Publié : 21 févr. 2005 16:59
Salut,
Source AFP du 15/02/2005 Actualité Languedoc
Le parquet de Mende a constaté des "carences significatives" dans la traçabilité des animaux du parc des loups du Gévaudan en Lozère, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Le parc animalier, situé sur la commune de Sainte-Lucie, est épinglé pour le transport non autorisé d'animaux non domestiques protégés, le défaut d'identification des loups détenus en captivité, la non tenue des registres d'entrée et de sortie et l'absence de justificatifs de provenance légale des animaux.
Un délai de six mois a été donné aux responsables du parc, où une centaine de loups vivent en semi-liberté dans des enclos, pour procéder à une mise en conformité avec la réglementation, a précisé le procureur de la République de Mende, Philippe Astruc. Si le parc obtempère, le dossier sera classé sans suite. Dans le cas contraire, le procureur se réserve la possibilité d'engager des poursuites au terme desquelles les peines encourues s'élèvent à six mois de prison et 9.000 euros d'amende.
Ces délits ont été relevés dans le cadre d'une enquête ouverte en décembre 2004 par le parquet de Mende afin de vérifier l'existence éventuelle d'un trafic de têtes de loups. L'enquête n'a pas étayé le soupçon de trafic, a précisé M. Astruc.
Ces investigations faisaient suite à "une rumeur persistante de trafic de têtes de loups naturalisées" et la "circulation de photographies montrant des têtes de loups découpées pouvant accréditer cette suspicion de trafic".
Cordialement,
E.B
PS:Est-ce qu'un délai de six mois aurait été donné aux responsables du parc, si ça avait concerné un élevage de gibier de repeuplement pour la chasse, pour procéder à une mise en conformité avec la réglementation?
Source AFP du 15/02/2005 Actualité Languedoc
Le parquet de Mende a constaté des "carences significatives" dans la traçabilité des animaux du parc des loups du Gévaudan en Lozère, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Le parc animalier, situé sur la commune de Sainte-Lucie, est épinglé pour le transport non autorisé d'animaux non domestiques protégés, le défaut d'identification des loups détenus en captivité, la non tenue des registres d'entrée et de sortie et l'absence de justificatifs de provenance légale des animaux.
Un délai de six mois a été donné aux responsables du parc, où une centaine de loups vivent en semi-liberté dans des enclos, pour procéder à une mise en conformité avec la réglementation, a précisé le procureur de la République de Mende, Philippe Astruc. Si le parc obtempère, le dossier sera classé sans suite. Dans le cas contraire, le procureur se réserve la possibilité d'engager des poursuites au terme desquelles les peines encourues s'élèvent à six mois de prison et 9.000 euros d'amende.
Ces délits ont été relevés dans le cadre d'une enquête ouverte en décembre 2004 par le parquet de Mende afin de vérifier l'existence éventuelle d'un trafic de têtes de loups. L'enquête n'a pas étayé le soupçon de trafic, a précisé M. Astruc.
Ces investigations faisaient suite à "une rumeur persistante de trafic de têtes de loups naturalisées" et la "circulation de photographies montrant des têtes de loups découpées pouvant accréditer cette suspicion de trafic".
Cordialement,
E.B
PS:Est-ce qu'un délai de six mois aurait été donné aux responsables du parc, si ça avait concerné un élevage de gibier de repeuplement pour la chasse, pour procéder à une mise en conformité avec la réglementation?