Publié : 22 avr. 2005 08:37
Salut à tous,
En voyant les messages sur les vetetistes et leurs doléances sur le
comportement des chasseurs, cela me rappelle un fait divers, qui s'était
déroulé dans le Gard il y a quelques années.
Prés de Nîmes, il y a un camp militaire "Camp des Garrigues".
L'armée loue son territoires aux chasseurs, lorsqu'ils ne s'entraînent pas.
Malgré que le terrain soit largement balisé par des panneaux d'interdiction
de rentrer dans le camp (on comprend d'ailleurs pourquoi), un vetetiste
bravant
toutes les interdictions, décide quand même, d'aller y faire un tour.
Ce qui devait arriver, arriva, le vetetiste pris une balle dans le guidon,
qui le blessa au genoux (éclat de fer du guidon).
Heureusement pour l'amoureux de la randonnée en bicyclette se n'était pas
une
balle militaire, mais une balle d'affreux chasseur...qui pratiquait son
loisir en en toute légalité sur un terrain sur lequel, il n'aurait jamais du
se
trouver puisque interdit d'accès, sauf aux chasseurs qui paient ce droit à
l'état.
Grosse photo (couleur) dans le Midi-Libre sur l'infortuné vetetiste, qui
s'épancha largement dans les colonnes du journal depuis son lit d'hôpital,
sur sa douloureuse mésaventure, sur le comportement des méchants chasseurs,
promettant de porter l'affaire devant les tribunaux, ce qui fut fait.
Résultat, l'expertise balistique de la gendarmerie, ainsi que l'enquête,
démontra que de là ou se trouvait le tireur, il ne pouvait pas voir le
cycliste, qui se trouvait dans la ligne d'un sanglier (pas de bol!), dans
une zone ou il n'avait pas le droit d'être, enfreignant toutes les règles de
sécurité, de droit de la propriété etc.
Le plaignant perdit contre les chasseurs, et fut débouté de toutes ses
demandes.
Morale de l'histoire? A chacun d'en penser ce qu'il veut...
Pour moi, la seule chose qui me choque, c'est que la presse, ne parla
pratiquement pas des suites de la plainte du vetetiste qui lui fut
défavorable.
Étant donné la campagne de presse très anti-chasse, provoqué par ce
malheureux incident, venant juste avant ou après un la mort d'un
automobiliste qui roulait sur un chemin de campagne, annoncé et présenté
comme un nouvel accident de chasse, qui s'averra après enquête être un crime
passionnel déguisé en accident (l'amant avait tué le mari), la presse fut
très brève, et peu loquace quand il s'agit de rétablir la vérité (surtout
quand elle est favorable aux chasseurs).
Cordialement,
E.Benoît.
Chasseur, mais pas amateur de vélo, car Coluche disait :"c'est dur le vélo,
qu'est-qu'il faut être con pour faire ce sport!"
En voyant les messages sur les vetetistes et leurs doléances sur le
comportement des chasseurs, cela me rappelle un fait divers, qui s'était
déroulé dans le Gard il y a quelques années.
Prés de Nîmes, il y a un camp militaire "Camp des Garrigues".
L'armée loue son territoires aux chasseurs, lorsqu'ils ne s'entraînent pas.
Malgré que le terrain soit largement balisé par des panneaux d'interdiction
de rentrer dans le camp (on comprend d'ailleurs pourquoi), un vetetiste
bravant
toutes les interdictions, décide quand même, d'aller y faire un tour.
Ce qui devait arriver, arriva, le vetetiste pris une balle dans le guidon,
qui le blessa au genoux (éclat de fer du guidon).
Heureusement pour l'amoureux de la randonnée en bicyclette se n'était pas
une
balle militaire, mais une balle d'affreux chasseur...qui pratiquait son
loisir en en toute légalité sur un terrain sur lequel, il n'aurait jamais du
se
trouver puisque interdit d'accès, sauf aux chasseurs qui paient ce droit à
l'état.
Grosse photo (couleur) dans le Midi-Libre sur l'infortuné vetetiste, qui
s'épancha largement dans les colonnes du journal depuis son lit d'hôpital,
sur sa douloureuse mésaventure, sur le comportement des méchants chasseurs,
promettant de porter l'affaire devant les tribunaux, ce qui fut fait.
Résultat, l'expertise balistique de la gendarmerie, ainsi que l'enquête,
démontra que de là ou se trouvait le tireur, il ne pouvait pas voir le
cycliste, qui se trouvait dans la ligne d'un sanglier (pas de bol!), dans
une zone ou il n'avait pas le droit d'être, enfreignant toutes les règles de
sécurité, de droit de la propriété etc.
Le plaignant perdit contre les chasseurs, et fut débouté de toutes ses
demandes.
Morale de l'histoire? A chacun d'en penser ce qu'il veut...
Pour moi, la seule chose qui me choque, c'est que la presse, ne parla
pratiquement pas des suites de la plainte du vetetiste qui lui fut
défavorable.
Étant donné la campagne de presse très anti-chasse, provoqué par ce
malheureux incident, venant juste avant ou après un la mort d'un
automobiliste qui roulait sur un chemin de campagne, annoncé et présenté
comme un nouvel accident de chasse, qui s'averra après enquête être un crime
passionnel déguisé en accident (l'amant avait tué le mari), la presse fut
très brève, et peu loquace quand il s'agit de rétablir la vérité (surtout
quand elle est favorable aux chasseurs).
Cordialement,
E.Benoît.
Chasseur, mais pas amateur de vélo, car Coluche disait :"c'est dur le vélo,
qu'est-qu'il faut être con pour faire ce sport!"