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Publié : 03 avr. 2009 21:10
par popey-77
Salut,



Voici une pétition : http://www.petitionduweb.com/contre_l_A ... -3613.html



Je vous laisse soin de juger ou non l'utilité de signer, personnellement ma signature ne sera pas sur la pétition en revanche, viens de recevoir une relance d'adhésion de l'ANCGE et je pense que je vais renvoyer le bulletin vierge avec le communiqué de ces derniers portant sur valenciennes et ses participants...

Expliquant en bref :

:arrow: Puisque l'ANCGE, accable les organisateurs et les participants de la manifestation de Valenciennes,

:arrow: Puisque l'ANCGE, semble satisfaite de son travail et semble voir dans les restrictions de monsieur Borloo des avancées récemment obtenues,

:arrow: Puisque la manifestation de Valenciennes aurait été orchestrée par des chasseurs souvent sincères mais sous-informés voire désinformés, je comprends : Que l'ANCGE n'a pas fait ou mal fait son taf puisqu'elle à le devoir d'informer les chasseurs de gibier d'eau.

:arrow: Puisque l’ANCGE se complet dans la calomnie et semble ne pas comprendre les revendications des chasseurs de gibier d'eau,

Au regard de tous cela et dans ces conditions, mon adhésion ne sera pas renouvelé.

Publié : 04 avr. 2009 21:59
par popey-77
Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau



Paris, le 31 mars 2009.

A Messieurs les membres du Conseil d’Administration



Monsieur le Président, cher ami,



La décision de vous adresser cette note a été prise après une longue réflexion, en accord avec le Comité Directeur et quelques uns d’entre vous qui m’ont contacté spontanément.

Vous n’ignorez pas, je pense, ou si vous l’ignoriez, je vous l’apprends, que depuis notre dernière Assemblée Générale durant laquelle, à l’unanimité, nous avons arrêté une ligne de conduite, l’ANCGE et moi-même ne cessons d’être l’objet de critiques.

Que ces critiques se fassent entre nous, à l’interne, et restent entre nous, relève du débat démocratique auquel je me plie bien volontiers. Il n’en va pas de même lorsque ces échanges et divergences internes sont colportés vers des réseaux externes, avant même que nous ayons pu y répondre ou que nous en ayons eu connaissance. Quelquefois aussi, les propos tenus sont agressifs voire virulents, limite injurieux, ce qui n’est pas acceptable.

Je sais que bon nombre d’entre vous rechignent et se refusent à entrer dans un tel jeu où l’ANCGE peut avoir plus à perdre qu’à gagner mais je sais aussi qu’à laisser trop faire ou dire n’importe quoi, nous finirons par être atteints.

Avant d’aller plus avant, permettez moi de retracer les grandes lignes de l’action de l’ANCGE depuis notre dernière Assemblée Générale :

- Comme décidé à l’unanimité, nous sommes allés aux Tables Rondes de la Chasse. Un exercice difficile avec, autour de cette table, des gens qui ne pensaient pas nécessairement comme nous : représentants des mouvements protectionnistes mais aussi, parfois, élus et représentants d’autres modes de chasse. Ce qui est plutôt logique et ce à quoi il fallait s’attendre.

Le débat sur les dates de chasse a été scindé en deux, d’abord à la demande des protectionnistes, puis par manque évident de temps.

Les discussions pour l’ouverture furent âpres. Avec un accord à l’arraché, le samedi 26 juillet 2008 (je manifestais ce jour là au Touquet), précipité par l’imminence d’une ouverture au 02 août sur le DPM (hors Méditerranée).



Accord qui nous faisait gagner 10 jours sur les zones humides intérieures et méditerranéennes mais qui était assorti d’un moratoire sur 3 espèces et d’un recul de l’ouverture du vanneau.

Les cris d’orfraie ont alors fusé : Trahison. Non concertation. Etc… Il me fut reproché d’avoir signé trop vite sans vous avoir tous consultés. J’ai fait depuis amende honorable, ce qui n’empêche pas le même reproche de revenir de façon récurrente, et encore, et encore. Et ce n’est pas fini.

Ces moratoires n’étaient pas justifiés, je vous l’accorde.

D’ailleurs, je peux vous assurer que l’ANCGE l’a dit haut et fort lors des Tables Rondes de la Chasse où ils ont été annoncés et continue à le faire. L’autre option que nous sommes parvenus à écarter prévoyait un moratoire pour 7 espèces (6 limicoles et l’eider). Le vanneau était aussi dans la balance, en plus.

Si donc, la solution retenue ne fut pas parfaite, elle aurait pu être pire d’autant que ces débats ne sont jamais faciles. Une situation insatisfaisante assurément mais un début d’avancée sur les dates et des espèces sur lesquelles il allait falloir se battre. Ce que nous avons commencé à faire aussitôt.



- En réunion de Conseil d’Administration, nous avons à nouveau confirmé, toujours à l’unanimité, le souhait de continuer les Tables Rondes de la Chasse. Ce que j’ai fait.

Au menu, les fermetures et la gouvernance scientifique, un point auquel nous tenions beaucoup.

Nous avons réussi à obtenir un accord sur tous les canards au 10/02, sur lequel les protectionnistes sont ensuite revenus. Blocage total, par contre, notamment de notre part, sur les oies et les limicoles. Pour le Groupe d’Experts sur les Oiseaux et leur Chasse, son installation et ses travaux imminents constituent une grande avancée, conforme à nos attentes. D’autant plus que le ministre a accepté d’inscrire prioritairement à son ordre du jour les dossiers courlis et oie cendrés. Comme l’ANCGE l’avait demandé, pour obtenir un avis scientifique sur ces moratoires que nous contestons.



- Je pense donc, après 10 mois de travaux intenses et tumultueux, menés autour de ces Tables Rondes de la Chasse et en marge, n’avoir pas à rougir de notre bilan ni du chemin parcouru. Des avancées réelles ont été obtenues (validation de la décade de recouvrement notamment, redémarrage de la gouvernance scientifique), des engagements ont été pris sur les points qui fâchent (courlis cendré, oie cendrée entre autres). Au-delà, nous sommes parvenus à débloquer certaines situations figées depuis plusieurs années : Platier d’Oye, Baie de Canche, Baie de Seine. Nous avons encore réussi à faire rouvrir des dossiers qui pourrissent quotidiennement la vie de nos chasseurs et de nos associations : déplacement des huttes et gabions, éjointage, PMA huttes, loyer des baux du DPM,… De même, sur le plan législatif, un projet de Loi Ollier-Bignon devrait régler certaines aberrations : Chasse de nuit en Vendée, droit de marchepied sur le DPF,..

Bien sûr, on peut me reprocher, et quelques uns ne se privent pas de le faire, que certains de ces points ne sont encore qu’à l’état de promesses. J’en conviens, mais il faut bien commencer par quelque chose. Et je ne vois pas d’autre façon efficace de procéder.

Je considère donc, à tort peut-être, mais c’est là à vous de juger, avoir plutôt bien rempli la mission, avec, à mes côtés, tous ceux qui m’ont soutenu et assisté dans cette démarche.

Les critiques et propos acerbes dont je suis actuellement assailli par quelques uns n’en sont que plus inconvenants.



- Une manifestation à Valenciennes a eu lieu, initiée par des anti-ANCGE. Le Bureau qui s’est réuni le 02 mars a néanmoins décidé d’y accorder son soutien. Ce que nous avons fait. Même si nous étions très partagés sur le sujet au point que j’ai préféré ne pas faire voter.

A la veille de ce mouvement, les organisateurs affichaient toute une liste de revendications dont celle-ci : « Les chasseurs et piégeurs de France pensent désormais que les « Tables Rondes » sont des opérations de poudre aux yeux destinées à donner des gages aux amis écolos de Jean Louis BORLOO dans lesquelles Jérôme BIGNON est le jouet d’intérêts politiques et non scientifiques.

Ils appellent leurs responsables cynégétiques nationaux à ne plus y participer. »



L’ANCGE aurait-elle dû se plier à de telles prises de position, extérieures et non-conformes à celles arrêtées en Assemblée Générale ou en Conseil d’Administration ? Je ne le pense pas.

Je me suis ensuite, avec le Comité Directeur, permis de faire un communiqué de presse ANCGE au lendemain de cette manifestation. Je pensais que cela était encore du ressort et de la compétence du Président et du Comité Directeur. Me suis-je trompé ? C’est à vous de me le dire.

Dans ce communiqué (voir pièce-jointe), l’ANCGE annonce vouloir « garder le cap », déplore les « débordements », regrette que les organisateurs de cette manifestation l’ait maintenue en dépit des risques évidents et annoncés. La FNC, critiquée elle aussi, a été bien plus dure (voir son communiqué).

Avec le recul, je pense sincèrement qu’il aurait été préférable de ne pas céder à l’insistance de quelques uns lors de la dernière réunion du Bureau mais n’est-ce pas le rôle de l’ANCGE que de tenter, sans cesse, de concilier tous les courants, mêmes contraires ?



- Depuis ce communiqué, que j’estimais être en droit de diffuser sans l’aval de ces quelques uns, les critiques les plus acerbes pleuvent à nouveau.

« Un Président qui ne chasse pas et ne peut comprendre des passionnés… ».

« Vous êtes la mort de notre association avec vos propos… ».

« Le respect s’impose et le silence de ceux qui n’ont pas osé y participer ».

« Qui va parader à Rambouillet ? ».

« Qui dirige l’ANCGE ? Qui peut se permettre une communication d’une gravité sans conséquence… ».

« Pourquoi ne supprimez vous pas le bureau et les administrateurs puisqu’ils ne servent plus à rien… ».

« Un point où vous avez quand même été très bons en 2 ans, vous avez réussi à écoeurer le reste de nos sympathisants… »

« Il devient urgent qu’ils démissionnent »

« Votre stratégie n’est-elle pas de faire couler l’ANCGE ? Avec de tels comportements, tout porte à le croire … »

« J’attends instamment que les dirigeants de l’ANCGE réagissent et prennent des sanctions lourdes vis-à-vis de l’individu qui a pris la décision de réaliser ce communiqué. »

Et enfin « J’ai le droit de changer d’opinion vu comme ça s’est passé et de le dire haut et fort car je n’ai aucune confiance à Bignon au vu du résultat et qu’on attend toujours (sauf que la pression de la rue, vous avez obtenu un déjeuner avec BORLOO. C’est pas le fruit du hasard et encore moins Bignon). »

J’arrête là mais il y en a beaucoup d’autres.



Vous comprendrez, dans de telles conditions, mes interrogations et mes doutes

Quoique fasse l’ANCGE sous ma présidence, elle n’obtiendrait rien, hormis quelques contraintes supplémentaires, alors que la pression de la rue et ceux qui nous agressent sans cesse feraient tout.

Il est temps d’y réfléchir sérieusement et d’en tirer les conclusions qui s’imposent. D’autant que je sais et reste convaincu que c’est notre méthode qui paye et peut seule payer.

Le mot « démission » a été écrit à plusieurs reprises.

A qui est-il adressé ? A ceux là même qui l’ont utilisé ? A d’autres ?

L’ANCGE a ouvert les portes de son Conseil d’Administration après l’Assemblée Générale tumultueuse de Reims. Y sont entrées des personnes mécontentes du fonctionnement d’alors et bien décidées, à les croire, à faire que les choses changent et bougent dans le bon sens : mieux faire passer le message ANCGE, faire venir de nouveaux adhérents, utiliser ce poids renforcé pour faire avancer nos dossiers et obtenir une meilleure écoute des pouvoirs publics.



Nous avons essayé mais force est de reconnaître l’échec de cette stratégie. Les deux préalables concernant le message ANCGE et la venue de nouveaux adhérents n’ayant pas été remplis, la suite ne pouvait découler de cette voie.

Fort heureusement, l’opportunité des Tables Rondes de la Chasse que nous avons su saisir a permis d’atteindre certains des objectifs et d’être sur le point d’en atteindre d’autres. Nous somme ainsi parvenus à contourner et à compenser les conséquences des mauvais choix de l’après Reims qui auraient pu nous être très préjudiciables.



Il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui notre équipe n’est pas unie ni soudée comme elle devrait l’être. Peut-on même parler d’équipe quand certains tirent sur leur propre camp ?

Chacune des avancées obtenues est éternellement contestée et critiquée au point de ne plus rien apporter des effets bénéfiques qu’elle aurait dû faire naître.

Même « l’affaire » des bagues, grâce auxquelles, je le rappelle pour la énième fois, nous pouvons encore utiliser nos appelants pour la chasse des oiseaux d’eau, revient sans cesse sur le tapis.

Il est temps que tout cela cesse, une bonne fois pour toutes.

Notre prochaine réunion du Conseil d’Administration doit être l’occasion de reconsolider notre équipe, de renforcer les liens qui nous tiennent et de réaffirmer tant nos objectifs que notre stratégie.

Je souhaite très sincèrement pouvoir continuer à œuvrer demain dans le seul intérêt de la chasse du gibier d’eau et de ses adeptes sans avoir à me soucier davantage des sempiternelles contestations intestines minoritaires que de la mission à remplir.

Je souhaite encore que le message porté par l’ANCGE soit repris par chacun de ceux qui ont décidé, volontairement, de faire partie de l’équipe et non l’inverse comme cela se voit aujourd’hui.

Je souhaite enfin que, passés ces instants de turbulence, l’ANCGE rayonne à nouveau de mille feux. Elle a déjà commencé à le faire en ce début 2009 très prometteur, il nous reste ensemble, unis, soudés, à continuer dans cette voie.

Je sais que le renouveau est là, à portée de main. Il ne tient qu’à nous de le concrétiser ensemble pour une chasse du gibier d’eau épanouie et sereine et un usage durable des oiseaux d’eau ainsi que de nos zones humides.

Je compte sur chacun des porteurs du message ANCGE pour cela, convaincu que la voie de l’avenir est là, uniquement là.

Très amicalement.



Le Président



Philippe BETTIG



Bonsoir Président,

Bonsoir a tous,



Voici que je rentre du travail et que je trouve votre mail aux membres du CA de l'ANCGE.

Je vais me permettre de répondre aux différents points de votre courrier. Cette réponse ne sera bien sur que le reflet de mes pensées personnelles. Elle n'engage donc que moi.



Je vous rejoins parfaitement sur plusieurs points, nous avons effectivement choisi et arrêté une ligne de conduite en Assemblée Générale. Il me semble tout a fait cohérent et primordial de s'y tenir. Notre crédibilité s'en ressentirai si nous devions au gré des vents, changer de trajectoire.

Les chantiers que nous avons entrepris sont d'une ampleur importante et le temps nécessaire pour les accomplir est nécessairement long. Il me parait donc tout a fait judicieux de tenir le cap...Les critiques reçues ça et là dans les différents mails ne doivent pas nous éloigner de notre but...La gestion des espaces et donc des espèces !

Faisons fi de tout cela et avançons pour tous les chasseurs de gibier d'eau qui attendent en silence, les fruits de notre travail...



Il faut tout de même se rendre a l'évidence...Les discussions engagées ont apportées des avancées...Et dans de nombreux domaines ! Il est bien évident que nous sommes dans l'obligation de concéder pour gagner. Le principe du "donnant, donnant" prend ici toute sa dimension. Certes, tout n'est pas parfait ! Mais croire ou tenter de faire croire que la position du "guerrier" nous amènera plus, est une utopie, et je le pense sincèrement...Chacun sa technique mais a l'heure des comptes, les chasseurs de gibier d'eau dont je fais partie ne seront pas dupes.

Je pense qu'il nous faut continuer a siéger aux tables rondes. Nous sommes des gens raisonnables, responsables et notre présence est indispensable en tant qu'acteur principal de la chasse au gibier d'eau !



Concernant votre prise de position sur la manifestation de valenciennes, je vous confirme que je faisais partie de ceux qui ne souhaitait pas soutenir ce type d'événements. Certains sites, sur le web, affichait clairement la couleur, et le désir de "casser" notre association s'affichait en pleine lumière.

La voix de certains ce jour là, a forcé la décision, il s'agissait surement d'une erreur...

Les événements qui ont suivis ont malheureusement entachés une nouvelle fois notre image...Ceux ci, desserviront finalement notre cause...

La politique choisie par l'ANCGE, par vous même, celle des "petits pas" nous offre l'avantage d'avancer, doucement mais surement, sans "spectaculaire", n'en déplaise a certains !

Votre communiqué, paraissant si violent a certains, n'était finalement que très "doux" par rapport a celui de la FNC !



Pour finir, cher Président, je pense sincèrement que nous devrions nous concentrer au maximum, sur cette majorité silencieuse, et qui sait elle, reconnaître notre travail. La conciliation apportera plus que la confrontation. Ce temps est révolu !



Enfin, et pour vous donner mon ultime avis, je tenais absolument a vous redire mon soutien en vos actions. Que cette passion qui vous anime, la défense de la chasse au gibier d'eau dans le respect de chacun, ne vous abandonne jamais...



Amicalement

Alain FERRARI