Publié : 08 nov. 2004 09:12
salut les amis,
des week-ends comme ça j'ai du mal à croire qu'il y en aura plus d'un dans mavie
je vais tout raconter:
vendredi, après les cours, départ de Paris à 16h35, arrivée à saint Germain Laval mon village préféré, mon sanctuaire, le repère des chasseurs, vers 21h10. Sans avoir bouffé, bien explosé par les heures de voitures, je rejoins mon père et mon oncle, avec lesquels je forme le clan des chasseurs. après un repas sympathique, et une petite tasse remplie de mirabelle(le digestif ça fait pas de mal pour dormir... )
samedi, "la journée"...
reveil 8h00, ptit-dej' et compagnie.
arrivée sur notre lieu de chasse vers 9h00:compte-rendu du garde qui nous met déja l'eau à la bouche en nous disant:
-sur l'étang, 150 canards, et du beau canard savage, surement un sanglier dans les joncs
-dans les grands bois, rien...en revanche, dans un petit bois séparé des étangs par un grand pré, les piqueux nous donnent à 80% 7-8 sangliers...
à la bonn heure, on commence par les canards sur le grand étang, on laisse le sanglier de l'étang tranquille, et ensuite on s'attaque à la petite bande de cochons
pour le canard, ça commence mal, les 150 canards se barrent avant même que je sois au poste ...ça commence bien...
heureusement, des souchets(sur ce coup là, pas très lucides) veulnt absolument se poser sur l'étang je finis par en décrocher une cane, premiere cane souchet pour bibi!!
pendant ce temps là, le sanglier de létang se fait voir à un poste.il se ballade pres des fusils avec une volonté evidente d'éloigner les fusils de l'étang.Les consignes etant claires, elle ne risquait rien, nous étions tous à plomb...
tableau après une demi-heure à l'étang, 2 canes souchets, une cane siffleur, et deux foulques...pour 13 chasseurs j'ai vu mieux...
cette fois on se poste au fameux bois...
avec deux chasseurs avec carabines qui m'entourent, je me trouve au milieu de la ligne qui surveille le pré qui mène à l'étang...
nous avons le vent dans le dos, glacial qui me congèle, et qui surtout peut reveler notre présence aux sangliers qui s'approcheraient de nous eventuellement.
Ce bois etait tres clairsemé jusqu'à 15 metres devant moi, après, c'était un roncier pas possible, dans lequel seuls les chiens pouvaient fouiller.
il fallait donc compter sur les chiens qui furent vraiment à la hauteur;ils nous ont fait partir les sangliers un par un...le top
au bout d'un quart d'heure, on entend les premiers coups de feux, trois exactement, on apprendra par la suit que l'ami jacques aura raté de trois balles(il a eu le temps de recharger!!) un cochon estimé à 110kgs ...
bref encore un jacques qui rate ouais bon c'est vrai elle était facile
un quart d'heure plus tard je vois un renard qui se profile directement vers moi....il passe la ligne et je tire les deux brennekes, en même temps que mon voisin bruno, lui envoie ces trois pruneaux de sa carabine.
résultat, un beau concert de tirs, un renard qui a fait 3 zigs et 2 zags, qui n'a jamaiss eu aussi peur de sa vie, qui s'en réchappe mais qui, à mon avis, va finr cardiaque
bon, le totof sur le coup il est looser et il continue de rater à balles...
dix minutes plus tard, on entend successivement dans la voix des rabatteurs"cochon , attention en bas, cochon, attention en bas" ...
sachant que j'entend les chiens qui se rapprochent en plus, j'ai les guibolles qui flageolent et me concentre pour percevoir dans la partie clairsemée, le premier groin qui sortirait du buisson...
les chiens continuent d'aboyer, mais ils semblent à l'arret...le cochon est surement en train de sentitr alors qu'on a toujours le vent dans le dos...c'est pas bon tout ça...
enfin je le vois, cette fois, il court, il fait un raffut pas possible, je me colle à mon arbre, il va sortir à 7-8 metres de moi en plein pré, c'est obligé! il est lancé, personne pourra l'arreter, à moins que....
collé à mon arbre, je le vois deux metres avant la ligne des fusils, j'épaule de suit et je ne lui laisse pas le temps de faire 10 metres que ma première brenneke le fait se tomber et déraper sur 3 metres, avec la vitesse emmagazinée...
alors là je me sens perdu, tof-cochon, cochon-tof, nan c'est pas possible...
il reste allongé deux secondes et viens me reveiller lorsqu'il se met sur ses pattes avant et traine tout le reste, paralysée par la balle de colone qu'il vient de recevoir.seulement, les chiens lui tombent dessus, et je ne peux plus tirer avec mon fusil, et je n'ai vraiment pas les épaules pour daguer un cochon.
il tire quatre chiens qui le mordent à l'arrière, rien qu'avec ces deux pattes de devant....heureusement, un rabatteur, sors sa dague, et aprés avoir évité les coups de hure de la bestiole,réussit à le tuer en lui enfonçant un double décimetre de lame....il m'annoncera plus tard qu'il n'a jamais eu sanglier plus dur à daguer, avec les muscles qu'il avait....
je vais voir ma bestiole et comprends l'inquiétude des rabatteurs pour leurs chiens, vous allez comprendre aussi:
belle bestiole, hein?
95 kgs, des défenses qui indiquent un age de 3-4 ans, et juste pour information, ma brenneke n'est pas ressortie alors que j' l'ai tiré à 10 metres.....et en plus j'ai rarement vu plus couillu!
et voilà l'autre photo:
alors, ils sont pas beaux ces deux males??? totof et dédé!
vous vous rendez peut-être pas compte de la taille de la bestiole, mais c'est parce que je fais 1,95 metres pour un quintal!!!!
j'ai cru que la branche sur laquelle on accroche tous les sangliers morts pour la découpe ne tiendrait jamais avec lui...il touchait par terre..
vous allez rire, mais je me suis dit peu après:
jojo34 et moi, ça fait 1-1 maintenant
c'est mon premier, et j'ai fait fort sur ce coup là...
bref une fois la bestiole morte et moi à peu-près pareil, la chasse pouvait reprendre.Il devait reste encore cinq betes dans le gros buisson, et à nouveaux, les chiens se font entendre, et se rapprochent.ça va pas recommencer quand même!!! à nouveau, je vois un sanglier mais il se dirige vers le tueur de sangliers de la bande, et ça loupe pas, cette laie de 60 kgs prend un premier coup, et boule..elle s'agite encore et, cette fois, reçoit une deuxième balle qui la laisse sur place morte...
un autre cochon se fait tiré sur une autre ligne, mais est raté, puis le garde sonne la fin de traque, car avec deux grosses bestioles comme celles-ci, il valait mieux s'arreter....
bref, on découpe, et on peut passer à table vers 15h30, et oui ça prend du temps.on déjeune à l'arrache, pour étre au bord de l'étang à 17h00.
la passe sera magnifique, tableau:
6 sarcelles d'hiver, 5 colverts,un couple de chipeaus,deux canes milouins(dont une pour bibi), bref de quoi ravir les yeux et les papilles de tous..
c'est plein d'images dans la tête que je revasse comme un couillon debout mais la soirée se finit chez l'ami jo, qui m'offre au diner quelque chose qui me repoussait mais s'est avéré finalement délicieux:
le foie, le coeur, et les rognons de mon sanglier,bien cuits, revenus à l'huile avec de l'aïl et des herbes, le tout accompagné d'un saint-emilion 88(franchement loin d'être dégueu... ), et en fin de repas d'un marc de bourgogne exceptionnel!
bref l'ami jo voulait me mettre en bonne condition pour la chasse de dimanche à laquelle il nous a convié...
à cette chasse, il y avait un bois tres long avec tres peu de fusils.
j'avais devant moi le bois, derriere moi, la plaine à perte de vue, avec toujours mon fusil et mes brennekes...
un brocard sort à 40 metres de moi mais a la bonne idée de passer derrieremoi à 30 metres en plein travers, pan première balle, j'ai tué une haie!, deuxième balle mon brocard boule, encore une balle de colonne.
je fus donc obligé d'abreger ses souffraces au plus vite...
je venais de faire le dimanche mon premier brocard, après mon premier cochon la veille!
il faut croire que j'avais rellement un bol pas possible puisqu'à la deuxième traque, un autre brocard me passa pareil à 25 metres, mais plus de bracelets!!!
mais un me suffisait largement comme ça, d'ailleurs voilà sa photo:
enfin bon,c'était magnifique comme vous pouvez le voir, et le fait de refaire 5 heures de bagnoles m'a achevé et je vous raconte l'un des plus beaux week-end de chasse qui soit seulement aujourd'hui, et je peux vous dire qu'en l'écrivant, j'ai des images toutes plus belles les unes que les autres qui me reviennent et que je ne veux pas oublier!!!
Aller, A+ les amis!
des week-ends comme ça j'ai du mal à croire qu'il y en aura plus d'un dans mavie
je vais tout raconter:
vendredi, après les cours, départ de Paris à 16h35, arrivée à saint Germain Laval mon village préféré, mon sanctuaire, le repère des chasseurs, vers 21h10. Sans avoir bouffé, bien explosé par les heures de voitures, je rejoins mon père et mon oncle, avec lesquels je forme le clan des chasseurs. après un repas sympathique, et une petite tasse remplie de mirabelle(le digestif ça fait pas de mal pour dormir... )
samedi, "la journée"...
reveil 8h00, ptit-dej' et compagnie.
arrivée sur notre lieu de chasse vers 9h00:compte-rendu du garde qui nous met déja l'eau à la bouche en nous disant:
-sur l'étang, 150 canards, et du beau canard savage, surement un sanglier dans les joncs
-dans les grands bois, rien...en revanche, dans un petit bois séparé des étangs par un grand pré, les piqueux nous donnent à 80% 7-8 sangliers...
à la bonn heure, on commence par les canards sur le grand étang, on laisse le sanglier de l'étang tranquille, et ensuite on s'attaque à la petite bande de cochons
pour le canard, ça commence mal, les 150 canards se barrent avant même que je sois au poste ...ça commence bien...
heureusement, des souchets(sur ce coup là, pas très lucides) veulnt absolument se poser sur l'étang je finis par en décrocher une cane, premiere cane souchet pour bibi!!
pendant ce temps là, le sanglier de létang se fait voir à un poste.il se ballade pres des fusils avec une volonté evidente d'éloigner les fusils de l'étang.Les consignes etant claires, elle ne risquait rien, nous étions tous à plomb...
tableau après une demi-heure à l'étang, 2 canes souchets, une cane siffleur, et deux foulques...pour 13 chasseurs j'ai vu mieux...
cette fois on se poste au fameux bois...
avec deux chasseurs avec carabines qui m'entourent, je me trouve au milieu de la ligne qui surveille le pré qui mène à l'étang...
nous avons le vent dans le dos, glacial qui me congèle, et qui surtout peut reveler notre présence aux sangliers qui s'approcheraient de nous eventuellement.
Ce bois etait tres clairsemé jusqu'à 15 metres devant moi, après, c'était un roncier pas possible, dans lequel seuls les chiens pouvaient fouiller.
il fallait donc compter sur les chiens qui furent vraiment à la hauteur;ils nous ont fait partir les sangliers un par un...le top
au bout d'un quart d'heure, on entend les premiers coups de feux, trois exactement, on apprendra par la suit que l'ami jacques aura raté de trois balles(il a eu le temps de recharger!!) un cochon estimé à 110kgs ...
bref encore un jacques qui rate ouais bon c'est vrai elle était facile
un quart d'heure plus tard je vois un renard qui se profile directement vers moi....il passe la ligne et je tire les deux brennekes, en même temps que mon voisin bruno, lui envoie ces trois pruneaux de sa carabine.
résultat, un beau concert de tirs, un renard qui a fait 3 zigs et 2 zags, qui n'a jamaiss eu aussi peur de sa vie, qui s'en réchappe mais qui, à mon avis, va finr cardiaque
bon, le totof sur le coup il est looser et il continue de rater à balles...
dix minutes plus tard, on entend successivement dans la voix des rabatteurs"cochon , attention en bas, cochon, attention en bas" ...
sachant que j'entend les chiens qui se rapprochent en plus, j'ai les guibolles qui flageolent et me concentre pour percevoir dans la partie clairsemée, le premier groin qui sortirait du buisson...
les chiens continuent d'aboyer, mais ils semblent à l'arret...le cochon est surement en train de sentitr alors qu'on a toujours le vent dans le dos...c'est pas bon tout ça...
enfin je le vois, cette fois, il court, il fait un raffut pas possible, je me colle à mon arbre, il va sortir à 7-8 metres de moi en plein pré, c'est obligé! il est lancé, personne pourra l'arreter, à moins que....
collé à mon arbre, je le vois deux metres avant la ligne des fusils, j'épaule de suit et je ne lui laisse pas le temps de faire 10 metres que ma première brenneke le fait se tomber et déraper sur 3 metres, avec la vitesse emmagazinée...
alors là je me sens perdu, tof-cochon, cochon-tof, nan c'est pas possible...
il reste allongé deux secondes et viens me reveiller lorsqu'il se met sur ses pattes avant et traine tout le reste, paralysée par la balle de colone qu'il vient de recevoir.seulement, les chiens lui tombent dessus, et je ne peux plus tirer avec mon fusil, et je n'ai vraiment pas les épaules pour daguer un cochon.
il tire quatre chiens qui le mordent à l'arrière, rien qu'avec ces deux pattes de devant....heureusement, un rabatteur, sors sa dague, et aprés avoir évité les coups de hure de la bestiole,réussit à le tuer en lui enfonçant un double décimetre de lame....il m'annoncera plus tard qu'il n'a jamais eu sanglier plus dur à daguer, avec les muscles qu'il avait....
je vais voir ma bestiole et comprends l'inquiétude des rabatteurs pour leurs chiens, vous allez comprendre aussi:
belle bestiole, hein?
95 kgs, des défenses qui indiquent un age de 3-4 ans, et juste pour information, ma brenneke n'est pas ressortie alors que j' l'ai tiré à 10 metres.....et en plus j'ai rarement vu plus couillu!
et voilà l'autre photo:
alors, ils sont pas beaux ces deux males??? totof et dédé!
vous vous rendez peut-être pas compte de la taille de la bestiole, mais c'est parce que je fais 1,95 metres pour un quintal!!!!
j'ai cru que la branche sur laquelle on accroche tous les sangliers morts pour la découpe ne tiendrait jamais avec lui...il touchait par terre..
vous allez rire, mais je me suis dit peu après:
jojo34 et moi, ça fait 1-1 maintenant
c'est mon premier, et j'ai fait fort sur ce coup là...
bref une fois la bestiole morte et moi à peu-près pareil, la chasse pouvait reprendre.Il devait reste encore cinq betes dans le gros buisson, et à nouveaux, les chiens se font entendre, et se rapprochent.ça va pas recommencer quand même!!! à nouveau, je vois un sanglier mais il se dirige vers le tueur de sangliers de la bande, et ça loupe pas, cette laie de 60 kgs prend un premier coup, et boule..elle s'agite encore et, cette fois, reçoit une deuxième balle qui la laisse sur place morte...
un autre cochon se fait tiré sur une autre ligne, mais est raté, puis le garde sonne la fin de traque, car avec deux grosses bestioles comme celles-ci, il valait mieux s'arreter....
bref, on découpe, et on peut passer à table vers 15h30, et oui ça prend du temps.on déjeune à l'arrache, pour étre au bord de l'étang à 17h00.
la passe sera magnifique, tableau:
6 sarcelles d'hiver, 5 colverts,un couple de chipeaus,deux canes milouins(dont une pour bibi), bref de quoi ravir les yeux et les papilles de tous..
c'est plein d'images dans la tête que je revasse comme un couillon debout mais la soirée se finit chez l'ami jo, qui m'offre au diner quelque chose qui me repoussait mais s'est avéré finalement délicieux:
le foie, le coeur, et les rognons de mon sanglier,bien cuits, revenus à l'huile avec de l'aïl et des herbes, le tout accompagné d'un saint-emilion 88(franchement loin d'être dégueu... ), et en fin de repas d'un marc de bourgogne exceptionnel!
bref l'ami jo voulait me mettre en bonne condition pour la chasse de dimanche à laquelle il nous a convié...
à cette chasse, il y avait un bois tres long avec tres peu de fusils.
j'avais devant moi le bois, derriere moi, la plaine à perte de vue, avec toujours mon fusil et mes brennekes...
un brocard sort à 40 metres de moi mais a la bonne idée de passer derrieremoi à 30 metres en plein travers, pan première balle, j'ai tué une haie!, deuxième balle mon brocard boule, encore une balle de colonne.
je fus donc obligé d'abreger ses souffraces au plus vite...
je venais de faire le dimanche mon premier brocard, après mon premier cochon la veille!
il faut croire que j'avais rellement un bol pas possible puisqu'à la deuxième traque, un autre brocard me passa pareil à 25 metres, mais plus de bracelets!!!
mais un me suffisait largement comme ça, d'ailleurs voilà sa photo:
enfin bon,c'était magnifique comme vous pouvez le voir, et le fait de refaire 5 heures de bagnoles m'a achevé et je vous raconte l'un des plus beaux week-end de chasse qui soit seulement aujourd'hui, et je peux vous dire qu'en l'écrivant, j'ai des images toutes plus belles les unes que les autres qui me reviennent et que je ne veux pas oublier!!!
Aller, A+ les amis!