Publié : 31 déc. 2010 17:53
voila pourquoi on a cette réputation envers les yeux des citoyens
Dominique Léonard, 47 ans, travaille au château Le Galan à Saint-Laurent-Médoc. Une propriété privée qui s'étend sur 175 hectares de vignes et de forêt. Les terres ne sont pas clôturées, mais des panneaux « chasse gardée » ou « propriété privée » en jalonnent les limites.
Dimanche matin, après avoir tiré la grive, Dominique, qui a la permission de chasser à cet endroit, allait repartir chez lui quand il a entendu corner. En s'approchant, il a vu un 4x4 garé dans la propriété. Un homme, près du véhicule lui a dit avoir égaré son chien de chasse.
« Ça arrive et c'est embêtant pour les propriétaires des chiens », explique l'employé du château. « Bon parfois aussi c'est un prétexte, certains ont toujours de bonnes excuses pour chasser dans une propriété privée ».
Menaces de mort
Il a préféré attendre que le chasseur récupère l'animal. Mais un autre chasseur a surgi, agressif. « D'un air méchant, il m'a accusé d'avoir tiré ou récupéré un lièvre ».
Le lièvre de la discorde. Le ton a monté. « J'allais partir quand il m'a porté un coup de crosse derrière la tête. Je ne m'y attendais pas. J'ai vu quelques étoiles. Il m'a remis un coup dans la figure ». Coincé par terre, le quadragénaire aurait alors encore essuyé des coups de poing et des menaces de mort s'il s'avisait de porter plainte.
« J'ai cru mon heure venue », raconte-t-il, encore ému. Chasseur lui-même, il ne comprend pas ce comportement de violence, ni la passivité du premier chasseur devant la scène.
« Ça ne se fait pas. C'est à cause de gens comme ça qu'on n'est pas bien vu comme chasseur. Heureusement, ce jour-là j'étais tout seul. Parfois j'amène mon fils de 15 ans à la chasse. Qu'est-ce qui ce serait passé s'il avait été là ? Lui aussi aurait été frappé ? »
Mardi soir, l'agresseur présumé, un homme de 41 ans, ouvrier agricole demeurant à Listrac, a été placé en garde à vue. La mesure a été levée le lendemain par le parquet qui suspend sa décision au rapport de médecine légale.
« C'est une position indéfendable », commente le président de la Fédération des chasseurs de la Gironde, Henri Sabarot.
« Nous déplorons de telles actions qui ternissent l'image des chasseurs et demandons que la justice passe. La Fédération envisage de se porter partie civile en cas de procès. »
Dominique Léonard, 47 ans, travaille au château Le Galan à Saint-Laurent-Médoc. Une propriété privée qui s'étend sur 175 hectares de vignes et de forêt. Les terres ne sont pas clôturées, mais des panneaux « chasse gardée » ou « propriété privée » en jalonnent les limites.
Dimanche matin, après avoir tiré la grive, Dominique, qui a la permission de chasser à cet endroit, allait repartir chez lui quand il a entendu corner. En s'approchant, il a vu un 4x4 garé dans la propriété. Un homme, près du véhicule lui a dit avoir égaré son chien de chasse.
« Ça arrive et c'est embêtant pour les propriétaires des chiens », explique l'employé du château. « Bon parfois aussi c'est un prétexte, certains ont toujours de bonnes excuses pour chasser dans une propriété privée ».
Menaces de mort
Il a préféré attendre que le chasseur récupère l'animal. Mais un autre chasseur a surgi, agressif. « D'un air méchant, il m'a accusé d'avoir tiré ou récupéré un lièvre ».
Le lièvre de la discorde. Le ton a monté. « J'allais partir quand il m'a porté un coup de crosse derrière la tête. Je ne m'y attendais pas. J'ai vu quelques étoiles. Il m'a remis un coup dans la figure ». Coincé par terre, le quadragénaire aurait alors encore essuyé des coups de poing et des menaces de mort s'il s'avisait de porter plainte.
« J'ai cru mon heure venue », raconte-t-il, encore ému. Chasseur lui-même, il ne comprend pas ce comportement de violence, ni la passivité du premier chasseur devant la scène.
« Ça ne se fait pas. C'est à cause de gens comme ça qu'on n'est pas bien vu comme chasseur. Heureusement, ce jour-là j'étais tout seul. Parfois j'amène mon fils de 15 ans à la chasse. Qu'est-ce qui ce serait passé s'il avait été là ? Lui aussi aurait été frappé ? »
Mardi soir, l'agresseur présumé, un homme de 41 ans, ouvrier agricole demeurant à Listrac, a été placé en garde à vue. La mesure a été levée le lendemain par le parquet qui suspend sa décision au rapport de médecine légale.
« C'est une position indéfendable », commente le président de la Fédération des chasseurs de la Gironde, Henri Sabarot.
« Nous déplorons de telles actions qui ternissent l'image des chasseurs et demandons que la justice passe. La Fédération envisage de se porter partie civile en cas de procès. »