Publié : 18 mai 2012 15:34
Besoin de douce rêverie. Ce serait mon 13 mai* à moi. Bien sur je me suis réveillé un peu tard et j’ai du encore procéder à quelques tâches urgentes, comme accorder trente minutes à la batterie de l’appareil photo, qui en a grand besoin. Puis j’ai enfin quitté la vallée et pris de la hauteur. L’air est doux, et ma fainéantise matinale mériterait reproche, mais du temps, je n’ai pas la clé pour y remédier ... Voir des animaux sera une gageure, et je photographie quelques fleurs, sans retrouver de touffe de gentiane printanière, assez rare. Quelques crottes de mouflon aussi, bien que je sache que si le mouflon fait la crotte, l’inverse ne se vérifie pas toujours.
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Un jeune cerf, que j’ai pris d’abord pour une brebis ( mes yeux, bordel !) avant de le trouver dans les jumelles s’éloigne de moi, ayant perçu mes mouvements … je me laisse choir, dans la seule zone humide cent mètres à la ronde, mais rien n’y fait, il s’éloigne. Ma zone de ballade est le premier massif à gauche sur la photo.
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La montée se fait plus raide et je ralentis tout en biaisant, je vais toucher une plaque de neige et je photographie les tunnels que créent les campagnols terrestres, en m’interrogeant sur les nécessités de ces constructions : est-ce le seul moyen de se débarrasser de la terre extraite sous le poids du manteau neigeux, ou est-ce pour éviter le contact de la neige ?
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J’ai atteint la bonne hauteur, vers 1400 m ou un peu moins, et je quitte la rêverie pour un peu plus d’attention, car c’est une zone que les mouflons adorent, lorsqu’ils sont par là. Je manque de me faire voir quand je découvre trois mâles. Puis des brebis, des agneaux, et de jeune smâles
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Bingo ! Si ce jeune cerf me rembourse des calories dépensées aujourd’hui, et de quelques douleurs demain, ces mouflons me paient au centuple. Lové dans les caillasses, j’observe, je photographie et je filme, je rêvasse, je mange mes pains au chocolat. Un boucan d’enfer me fait sursauter quand un grand corbeau me découvre alors qu’il allait atterrir sur mon rocher et fait un 90 degrés en catastrophe.
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Et cerise sur le gâteau je profite quelques minutes de ce magnifique oiseau qui vient se poser tout près de moi. Vous l’avez bien sur identifié. Mais le résineux ?
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Je filme parcimonieusement les mouflons, mais la batterie demande bientôt grâce. Juste après, j’ai droit à la têtée attendrissante et tonique, sans pouvoir la mettre en boîte ! Certaines brebis sont en piètre état physique, me semble t’il. La fin de l’hiver très dure les a secouées.
Une journée réussie comme j'aime.
WH
*Date traditionnelle de montée des vaches salers dans les estives.
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Un jeune cerf, que j’ai pris d’abord pour une brebis ( mes yeux, bordel !) avant de le trouver dans les jumelles s’éloigne de moi, ayant perçu mes mouvements … je me laisse choir, dans la seule zone humide cent mètres à la ronde, mais rien n’y fait, il s’éloigne. Ma zone de ballade est le premier massif à gauche sur la photo.
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La montée se fait plus raide et je ralentis tout en biaisant, je vais toucher une plaque de neige et je photographie les tunnels que créent les campagnols terrestres, en m’interrogeant sur les nécessités de ces constructions : est-ce le seul moyen de se débarrasser de la terre extraite sous le poids du manteau neigeux, ou est-ce pour éviter le contact de la neige ?
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J’ai atteint la bonne hauteur, vers 1400 m ou un peu moins, et je quitte la rêverie pour un peu plus d’attention, car c’est une zone que les mouflons adorent, lorsqu’ils sont par là. Je manque de me faire voir quand je découvre trois mâles. Puis des brebis, des agneaux, et de jeune smâles
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Bingo ! Si ce jeune cerf me rembourse des calories dépensées aujourd’hui, et de quelques douleurs demain, ces mouflons me paient au centuple. Lové dans les caillasses, j’observe, je photographie et je filme, je rêvasse, je mange mes pains au chocolat. Un boucan d’enfer me fait sursauter quand un grand corbeau me découvre alors qu’il allait atterrir sur mon rocher et fait un 90 degrés en catastrophe.
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Et cerise sur le gâteau je profite quelques minutes de ce magnifique oiseau qui vient se poser tout près de moi. Vous l’avez bien sur identifié. Mais le résineux ?
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Je filme parcimonieusement les mouflons, mais la batterie demande bientôt grâce. Juste après, j’ai droit à la têtée attendrissante et tonique, sans pouvoir la mettre en boîte ! Certaines brebis sont en piètre état physique, me semble t’il. La fin de l’hiver très dure les a secouées.
Une journée réussie comme j'aime.
WH
*Date traditionnelle de montée des vaches salers dans les estives.