Publié : 20 oct. 2009 15:29
C'etait du temps ou je courrais comme un lievre et ou la fatigue n'avait aucune prise sur moi,LE BON TEMPS comme souvent les vieux le disent.
Ce trophée est resté accroché pendant trente ans à l'entrée du bureau de ma station service,il n'a pas trop mal vieilli.
C'est un souvenir impérissable, je vous en raconte brièvement les péripéties.
Il est six heure du matin un coup de klaxon me réveille, j'ai la tête à l'ouest, faut dire que la veille nous avons fait le repas de chasse et bon je n'ai pas encore récupéré.
J'ai vraiment envie de leur balancer un sceau d'eau sur la tête pour avoir osé me réveiller de si bonne heure, dans un grognement je fais comprendre à mes amis que je retourne au lit et qu'ils me foutent la paix (pas sympa le mec surtout lorsque qu'il à taquiné le jaune)
Il est dix heure je me lève enfile mon pantalon noir et ma chemise blanche un coup de flotte sur la figure pour finir de me réveiller et je m'en vais chercher le pain,dans la voiture il y a toujours la 280 . Ayant fait mes courses je me dit "allez! allons faire un tour au rendez vous de chasse." Histoire de voir si les copains sont motivés en ce lendemain de fête. Tu parle! j'ai arrêté ma voiture et rien ne parviens à mes oreilles c'est le calme plat.
Je prends la 280 sur l'épaule et m'avance vers le premier des postés, un ancien qui me dit:"depuis ce matin que les piqueurs sont parti je n'ai rien entendu et je commence à désespérer." il poursuit:"avec ce qu'ils ont ingurgités hier soir,je suis sur qu'ils dorment sous les chênes."
Avant de retourner à la maison je décide d'aller inspecter une tanne bien placée au bord d'un grand champ d'avoine.(quand je dit bien placé, c'est en rapport avec mes fringues et mes chaussures, faudrait pas que je déchire la chemise ou le pantalon) Stupeur!!!!!! autour de la tanne des pieds frais de chez frais,des petits, des gros,mais ou sont donc passé les piqueurs et les chiens?
Alors trés excité je hurle aux quatre vents en espérant être entendu par un traqueur, finalement c'est Robert qui arrive,je me moque un peu de lui:"Eh! t'es pas réveillé il me semble,t'as pas les yeux en face des trous pour avoir loupé ces indices."Il est à genoux au bord de la tanne et compte les pieds en essayant d'évaluer les poids lorsque tout à coup il me semble que la montagne s'écroule sur moi,c'est soudain et inattendu,je pose la main sur le crane de mon camarade et je lui dit "Chutttt!"le fracas de branche cassées se poursuit un moment ,nous restons pétrifiés,puis tout va trés vite le pépére arrive au sentier 50m plus haut et descend sur nous au grand galop, j'ai levé la remington dans la direction de la course du sanglier et là au détour du chemin il s'arrête pile face à moi les oreilles pointées surpris sans doute par ma présence.
Le coup part, il s'écroule à dix mètres de moi. "Robert, je viens de tuer un sanglier comme tu n'en jamais encore vu." ce sont mes paroles, il me réponds toujours à genoux." Regarde il s'est relevé".PAN! PAN! fut ma réponse,manqué les deux fois,mais je vois que sa fuite n'est pas normale, il brise tout sur son passage,pendant une centaine de mètres,avant de s'écrouler au milieu des buis.
Il avait le coeur partagé en deux avec ma première balle, incroyable!
C'est ce jour là que Charles l'ancien de l'équipe à cru que j'avais tué un cheval car je lui hurlais va cherche du monde j'ai tué un poney.
[url]
Ce trophée est resté accroché pendant trente ans à l'entrée du bureau de ma station service,il n'a pas trop mal vieilli.
C'est un souvenir impérissable, je vous en raconte brièvement les péripéties.
Il est six heure du matin un coup de klaxon me réveille, j'ai la tête à l'ouest, faut dire que la veille nous avons fait le repas de chasse et bon je n'ai pas encore récupéré.
J'ai vraiment envie de leur balancer un sceau d'eau sur la tête pour avoir osé me réveiller de si bonne heure, dans un grognement je fais comprendre à mes amis que je retourne au lit et qu'ils me foutent la paix (pas sympa le mec surtout lorsque qu'il à taquiné le jaune)
Il est dix heure je me lève enfile mon pantalon noir et ma chemise blanche un coup de flotte sur la figure pour finir de me réveiller et je m'en vais chercher le pain,dans la voiture il y a toujours la 280 . Ayant fait mes courses je me dit "allez! allons faire un tour au rendez vous de chasse." Histoire de voir si les copains sont motivés en ce lendemain de fête. Tu parle! j'ai arrêté ma voiture et rien ne parviens à mes oreilles c'est le calme plat.
Je prends la 280 sur l'épaule et m'avance vers le premier des postés, un ancien qui me dit:"depuis ce matin que les piqueurs sont parti je n'ai rien entendu et je commence à désespérer." il poursuit:"avec ce qu'ils ont ingurgités hier soir,je suis sur qu'ils dorment sous les chênes."
Avant de retourner à la maison je décide d'aller inspecter une tanne bien placée au bord d'un grand champ d'avoine.(quand je dit bien placé, c'est en rapport avec mes fringues et mes chaussures, faudrait pas que je déchire la chemise ou le pantalon) Stupeur!!!!!! autour de la tanne des pieds frais de chez frais,des petits, des gros,mais ou sont donc passé les piqueurs et les chiens?
Alors trés excité je hurle aux quatre vents en espérant être entendu par un traqueur, finalement c'est Robert qui arrive,je me moque un peu de lui:"Eh! t'es pas réveillé il me semble,t'as pas les yeux en face des trous pour avoir loupé ces indices."Il est à genoux au bord de la tanne et compte les pieds en essayant d'évaluer les poids lorsque tout à coup il me semble que la montagne s'écroule sur moi,c'est soudain et inattendu,je pose la main sur le crane de mon camarade et je lui dit "Chutttt!"le fracas de branche cassées se poursuit un moment ,nous restons pétrifiés,puis tout va trés vite le pépére arrive au sentier 50m plus haut et descend sur nous au grand galop, j'ai levé la remington dans la direction de la course du sanglier et là au détour du chemin il s'arrête pile face à moi les oreilles pointées surpris sans doute par ma présence.
Le coup part, il s'écroule à dix mètres de moi. "Robert, je viens de tuer un sanglier comme tu n'en jamais encore vu." ce sont mes paroles, il me réponds toujours à genoux." Regarde il s'est relevé".PAN! PAN! fut ma réponse,manqué les deux fois,mais je vois que sa fuite n'est pas normale, il brise tout sur son passage,pendant une centaine de mètres,avant de s'écrouler au milieu des buis.
Il avait le coeur partagé en deux avec ma première balle, incroyable!
C'est ce jour là que Charles l'ancien de l'équipe à cru que j'avais tué un cheval car je lui hurlais va cherche du monde j'ai tué un poney.
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