées chez l’homme en France sont liées à Trichinella spiralis, T pseudospiralis ou T. britovi.



Les adultes sont des vers de petite taille (1,5 mm pour le mâle, 2 à 3 mm pour la femelle). Les larves enkystées en forme de citron (400 µm de long) dans des fibres musculaires mesurent un peu moins de 1mm de long et sont enroulées en spirale. Le cycle de développement des trichines ne s’effectue jamais à l’extérieur de leur hôte (cycle monoxène). Les larves, ingérées sous forme de kystes, deviennent adultes en 24 à 36 heures au niveau de l’épithélium de la muqueuse de l’intestin grêle ; après la fécondation, les adultes femelles donnent naissance à de nouvelles larves (en moyenne 1500 larves par femelle) entre les jours J4 et J10 après l’infestation. Ces larves empruntent alors la circulation sanguine ou la voie lymphatique et migrent vers les muscles striés squelettiques ; elles pénètrent dans les cellules musculaires dans lesquelles elles s’enkystent en 3 semaines ; elles peuvent y demeurer plusieurs années, les kystes pouvant même se calcifier.



Réservoir

Les trichines sont susceptibles d’infester la quasi totalité des mammifères carnivores et omnivores, y compris certains mammifères marins, et sous toutes les latitudes. On les trouve notamment chez le cheval, le sanglier, le porc… mais aussi le lynx, le renard, l’ours, le blaireau, le putois, les oiseaux, le chien, le chat, le rat… et l’homme. Chez l’animal, leur présence est en règle générale asymptomatique. Les oiseaux carnivores ou détritivores ainsi que certains reptiles peuvent être également infestés.



Mode de contamination

Chez l’homme, il existe des porteurs sains (qui ont moins de quelques dizaines de larves).

La transmission du parasite à l’homme est liée à l’ingestion de viande peu ou non cuite ; en Europe, il s’agit essentiellement de viande de cheval, de sanglier, ou de porc.



Epidémiologie

On a dénombré 6500 cas en Europe en 25 ans. En France, parmi les 2400 cas (environ) observés depuis 1975, cinq ont entraîné la mort. Depuis 25 ans la plupart des cas ont été observés en France sous forme d’épidémies de plusieurs dizaines voire centaines de cas (1975, 1985, 1998), liées à la consommation de viande de cheval. On a également dénombré des cas groupés liés à la consommation de viande de sanglier (Midi, Est de la France).



La trichinellose constitue également un important problème de santé publique en Europe de l’est et du sud, en Asie (Chine) et sur le continent américain; des foyers endémiques existent en Afrique (Kenya), en Amérique du Sud (Chili) et en Asie du Sud (Thaïlande, Tanzanie).



L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa, UMR BIPAR, Laboratoire de référence des trichinelloses animales) a réalisé avec le ministère de l’Agriculture et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, un programme national de surveillance sérologique des sangliers sauvages (2000-2001 et 2001-2002), dont la trichinellose fait partie.



Clinique chez l’homme

Incubation : 48 heures souvent silencieuse, parfois syndrome digestif avec douleurs abdominales, diarrhées, si infestation massive

De J+2 à J+15 à 30 : fièvre, douleurs abdominales, diarrhée, nausées, vomissements

A partir de J+15 : Fièvre en plateau, altération de l’état général, atteinte musculaire avec des myalgies parfois intenses et diminution du tonus musculaire, œdème de la face, éventuellement manifestations de type allergiques.

Phase chronique où la fièvre diminue, mais la fatigue, les manifestations musculaires et allergiques persistent. Des complications peuvent survenir mais elles sont rares : myocardite, embolie pulmonaire. Des séquelles neurologiques ou musculaires peuvent s’observer.



Note : aucun symptôme clinique pathognomonique n’est observé chez l’animal infesté.



Diagnostic

Hyper éosinophilie massive supérieure à 1000, qui augmente jusqu’à J+60

Augmentation dès la deuxième semaine des enzymes musculaires : CPK, LDH, myokinase

Présence d’anticorps sériques à partir de J+15, la notion de séroconversion étant importante

Biopsie musculaire : positive à partir de 5-6éme semaines, mais attention aux faux négatifs si l’infestation n’est pas importante



Traitement

Le traitement repose sur la chimiothérapie anti-parasitaire, notamment les benzimidazolés associé à une corticothérapie.



Prévention

La transmission se fait par l’intermédiaire de viande crue ou insuffisamment cuite, notamment viande de cheval et de sanglier. Au niveau individuel, la cuisson suffisante de la viande (65°C pendant plus de 2 minutes, viande grise à cœur) est la méthode de prévention idéale. La congélation de la viande n'est pas suffisante pour éliminer tout risque de transmission de la trichinellose







Si j'ai bien compris l'impact que ce dernier a sur l'homme, et mes façon de prévenir ce dernier je voudrais savoir quel influence la Trichinellose peut elle avoir sur un sanglier.



Ps: obélix n'a pas reussi a me repondre et vous ?

Publié : 30 déc. 2005 16:21
par daniel-le-solognot
salut popey,

pas grand chose à dire , je chasse dans une région assez bien pourvue en sangliers ( la sologne ) et nous ne trouvons jamais de bêtes supposées mortes de maladie.

lors de la découpe nous regardons de près les intestins, les poumons et surtout le foie d'après des recommandations des vétérinaires qui préconisent 30 jours de congel et cuisson +de 65° c'est tout dans la mesure ou nous ne commercialisons pas les animaux .

dans le cas ou les sangliers proviennent de grands parcs clôs ,ils sont nourris et certains gestionnaires (rares) emploient des aliments préparés contre certaines affections.

salutations du solognot

Publié : 30 déc. 2005 18:46
par juju23
Salut à tous



Tu trouveras un dossier assez complet ici en pdf :



http://www.vet-lyon.fr/ens/faune/Fiches ... _synth.htm





Ou là aussi :



http://monsite.wanadoo.fr/cnrdestrichinella/





A+ Julien

Publié : 03 janv. 2006 08:42
par Alain87
Salut,



Chez nous, la fédé a orgonisé une campagne d'analyse concernant la Trichinellose (ou Trichine)....



Jusque là, aucun animal n'a été testé posititif !!!!



A+

Publié : 03 janv. 2006 16:28
par VT
Les trichines ne sont pas dangereuses pour le sanglier. Un sanglier porteur de trichines n'a donc pas l'air malade. Il faut inspecter les masseters (muscles des joues) qui sont normalement les plus riches en trichines. Les larves sont grosses comme une tete d'epingle donc il faut avoir vraiment l'habitude pour les trouver. Il vaut de toute façon mieux bien cuire la viande. La congélation est asesez efficace mais il faut -20°c pendant 3 semaines si mes souvenirs sont bons. Attention à -18°c, çà ne marche pas, il faut donc être sùr de son congélateur. Le salage et le fumage n'ont pas d'effet sur les trichines, donc éviter le jambon sec de sanglier même si c'est un régal.





Il est également possible de faire réaliser un examen trichinoscopique par un labo, mais je ne sais pas quel labo fait çà en France.

Publié : 04 janv. 2006 09:18
par Alain87
Salut,



Pour ne pas prendre de risque, il faut :

- soit une congélation à -20°C pendant une durée minimale de 3 semaines.

- soit une cuisson à coeur.



De toute façon, la viande de sanglier, comme celle du porc domestique doit être cuite à coeur...



A+