Publié : 03 févr. 2009 21:50
Bonsoir,
J'ai cherché dans plusieurs rubriques mais je n'ai pas trouvé mon bonheur alors dites moi si il existe déjà un sujet pour ça.
En attendant je me lance. En seulement 6 années de chasse j'ai vécu un grand nombre de moments de chasse forts en émotion mais aussi pas mal de situations drôles, inédites voir même tordantes...
Je pense que nous avons tous des histoires qui lorsqu'on y repense même plusieurs années après nous font toujours sourire voir mourir de rire, vous savez ces histoires qui ressortent toujours lors des repas de chasses...
Je vais vous en raconter une qui m'est arrivé pour mon 3ème permis, je pense que c'est ma perle.
Je chassais ce jour là avec mon grand père, mon oncle et un amis.
C'était le dernier jour d'ouverture du lièvre et seule mon grand père n'avait pas fait, il n'en avait même pas tiré un seul.
Fin de cette dernière journée, nous rentrions à la maison dépité pou notre ayeul. Le peux de temps qui nous restait à chasser nous mettions tout en oeuvre pour mettre les chiens sur une piste qui aurait permis à mon papi de tirer au moins un lièvre cette saison.
Tout à coup alors que nous étions tous les 4 en ligne dans un chaume j'aperçoit deux énormes gobilles exorbitées me fixant. Elle était là, tapis de tout son long dans le sens des chaumes, les oreilles collées au corps prête à bondir.
ENFIN une occasion unique de faire tirer son lièvre à mon grand père!!!
Les chiens sont loin, fatigué et ne semblent pas être sur la moindre piste, je passe à coté du lièvre et m'éloigne sans tourner la tête comme si de rien n'était, j'appel alors mes 3 compères et leur explique la situation.
Nous échafaudons alors un plan....
C'est décidé je vais essayer de l'attraper en lui sautant dessus pour la relâcher devant mon grand père.
Notre amis et mon oncle s'éloignent et posent leur fusil pour bien montrer à mon grand père qu'il a tout son temps pour tirer, mon grand père jubile déja...
Je quitte ma chemise pour m'en servir comme d'un filet, j'arrive doucement devant le lièvre, torse nue d'un pas nonchalant sans le regarder dans les yeux, mon grand père est 2 mètres derrière moi, la pression monte...
Arrivé à un mètre du capucin je lui bondit dessus et arrive inextrémis à le bloquer par terre sous ma chemise. J'enroule le lièvre dans mon gilet et le tien fortement contre mon torse seul les pattes arrières dépassent du gilet. Fière comme artaban j'éxhibe ma prise et me retourne pour la relacher dans les pieds de mon grand père. C'est à ce moment que nos 2 chiennes qui s'étaient rapprochées, comprennent enfin le manège et me sautent dessus
S'en suit un cafouillage général, le lièvre ce débat me griffe bien le torse et les bras, sous la douleur je le relâche au milieu des chiens aussi surpris que lui
Tous 3 repartent à 100 à l'heure par la plaine, sous les yeux incrédules de mon grand père qui ne put tirer un seul coup de feux.
Je vous laisse imaginer l'hilarité des 2 observateurs ainsi que ma déception qui fut comme pour mon papi très très vite suivit par une énorme crise de fous rire
Bilan des courses, j'en suis quites pour de bonnes griffures qu'il a fallut expliquer à ma copine.... Les chiens ont mené ce lièvre durant près de 2h30 ce qui nous a valu une bonne attente de nuit près des voitures et mon grand père n'avait finalement pas pu tirer de lièvre cette année.
Je sais ce que vous allez me dire, c'est bien fait pour nous à vouloir le tirer trop "facile" on en a oublié l'étique qui aurait voulu que nous le laissions lever par les chiens et vous aurez sûrement raison mais si c'était à revivre je signe tout de suite car ce lièvre nous sommes certain de nous en souvenir toute notre vie.
J'ai cherché dans plusieurs rubriques mais je n'ai pas trouvé mon bonheur alors dites moi si il existe déjà un sujet pour ça.
En attendant je me lance. En seulement 6 années de chasse j'ai vécu un grand nombre de moments de chasse forts en émotion mais aussi pas mal de situations drôles, inédites voir même tordantes...
Je pense que nous avons tous des histoires qui lorsqu'on y repense même plusieurs années après nous font toujours sourire voir mourir de rire, vous savez ces histoires qui ressortent toujours lors des repas de chasses...
Je vais vous en raconter une qui m'est arrivé pour mon 3ème permis, je pense que c'est ma perle.
Je chassais ce jour là avec mon grand père, mon oncle et un amis.
C'était le dernier jour d'ouverture du lièvre et seule mon grand père n'avait pas fait, il n'en avait même pas tiré un seul.
Fin de cette dernière journée, nous rentrions à la maison dépité pou notre ayeul. Le peux de temps qui nous restait à chasser nous mettions tout en oeuvre pour mettre les chiens sur une piste qui aurait permis à mon papi de tirer au moins un lièvre cette saison.
Tout à coup alors que nous étions tous les 4 en ligne dans un chaume j'aperçoit deux énormes gobilles exorbitées me fixant. Elle était là, tapis de tout son long dans le sens des chaumes, les oreilles collées au corps prête à bondir.
ENFIN une occasion unique de faire tirer son lièvre à mon grand père!!!
Les chiens sont loin, fatigué et ne semblent pas être sur la moindre piste, je passe à coté du lièvre et m'éloigne sans tourner la tête comme si de rien n'était, j'appel alors mes 3 compères et leur explique la situation.
Nous échafaudons alors un plan....
C'est décidé je vais essayer de l'attraper en lui sautant dessus pour la relâcher devant mon grand père.
Notre amis et mon oncle s'éloignent et posent leur fusil pour bien montrer à mon grand père qu'il a tout son temps pour tirer, mon grand père jubile déja...
Je quitte ma chemise pour m'en servir comme d'un filet, j'arrive doucement devant le lièvre, torse nue d'un pas nonchalant sans le regarder dans les yeux, mon grand père est 2 mètres derrière moi, la pression monte...
Arrivé à un mètre du capucin je lui bondit dessus et arrive inextrémis à le bloquer par terre sous ma chemise. J'enroule le lièvre dans mon gilet et le tien fortement contre mon torse seul les pattes arrières dépassent du gilet. Fière comme artaban j'éxhibe ma prise et me retourne pour la relacher dans les pieds de mon grand père. C'est à ce moment que nos 2 chiennes qui s'étaient rapprochées, comprennent enfin le manège et me sautent dessus
S'en suit un cafouillage général, le lièvre ce débat me griffe bien le torse et les bras, sous la douleur je le relâche au milieu des chiens aussi surpris que lui
Tous 3 repartent à 100 à l'heure par la plaine, sous les yeux incrédules de mon grand père qui ne put tirer un seul coup de feux.
Je vous laisse imaginer l'hilarité des 2 observateurs ainsi que ma déception qui fut comme pour mon papi très très vite suivit par une énorme crise de fous rire
Bilan des courses, j'en suis quites pour de bonnes griffures qu'il a fallut expliquer à ma copine.... Les chiens ont mené ce lièvre durant près de 2h30 ce qui nous a valu une bonne attente de nuit près des voitures et mon grand père n'avait finalement pas pu tirer de lièvre cette année.
Je sais ce que vous allez me dire, c'est bien fait pour nous à vouloir le tirer trop "facile" on en a oublié l'étique qui aurait voulu que nous le laissions lever par les chiens et vous aurez sûrement raison mais si c'était à revivre je signe tout de suite car ce lièvre nous sommes certain de nous en souvenir toute notre vie.
Pas du tout, je pense que ces moments exceptionnels font partie de la convivialité de la chasse, qui nous restent en mémoire jusqu'à la fin de nos jours, et qu'on racontera à tous nos petits et arrières petits enfants, bien qu'il nous dirons: "ça va papi, t'as pas pris trop de cachés?" 