Publié : 07 mars 2008 16:28
Dates de chasse des oiseaux d’eau : l’ANCGE lance un appel à la mobilisation générale
La dernière réunion du Bureau de l’ANCGE a été axée sur le problème des dates de chasse etdes promesses non tenues pendant la saison 2007-2008.
Les conclusions de ce débat animé sont les suivantes :
- appeler à la mobilisation générale de tous les chasseurs de gibier d’eau de France,
- faire remonter à tous les niveaux leur fort mécontentement,
- profiter des différentes Assemblées Générales des associations locales ou départementales pour faire adopter une position ferme par les chasseurs présents et leurs représentants,
- associer à ces Assemblées Générales, les associations et/ou départements voisins pour bien faire ressortir l’unité des actions futures et la solidarité forte du monde de la chasse au gibier d’eau,
- rencontrer, à la suite de ces Assemblées Générales, les politiques et responsables départementaux (députés, sénateurs, préfets, Présidents de FDC, …) et leur remettre la motion qui aura été adoptée,
- profiter de cette motion pour mettre en avant la possibilité d’un dialogue constructif (avec amélioration des dates de chasse donc) à l’échelon national avec l’ANCGE et d’opérations sur le terrain à l’échelon local,
- ne pas hésiter à citer en exemple les chasseurs de gibier d’eau girondins ou de Baie de Seine qui ont respectivement occupé le terrain cette année jusqu’au 20/02 et jusqu’au 24/02, de façon remarquablement bien organisée et respectueuse du principe d’usage durable des oiseaux d’eau,
Les motions peuvent s’inspirer de la trame générale suivante avec les adaptations locales nécessaires :
- des promesses ont été faites à l’occasion des dernières élections présidentielles concernant notamment la possibilité de chasser certaines espèces d’oiseaux migrateurs pendant les décades dites de recouvrement théorique (recouvrements possibles à l’ouverture avec la fin de la période de dépendance pour certains oiseaux tardifs, à la
fermeture avec le retour de certains oiseaux précoces),
- le Conseil d’Etat en France et la Commission européenne ont reconnu et affirmé cette possibilité,
- certaines espèces concernées par ces mesures ont un statut de conservation et une dynamique démographique extrêmement favorables (cas du canard chipeau), au point d’entraîner des perturbations et de générer des nuisances par endroits (cas des oies cendrées dont les individus sédentaires hollandais sont soumis à une régulation forte :destruction des nids et des jeunes par dizaine de milliers chaque année),
- l’ANCGE a présenté, durant la saison 2007-2008, plusieurs dossiers permettant d’une part une amélioration des dates d’ouverture à la mi-août dans les marais intérieurs, d’autre part une amélioration des dates de fermetures, partout, jusqu’au 20 ou 29 février selon les espèces,
- contrairement à ce qui avait été promis préélectoralement, contrairement aux possibilités juridiques actuelles (décade de recouvrement, Accord AEWA), contrairement aux données de l’inventaire scientifique communautaire établi (Comité ORNIS 2001), aucune avancée n’a vu le jour en France, ni en août 2007, ni en février 2008,
- cette absence d’avancées est le fait de compromissions inacceptables et peu honorables avec des groupuscules antichasse désireux d’imposer leur idéologie et leurs interdits autrement que par la voie des urnes où ils n’ont aucune chance de succès,
- cette démarche paradoxale est un véritable déni du système démocratique républicain : si ne pas entendre les minorités est une erreur, n’écouter qu’elles, au détriment de la majorité qui s’est exprimée, en est une autre, bien plus grande,
- des actions locales légitimes d’occupation des zones de chasse du gibier d’eau ont été menées avec succès, dans le plus grand calme, en août 2007 comme en février 2008. Celles- ci avaient pour objet le respect des engagements présidentiels, l’application des avancées juridiques et jurisprudentielles sur la base des données scientifiques du
Comité européen ORNIS, la mise en oeuvre des dispositions de l’accord international sur les oiseaux d’eau d’Afrique-Eurasie ratifié par la France et l’Union européenne,
- faute d’avancée réglementaires notables sur les dates de chasse des oiseaux d’eau pour la saison 2008-2009 obtenues par l’ANCGE à l’occasion de ses négociations avec le ministère compétent (MEDAD), ces actions locales seront généralisées à l’ensemble du territoire national,
- les chasseurs de gibier d’eau de l’Association de ……………………….. réunis en Assemblée Générale le ……………………. à …………………….. s’engagent à faire leur cette stratégie de l’ANCGE et à l’appliquer sans faille en août 2008 comme en février 2009,
- ils en informent sans attendre leurs autorités départementales compétentes et demandent à tous leurs élus de relayer cette position unanime, unitaire et solidaire,
- ils se réservent le droit, avec leur Association Nationale représentative, l’ANCGE, de prévoir et d’organiser des rassemblements ou manifestations départementaux et/ou régionaux voire une action d’envergure nationale.
Bien évidemment, chacun peut ne retenir qu’une partie de ces arguments qu’il sera judicieux d’adapter au local.
Tous unis et mobilisés pour une chasse vraie du gibier d’eau en août et février est dorénavant le mot d’ordre des chasseurs de gibier d’eau de France.
La dernière réunion du Bureau de l’ANCGE a été axée sur le problème des dates de chasse etdes promesses non tenues pendant la saison 2007-2008.
Les conclusions de ce débat animé sont les suivantes :
- appeler à la mobilisation générale de tous les chasseurs de gibier d’eau de France,
- faire remonter à tous les niveaux leur fort mécontentement,
- profiter des différentes Assemblées Générales des associations locales ou départementales pour faire adopter une position ferme par les chasseurs présents et leurs représentants,
- associer à ces Assemblées Générales, les associations et/ou départements voisins pour bien faire ressortir l’unité des actions futures et la solidarité forte du monde de la chasse au gibier d’eau,
- rencontrer, à la suite de ces Assemblées Générales, les politiques et responsables départementaux (députés, sénateurs, préfets, Présidents de FDC, …) et leur remettre la motion qui aura été adoptée,
- profiter de cette motion pour mettre en avant la possibilité d’un dialogue constructif (avec amélioration des dates de chasse donc) à l’échelon national avec l’ANCGE et d’opérations sur le terrain à l’échelon local,
- ne pas hésiter à citer en exemple les chasseurs de gibier d’eau girondins ou de Baie de Seine qui ont respectivement occupé le terrain cette année jusqu’au 20/02 et jusqu’au 24/02, de façon remarquablement bien organisée et respectueuse du principe d’usage durable des oiseaux d’eau,
Les motions peuvent s’inspirer de la trame générale suivante avec les adaptations locales nécessaires :
- des promesses ont été faites à l’occasion des dernières élections présidentielles concernant notamment la possibilité de chasser certaines espèces d’oiseaux migrateurs pendant les décades dites de recouvrement théorique (recouvrements possibles à l’ouverture avec la fin de la période de dépendance pour certains oiseaux tardifs, à la
fermeture avec le retour de certains oiseaux précoces),
- le Conseil d’Etat en France et la Commission européenne ont reconnu et affirmé cette possibilité,
- certaines espèces concernées par ces mesures ont un statut de conservation et une dynamique démographique extrêmement favorables (cas du canard chipeau), au point d’entraîner des perturbations et de générer des nuisances par endroits (cas des oies cendrées dont les individus sédentaires hollandais sont soumis à une régulation forte :destruction des nids et des jeunes par dizaine de milliers chaque année),
- l’ANCGE a présenté, durant la saison 2007-2008, plusieurs dossiers permettant d’une part une amélioration des dates d’ouverture à la mi-août dans les marais intérieurs, d’autre part une amélioration des dates de fermetures, partout, jusqu’au 20 ou 29 février selon les espèces,
- contrairement à ce qui avait été promis préélectoralement, contrairement aux possibilités juridiques actuelles (décade de recouvrement, Accord AEWA), contrairement aux données de l’inventaire scientifique communautaire établi (Comité ORNIS 2001), aucune avancée n’a vu le jour en France, ni en août 2007, ni en février 2008,
- cette absence d’avancées est le fait de compromissions inacceptables et peu honorables avec des groupuscules antichasse désireux d’imposer leur idéologie et leurs interdits autrement que par la voie des urnes où ils n’ont aucune chance de succès,
- cette démarche paradoxale est un véritable déni du système démocratique républicain : si ne pas entendre les minorités est une erreur, n’écouter qu’elles, au détriment de la majorité qui s’est exprimée, en est une autre, bien plus grande,
- des actions locales légitimes d’occupation des zones de chasse du gibier d’eau ont été menées avec succès, dans le plus grand calme, en août 2007 comme en février 2008. Celles- ci avaient pour objet le respect des engagements présidentiels, l’application des avancées juridiques et jurisprudentielles sur la base des données scientifiques du
Comité européen ORNIS, la mise en oeuvre des dispositions de l’accord international sur les oiseaux d’eau d’Afrique-Eurasie ratifié par la France et l’Union européenne,
- faute d’avancée réglementaires notables sur les dates de chasse des oiseaux d’eau pour la saison 2008-2009 obtenues par l’ANCGE à l’occasion de ses négociations avec le ministère compétent (MEDAD), ces actions locales seront généralisées à l’ensemble du territoire national,
- les chasseurs de gibier d’eau de l’Association de ……………………….. réunis en Assemblée Générale le ……………………. à …………………….. s’engagent à faire leur cette stratégie de l’ANCGE et à l’appliquer sans faille en août 2008 comme en février 2009,
- ils en informent sans attendre leurs autorités départementales compétentes et demandent à tous leurs élus de relayer cette position unanime, unitaire et solidaire,
- ils se réservent le droit, avec leur Association Nationale représentative, l’ANCGE, de prévoir et d’organiser des rassemblements ou manifestations départementaux et/ou régionaux voire une action d’envergure nationale.
Bien évidemment, chacun peut ne retenir qu’une partie de ces arguments qu’il sera judicieux d’adapter au local.
Tous unis et mobilisés pour une chasse vraie du gibier d’eau en août et février est dorénavant le mot d’ordre des chasseurs de gibier d’eau de France.