Publié : 06 juin 2009 15:06
Bonjour à tous,
parce qu'il y a toujours une première fois en toutes choses, une première fois qui reste gravée dans la mémoire et qui y restera même quand on aura oublié tout le reste. Combien de vieux chasseurs racontent à chaque fois la même histoire? Ils radotent me direz vous!
Pour qu'ils ne sachent plus quel jour on est, ni le nom de leurs petits enfants, mais se rappellent de leur joie la fois où leur fidèle BLACK est rentré au chenil au bout de six jours, c'est que ce sont des moments sacrés, que personne ni rien ne peut nous enlever! Même pas MR ALZHEIMER!
Je me lance donc avec une première fois (j'en ai plein d'autres):
Un ami qui me savait à la recherche de mon premier chien courant pour le lapin et accéssoirement les battues au chevreuils et renards arrive un jour à la maison avec un carton.
Je savais que Cybelle, sa petite chienne (origines indéterminées, mais résultat de l'accouplement des meilleurs chiens des villages alentours, nous appelons ça: chiens de pays) avait mis bas au mois de juillet, et que beaucoup de monde était sur le coup, mais mon coeur s'est mis à battre car imédiatement j'ai sû ce qu'il y avait dans ce carton. MON premier chien courant.
Ma fille de trois ans à l'époque, est arrivée plus vite que moi au carton, on aurait dit qu'elle savait elle aussi.
Négligeant la bise au porteur de carton, elle regarde dedans et s'écrit: "elle est coco!".
C'était l'année des "C", la petite chienne de trois mois avait son nom!
Quinze jours plus tard, je décide de lui faire sentir du lapin, et nous voilà partis sur Groix.
Sur le bateau, c'était la folie, pas moyen d'empêcher les enfants de venir lui faire des calins, de toute façon elle était au même régime avec les deux miens à la maison!
Arrivé près d'un petit roncier d'une dizaine de mètres carrés, je la détache et la place devant une coulée.
Ni une ni deux, elle colle son nez par terre, se faufile dans la ronce, disparait, et même pas cinq secondes après, une menée, mais une menée mes amis, j'en ai pleuré de joie. Deux minutes de menée dans ce petit roncier, et cette gorge, cette GORGE! j'y croyais pas! Et le lapin qui sort! Malgré mon émotion, tant pis pour lui, il boule sous un coup de huit, Coco sort des ronces, elle continue à mener jusqu'au lapin mort, s'arrête, le sent, fait demi tour et retourne dans le roncier. Là vous auriez vu un chasseur fier de son chien! A trois mois et demi!
(J'en ai des embruns dans les yeux rien que de l'écrire). Je me remémorais la scène, et c'est à ce moment seulement que je me suis rendu compte qu'elle venait d'entendre son premier coup de feu, tellement prise par son lapin qu'elle n'y avait pas prêté attention!
Coco à maintenant deux ans, elle va mettre bas entre le 15 et le 17 juin, et je peux vous dire qu'il y a du monde sur les rangs pour les petits!
La prochaine fois je vous raconte son premier chevreuil, j'en étais sur le cul!
parce qu'il y a toujours une première fois en toutes choses, une première fois qui reste gravée dans la mémoire et qui y restera même quand on aura oublié tout le reste. Combien de vieux chasseurs racontent à chaque fois la même histoire? Ils radotent me direz vous!
Pour qu'ils ne sachent plus quel jour on est, ni le nom de leurs petits enfants, mais se rappellent de leur joie la fois où leur fidèle BLACK est rentré au chenil au bout de six jours, c'est que ce sont des moments sacrés, que personne ni rien ne peut nous enlever! Même pas MR ALZHEIMER!
Je me lance donc avec une première fois (j'en ai plein d'autres):
Un ami qui me savait à la recherche de mon premier chien courant pour le lapin et accéssoirement les battues au chevreuils et renards arrive un jour à la maison avec un carton.
Je savais que Cybelle, sa petite chienne (origines indéterminées, mais résultat de l'accouplement des meilleurs chiens des villages alentours, nous appelons ça: chiens de pays) avait mis bas au mois de juillet, et que beaucoup de monde était sur le coup, mais mon coeur s'est mis à battre car imédiatement j'ai sû ce qu'il y avait dans ce carton. MON premier chien courant.
Ma fille de trois ans à l'époque, est arrivée plus vite que moi au carton, on aurait dit qu'elle savait elle aussi.
Négligeant la bise au porteur de carton, elle regarde dedans et s'écrit: "elle est coco!".
C'était l'année des "C", la petite chienne de trois mois avait son nom!
Quinze jours plus tard, je décide de lui faire sentir du lapin, et nous voilà partis sur Groix.
Sur le bateau, c'était la folie, pas moyen d'empêcher les enfants de venir lui faire des calins, de toute façon elle était au même régime avec les deux miens à la maison!
Arrivé près d'un petit roncier d'une dizaine de mètres carrés, je la détache et la place devant une coulée.
Ni une ni deux, elle colle son nez par terre, se faufile dans la ronce, disparait, et même pas cinq secondes après, une menée, mais une menée mes amis, j'en ai pleuré de joie. Deux minutes de menée dans ce petit roncier, et cette gorge, cette GORGE! j'y croyais pas! Et le lapin qui sort! Malgré mon émotion, tant pis pour lui, il boule sous un coup de huit, Coco sort des ronces, elle continue à mener jusqu'au lapin mort, s'arrête, le sent, fait demi tour et retourne dans le roncier. Là vous auriez vu un chasseur fier de son chien! A trois mois et demi!
(J'en ai des embruns dans les yeux rien que de l'écrire). Je me remémorais la scène, et c'est à ce moment seulement que je me suis rendu compte qu'elle venait d'entendre son premier coup de feu, tellement prise par son lapin qu'elle n'y avait pas prêté attention!
Coco à maintenant deux ans, elle va mettre bas entre le 15 et le 17 juin, et je peux vous dire qu'il y a du monde sur les rangs pour les petits!
La prochaine fois je vous raconte son premier chevreuil, j'en étais sur le cul!