Publié : 09 mars 2005 19:56
lu,
ceci se trouve dans le magazine chassons.com:
à vous de réagir
- La régression du nombre de chasseurs
(enquête BVA 2002).
L’enquête BVA 2002 sur la perception de la chasse dans la société explique les réticences pour adhérer à la chasse et les difficultés d’un recrutement en régression.
- Les causes d’ordre sociologique (37% des causes d’abandon)
Les changements de modes de vie (résidence en ville), les événements familiaux (mariages, naissance d’un ou plusieurs enfants,…), les regards critiques de l’extérieur, la dégradation de l’ambiance au sein de certaines chasses de plus en plus artificielles, la multiplicité des types d’activité sportive ou ludique, ne représentent que les causes les plus facilement identifiées. Ces causes ont probablement des impacts majeurs.
- La régression du gibier (29% des causes d’abandon)
Biologiquement assimilable à la prédation, la chasse connaît une évolution déterminée par l’abondance du gibier : le régression du petit gibier explique une part importante de la désaffection.
La baisse du petit gibier sédentaire de plaine est globalement la plus préoccupante ; il est souvent fait mention de cas de fortes régressions dans les journaux cynégétiques des décennies, voire des siècles passés mais le phénomène s’accentue aujourd’hui corrélativement à une modification profonde des pratiques et systèmes agricoles. Il y a report possible de pression de chasse sur les grands gibiers et sur les espèces migratrices qui présentent l’avantage d’être des espèces totalement sauvages (à l’exclusion du canard colvert) et donc particulièrement recherchées.
Le grand gibier est en forte progression, et il y a manifestement une augmentation du nombre de chasseurs, chassant régulièrement ou occasionnellement du grand gibier, liée à l’augmentation des effectifs de ces espèces.
Il y a environ aujourd’hui 700 000 chasseurs prenant un timbre grand gibier, chiffre auquel il faut ajouter des chasseurs occasionnels de grand gibier, particulièrement de sanglier, dans les départements où cette cotisation n’est pas obligatoire.
La situation générale du gibier migrateur est très variable d’une espèce à l’autre. Elle est globalement stable, avec des régressions pour certaines espèces, soit par modification de comportement migratoire (caille des blés, pigeon ramier, par exemple), soit par régression des effectifs liée probablement à une conjonction de facteurs, inadaptation de la pression cynégétique et baisse de qualité des habitats.
-Les causes dites naturelles (27% des cas d’abandon)
La chasse étant une activité réclamant des aptitudes physiques, il n’est pas étonnant que 27% des abandons soient liés à l’âge et à l’état de santé.
-Le coût de la chasse (7% des cas d’abandon)
Le coût n’apparaît pas comme une cause majeure d’abandon ; il peut cependant se révéler comme un frein significatif pour le recrutement : 36% des candidats sont sans revenus, étudiants ou inactifs, et 27% appartiennent aux catégories des ouvriers, artisans, employés et commerçants, avec des revenus souvent modestes. Or le poids des dépenses réglementaires obligatoires augmente à un rythme très supérieur à l’inflation.
-Les autres causes
Lors d’enquêtes plus ponctuelles, d’autres causes ont été relevées :
- absence de territoires facilement accessibles pour y chasser ;
- difficultés d’accès au terrain de chasse en raison de l’éloignement géographique ;
- réglementation de plus en plus contraignante ;
- évolution des relations au sein du couple et de la famille qui affecte la division du temps de loisir personnel ;
- modification du rapport à la nature et à la faune sauvage.
Les modes de vie et de comportement évoluant, la chasse s’est trouvée confrontée à la concurrence d’autres types de loisirs ; elle est marquée par son image d’activité traditionnelle, plus que par une image de modernité.
A+
P.S: je vous fais un lien sur le magazine, il yt a pas mal d'infos importantes (un chasseur condamné, et l'article sur les spécificités de la chasse française)
http://www.chassons.com/news/chassons/m ... htm#suite1
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- La régression du nombre de chasseurs
(enquête BVA 2002).
L’enquête BVA 2002 sur la perception de la chasse dans la société explique les réticences pour adhérer à la chasse et les difficultés d’un recrutement en régression.
- Les causes d’ordre sociologique (37% des causes d’abandon)
Les changements de modes de vie (résidence en ville), les événements familiaux (mariages, naissance d’un ou plusieurs enfants,…), les regards critiques de l’extérieur, la dégradation de l’ambiance au sein de certaines chasses de plus en plus artificielles, la multiplicité des types d’activité sportive ou ludique, ne représentent que les causes les plus facilement identifiées. Ces causes ont probablement des impacts majeurs.
- La régression du gibier (29% des causes d’abandon)
Biologiquement assimilable à la prédation, la chasse connaît une évolution déterminée par l’abondance du gibier : le régression du petit gibier explique une part importante de la désaffection.
La baisse du petit gibier sédentaire de plaine est globalement la plus préoccupante ; il est souvent fait mention de cas de fortes régressions dans les journaux cynégétiques des décennies, voire des siècles passés mais le phénomène s’accentue aujourd’hui corrélativement à une modification profonde des pratiques et systèmes agricoles. Il y a report possible de pression de chasse sur les grands gibiers et sur les espèces migratrices qui présentent l’avantage d’être des espèces totalement sauvages (à l’exclusion du canard colvert) et donc particulièrement recherchées.
Le grand gibier est en forte progression, et il y a manifestement une augmentation du nombre de chasseurs, chassant régulièrement ou occasionnellement du grand gibier, liée à l’augmentation des effectifs de ces espèces.
Il y a environ aujourd’hui 700 000 chasseurs prenant un timbre grand gibier, chiffre auquel il faut ajouter des chasseurs occasionnels de grand gibier, particulièrement de sanglier, dans les départements où cette cotisation n’est pas obligatoire.
La situation générale du gibier migrateur est très variable d’une espèce à l’autre. Elle est globalement stable, avec des régressions pour certaines espèces, soit par modification de comportement migratoire (caille des blés, pigeon ramier, par exemple), soit par régression des effectifs liée probablement à une conjonction de facteurs, inadaptation de la pression cynégétique et baisse de qualité des habitats.
-Les causes dites naturelles (27% des cas d’abandon)
La chasse étant une activité réclamant des aptitudes physiques, il n’est pas étonnant que 27% des abandons soient liés à l’âge et à l’état de santé.
-Le coût de la chasse (7% des cas d’abandon)
Le coût n’apparaît pas comme une cause majeure d’abandon ; il peut cependant se révéler comme un frein significatif pour le recrutement : 36% des candidats sont sans revenus, étudiants ou inactifs, et 27% appartiennent aux catégories des ouvriers, artisans, employés et commerçants, avec des revenus souvent modestes. Or le poids des dépenses réglementaires obligatoires augmente à un rythme très supérieur à l’inflation.
-Les autres causes
Lors d’enquêtes plus ponctuelles, d’autres causes ont été relevées :
- absence de territoires facilement accessibles pour y chasser ;
- difficultés d’accès au terrain de chasse en raison de l’éloignement géographique ;
- réglementation de plus en plus contraignante ;
- évolution des relations au sein du couple et de la famille qui affecte la division du temps de loisir personnel ;
- modification du rapport à la nature et à la faune sauvage.
Les modes de vie et de comportement évoluant, la chasse s’est trouvée confrontée à la concurrence d’autres types de loisirs ; elle est marquée par son image d’activité traditionnelle, plus que par une image de modernité.
A+
P.S: je vous fais un lien sur le magazine, il yt a pas mal d'infos importantes (un chasseur condamné, et l'article sur les spécificités de la chasse française)
http://www.chassons.com/news/chassons/m ... htm#suite1