Publié : 21 sept. 2010 07:42
Bonjour,
Je suis chasseur depuis plus de 25 ans. J'ai toujours chassé au sein de l'ACCA de ma petite commune de l'Isère ( 38114 Villard Reculas) qui compte aujourd'hui 10 sociétaires.
Dimanche dernier, l'un de ces derniers s'est rendu au petit (tout petit) jour sur une zone de gagnage connue des bêtes noires. Il a, à ses dires, deviné dans le pré jouxtant un petit ruisseau qu'il surplombait , un sanglier de belle taille qui passait a courte distance et l'a abattu. Ensuite, dans la vingtaine de minutes qui ont suivi le premier tir, il a vu défiler, au pas, une compagnie de bêtes noires et rousses (neuf animaux au total) et en a prélevés, tir après tir, cinq de plus, les derniers tirs (2 coups), perçus par des chasseurs qui quittaient leur domicile, ont été entendus à 6 heures 50 minutes
Le tableau définitif est constitué de 5 laies de plus de 40 Kgs. sur pied et d'un mâle d'une trentaine de Kgs.
Comme je me suis élevé contre ce comportement, en opposition à d'autres membres de l'ACCA, j'aimerais avoir l'avis d'autres chasseurs passionnés de bêtes noires sur ce type de prélèvement :
- Comment un animal aussi méfiant que le sanglier a t-il pu s'exposer ainsi, et de manière prolongée, après le premier tir ?
- Quel est l'impact prévisible sur la compagnie et, plus généralement, sur la reproduction future ?
- Comment vous comporteriez vous si, d'aventure, une telle occurrence se présentait à vous ?
- Bien que cet acte ne constitue, à priori, pas une infraction, sanctionneriez vous, si vous le pouviez, l'auteur de cet acte ?
Il convient de préciser ici que, dans notre commune et alentour (canton de montagne), l'impact de la présence du sanglier est contenu (nous faisons partie d'un GIC sanglier). Les tableaux de chasse des dernières années attestent d'un maintien, voire d'une légère régression de la population présente sur le canton.
J'espère que les réponses que vous ne manquerez pas de m'adresser sur ce blog m'apporteront un éclaircissement, car j'en suis aujourd'hui à douter de ce que nos prédécesseurs ont tenté de nous apprendre sur la gestion des populations de grand gibier et, plus généralement, sur l'éthique de la chasse.
Dans l'attente de tous vos avis.
Bien cordialement de la Saint Hubert.
Je suis chasseur depuis plus de 25 ans. J'ai toujours chassé au sein de l'ACCA de ma petite commune de l'Isère ( 38114 Villard Reculas) qui compte aujourd'hui 10 sociétaires.
Dimanche dernier, l'un de ces derniers s'est rendu au petit (tout petit) jour sur une zone de gagnage connue des bêtes noires. Il a, à ses dires, deviné dans le pré jouxtant un petit ruisseau qu'il surplombait , un sanglier de belle taille qui passait a courte distance et l'a abattu. Ensuite, dans la vingtaine de minutes qui ont suivi le premier tir, il a vu défiler, au pas, une compagnie de bêtes noires et rousses (neuf animaux au total) et en a prélevés, tir après tir, cinq de plus, les derniers tirs (2 coups), perçus par des chasseurs qui quittaient leur domicile, ont été entendus à 6 heures 50 minutes
Le tableau définitif est constitué de 5 laies de plus de 40 Kgs. sur pied et d'un mâle d'une trentaine de Kgs.
Comme je me suis élevé contre ce comportement, en opposition à d'autres membres de l'ACCA, j'aimerais avoir l'avis d'autres chasseurs passionnés de bêtes noires sur ce type de prélèvement :
- Comment un animal aussi méfiant que le sanglier a t-il pu s'exposer ainsi, et de manière prolongée, après le premier tir ?
- Quel est l'impact prévisible sur la compagnie et, plus généralement, sur la reproduction future ?
- Comment vous comporteriez vous si, d'aventure, une telle occurrence se présentait à vous ?
- Bien que cet acte ne constitue, à priori, pas une infraction, sanctionneriez vous, si vous le pouviez, l'auteur de cet acte ?
Il convient de préciser ici que, dans notre commune et alentour (canton de montagne), l'impact de la présence du sanglier est contenu (nous faisons partie d'un GIC sanglier). Les tableaux de chasse des dernières années attestent d'un maintien, voire d'une légère régression de la population présente sur le canton.
J'espère que les réponses que vous ne manquerez pas de m'adresser sur ce blog m'apporteront un éclaircissement, car j'en suis aujourd'hui à douter de ce que nos prédécesseurs ont tenté de nous apprendre sur la gestion des populations de grand gibier et, plus généralement, sur l'éthique de la chasse.
Dans l'attente de tous vos avis.
Bien cordialement de la Saint Hubert.