Publié : 06 déc. 2010 11:45
Il s'agit là d'un esprit d'ouverture qui pousse à la découverte.
Il va de soi que si l'on s'enferme dans ce que l'on pratique déjà, on se sclérose rapidement. Dans l'actualité du forum, on en constate quotidiennement les méfaits.
Or, la chasse qui souffre d'une démographie vieillissante et d'un manque de renouvellement a besoin de démontrer que c'est un monde ouvert, à al portée de tous, avec comme point commun, la Nature.
Force est de constater une évidente réticence à l'évolution, au changement, à la nouveauté.
Je prends comme 1er exemple, la chasse à l'arc.Encore aujourd'hui, alors que c'est officialisé depuis 15 ans, les archers se font parfois railler, se prenant pour des indiens, qu'une flèche ne peut tuer aussi bien qu'une balle, qu'il est facile de faire de l'affût en haut d'un tree-stand, etc ...
Imaginez alors ce que devait subir les archers d'il y a 20 ans alors que leur pratique n'était pas encore officialisée.
Il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une chasse merveilleuse et qui demande énormément d'effort. Dans les battues où je vais, il y a un archer qui prend parfois le fusil. Et lui il prélève, car il a été jusqu'au bout de la démarche de la science de la chasse.
Pourtant, le grincheux arguera toujours que l'arc ne sert à rien, puisque ça fait un bout de temps que l'arme à feu est en usage. La France y est culturellement très attachée. C'est historique, c'est dans son histoire. Il est donc particulièrement difficile de faire accepter autre chose
Le 2e exemple est la chasse à l'épieu.
S'il est interdit de chasser à l'épieu, il est tout à fait autorisé de traquer à l'épieu (tout comme avec la dague - on notera l'aberration de la loi). Il existe une asso de chasseur à l'épieu qui entend légaliser cette pratique.
Alors, là encore, le grincheux affirmera que ce n'est pas une chasse conviviale, qu'on oublie les postés (forcément), qu'il n'y a pas cette fameuse musique, que le sanglier se chasse uniquement avec des courants ...
Mais tout comme la chasse à l'arc, ces pratiquant recèlent d'évidentes qualités et connaissances de la chasse.
Tout d'abord, la condition physique, car difficile de suivre les chiens au coeur du roncier en L200 ou Navarra. Ils vivent une intimité réelle avec le gibier qui lutte pour sa survie, ils en connaissent et anticipent ses réactions. Cette intimité se transcrit également dans la complicité qui les unit à leur meute.
Ces deux modes de chasse ne sont pas meilleurs, mais surtout pas moins bons qu'un autre. L'intolérance et l'ostracisme ne fera jamais progresser la chasse.
Les grincheux oublient que dans d'autre pays, on procède différemment. Que leur façon de faire n'est pas obligatoirement la meilleure. Et qu'au sein même de la France, d''un département à l'autre c'est souvent différent.
C'est d'ailleurs cette variété qui constitue la richesse de la chasse.
Il va de soi que si l'on s'enferme dans ce que l'on pratique déjà, on se sclérose rapidement. Dans l'actualité du forum, on en constate quotidiennement les méfaits.
Or, la chasse qui souffre d'une démographie vieillissante et d'un manque de renouvellement a besoin de démontrer que c'est un monde ouvert, à al portée de tous, avec comme point commun, la Nature.
Force est de constater une évidente réticence à l'évolution, au changement, à la nouveauté.
Je prends comme 1er exemple, la chasse à l'arc.Encore aujourd'hui, alors que c'est officialisé depuis 15 ans, les archers se font parfois railler, se prenant pour des indiens, qu'une flèche ne peut tuer aussi bien qu'une balle, qu'il est facile de faire de l'affût en haut d'un tree-stand, etc ...
Imaginez alors ce que devait subir les archers d'il y a 20 ans alors que leur pratique n'était pas encore officialisée.
Il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une chasse merveilleuse et qui demande énormément d'effort. Dans les battues où je vais, il y a un archer qui prend parfois le fusil. Et lui il prélève, car il a été jusqu'au bout de la démarche de la science de la chasse.
Pourtant, le grincheux arguera toujours que l'arc ne sert à rien, puisque ça fait un bout de temps que l'arme à feu est en usage. La France y est culturellement très attachée. C'est historique, c'est dans son histoire. Il est donc particulièrement difficile de faire accepter autre chose
Le 2e exemple est la chasse à l'épieu.
S'il est interdit de chasser à l'épieu, il est tout à fait autorisé de traquer à l'épieu (tout comme avec la dague - on notera l'aberration de la loi). Il existe une asso de chasseur à l'épieu qui entend légaliser cette pratique.
Alors, là encore, le grincheux affirmera que ce n'est pas une chasse conviviale, qu'on oublie les postés (forcément), qu'il n'y a pas cette fameuse musique, que le sanglier se chasse uniquement avec des courants ...
Mais tout comme la chasse à l'arc, ces pratiquant recèlent d'évidentes qualités et connaissances de la chasse.
Tout d'abord, la condition physique, car difficile de suivre les chiens au coeur du roncier en L200 ou Navarra. Ils vivent une intimité réelle avec le gibier qui lutte pour sa survie, ils en connaissent et anticipent ses réactions. Cette intimité se transcrit également dans la complicité qui les unit à leur meute.
Ces deux modes de chasse ne sont pas meilleurs, mais surtout pas moins bons qu'un autre. L'intolérance et l'ostracisme ne fera jamais progresser la chasse.
Les grincheux oublient que dans d'autre pays, on procède différemment. Que leur façon de faire n'est pas obligatoirement la meilleure. Et qu'au sein même de la France, d''un département à l'autre c'est souvent différent.
C'est d'ailleurs cette variété qui constitue la richesse de la chasse.