Publié : 06 févr. 2009 10:09
Une autre sortie avec les chasseurs de cerfs en forêt de Rambouillet.
La traque s’organise comme d’habitude.
Une première parcelle sans voir aucun animal.
Là je pense que j’ai eu raison d’abandonner le plastron pour le collier qui leur laisse plus de mouvement.
Etrangement, je remarque tout de même des fouilles plus profondes laissant supposer la présence dans la nuit de sanglier.
Toutefois, avec ces températures négatives, ils n’ont pas pu aller bien profond.
Et puis s’ils étaient là cette nuit, ils ont très bien pu partir et être déjà à l’autre bout du département.
Nous avançons et là les fouilles se font certaines et accusent assurément leurs auteurs, les sangliers.
Les terriers piaillent, comme d’hab sur les voies plus ou moins chaudes, mais c’est parce que c’est le début de la traque. Ne nous faisons pas trop d’espoir.
Et puis soudain, le piqueux des jagds gueule, il y en a un qui sort du roncier.
Pourtant je n’entends pas les jagds gueuler.
Le traqueur armé épaule alors, sur un animal qui s’en va au grand trop.
Premier tir, 2e tir,
Le trop ralentit et la bête s’écroule dans un autre roncier.
Les jagds finissent pas enfin débouler.
Otto aussi rappliquent et se livre au pouillage de la carcasse comme ses cousins.
Athéna arrive ensuite mais reste modérée devant ces pratiques de voyou.
Comme je vois la bête respirer, j’assène l’ultime coup de grâce.
Apparemment inutile puisque la balle ressort en plein cœur … ce que l’on saura à la découpe.
Il faut récupérer les chiens pour repartir traquer en ligne.
Je suis fier de la sagesse d’Athéna.
Pour les jagds, il suffit de les « ramasser ».
Pour Otto, un autre chasseur s’étonne de sa prise … et oui, c’est un dogo.
A peine les chiens repris qu’un 2e coup de feu claque.
Un autre sanglier, une laie, prélevée.
La traque se poursuit, nous arrivons dans les coins de plus en plus en sales dont l’inspection minutieuse m’est dédiée.
Que de ronces ! Et bien sûr les terriers qui partent à l’opposé. Sans doute un signe ?
Nous arrivons sous les rhododendrons, véritable havre pour les suidés.
Et la situation ne met pas plus de deux minutes à se débloquer.
On entend les gars annoncer un « gros sanglier » qui remonte à vive allure sur la ligne de postés.
J’ai le temps de stopper Otto mais Athéna lui colle déjà au train avec quelques petits diables noirs.
Nous décidons alors de suivre la ligne de fuite tout en interrogeant les postés sur leur mirador qui sont de précieux indicateurs.
Nous tombons alors sur un véritable champ retourné, avec vigueur et puissance … ils étaient nombreux et pas que petits.
Aïe ! si ce « gros » s’arrête et décide de taper, cela va faire mal. Et moi qui ai renoncé au plastron.
Mais voilà que le doublé retentit … puis plus rien.
Est-il mort ? ou seulement blessé ?
Les dogos vont alors activer leur poursuite d’un animal qui défendra sa peau à la hauteur de sa souffrance.
Toujours rien, on corne.
Aucun chien ne revient. Ayant lâché Otto au coup de feu pour soutenir Athéna, il a pris la piste sans aucun problème et à fond de train.
Je compte sur lui, plus sage pour revenir plus vite. Mais toujours rien.
Nous arrivons enfin de l’autre côté du sommet. Nous y voyons le tireur qui nous indique que les chiens blancs sont dessus.
Inquiet, je demande s’il est mort.
Oui.
Le terrain se découvre alors et l’on voit les deux gros blancs en train de pouiller une grosse carcasse noire.
Athéna me voit arriver, et bien élevée qu’elle est, cesse et se couche pour reprendre ses forces.
Au total, il y aura 4 sangliers prélevés.
Le plus petit, le 1er à 48 kg.
Le dernier, le « gros » à 74 kg.
Je félicite son tireur.
Le tableau de chasse en photo,
le 1er, le plus gros accusait 74 kg.
un exemplaire de ses petites quenottes,
Mine de rien très pointues.
Le "petit" de 48 kg, pourtant plus léger, avait les mêmes défenses
La traque s’organise comme d’habitude.
Une première parcelle sans voir aucun animal.
Là je pense que j’ai eu raison d’abandonner le plastron pour le collier qui leur laisse plus de mouvement.
Etrangement, je remarque tout de même des fouilles plus profondes laissant supposer la présence dans la nuit de sanglier.
Toutefois, avec ces températures négatives, ils n’ont pas pu aller bien profond.
Et puis s’ils étaient là cette nuit, ils ont très bien pu partir et être déjà à l’autre bout du département.
Nous avançons et là les fouilles se font certaines et accusent assurément leurs auteurs, les sangliers.
Les terriers piaillent, comme d’hab sur les voies plus ou moins chaudes, mais c’est parce que c’est le début de la traque. Ne nous faisons pas trop d’espoir.
Et puis soudain, le piqueux des jagds gueule, il y en a un qui sort du roncier.
Pourtant je n’entends pas les jagds gueuler.
Le traqueur armé épaule alors, sur un animal qui s’en va au grand trop.
Premier tir, 2e tir,
Le trop ralentit et la bête s’écroule dans un autre roncier.
Les jagds finissent pas enfin débouler.
Otto aussi rappliquent et se livre au pouillage de la carcasse comme ses cousins.
Athéna arrive ensuite mais reste modérée devant ces pratiques de voyou.
Comme je vois la bête respirer, j’assène l’ultime coup de grâce.
Apparemment inutile puisque la balle ressort en plein cœur … ce que l’on saura à la découpe.
Il faut récupérer les chiens pour repartir traquer en ligne.
Je suis fier de la sagesse d’Athéna.
Pour les jagds, il suffit de les « ramasser ».
Pour Otto, un autre chasseur s’étonne de sa prise … et oui, c’est un dogo.
A peine les chiens repris qu’un 2e coup de feu claque.
Un autre sanglier, une laie, prélevée.
La traque se poursuit, nous arrivons dans les coins de plus en plus en sales dont l’inspection minutieuse m’est dédiée.
Que de ronces ! Et bien sûr les terriers qui partent à l’opposé. Sans doute un signe ?
Nous arrivons sous les rhododendrons, véritable havre pour les suidés.
Et la situation ne met pas plus de deux minutes à se débloquer.
On entend les gars annoncer un « gros sanglier » qui remonte à vive allure sur la ligne de postés.
J’ai le temps de stopper Otto mais Athéna lui colle déjà au train avec quelques petits diables noirs.
Nous décidons alors de suivre la ligne de fuite tout en interrogeant les postés sur leur mirador qui sont de précieux indicateurs.
Nous tombons alors sur un véritable champ retourné, avec vigueur et puissance … ils étaient nombreux et pas que petits.
Aïe ! si ce « gros » s’arrête et décide de taper, cela va faire mal. Et moi qui ai renoncé au plastron.
Mais voilà que le doublé retentit … puis plus rien.
Est-il mort ? ou seulement blessé ?
Les dogos vont alors activer leur poursuite d’un animal qui défendra sa peau à la hauteur de sa souffrance.
Toujours rien, on corne.
Aucun chien ne revient. Ayant lâché Otto au coup de feu pour soutenir Athéna, il a pris la piste sans aucun problème et à fond de train.
Je compte sur lui, plus sage pour revenir plus vite. Mais toujours rien.
Nous arrivons enfin de l’autre côté du sommet. Nous y voyons le tireur qui nous indique que les chiens blancs sont dessus.
Inquiet, je demande s’il est mort.
Oui.
Le terrain se découvre alors et l’on voit les deux gros blancs en train de pouiller une grosse carcasse noire.
Athéna me voit arriver, et bien élevée qu’elle est, cesse et se couche pour reprendre ses forces.
Au total, il y aura 4 sangliers prélevés.
Le plus petit, le 1er à 48 kg.
Le dernier, le « gros » à 74 kg.
Je félicite son tireur.
Le tableau de chasse en photo,
le 1er, le plus gros accusait 74 kg.
un exemplaire de ses petites quenottes,
Mine de rien très pointues.
Le "petit" de 48 kg, pourtant plus léger, avait les mêmes défenses