Publié : 12 janv. 2010 16:04
J’ai hésité à publier cette anecdote, dans la rubrique « Dressage » ou « Histoires de Chasse » ?
Finalement j’ai choisis « Histoires de Chasse »…
Il faut vous dire, en préambule, que je bénéficie d’un grand jardin, clos de murs, d’une superficie de 1600m² dont j’avais laissé un bon quart en prairie, tondu à 15 cm pour travailler des jeunes chiens sur cailles…
D’habitude, je lestais mes cailles avec un morceau de plomb à la patte pour qu’elles ne fassent qu’un petit vol.
Ce jour là, j’avais décidé de faire travailler un jeune setter, Mousse.
Je prends mon épuisette, et j’attrape une caille dans ma volière…
Mais je ne retrouve pas mon lest. J’ai beau chercher partout, rien !
En me fouillant les poches, je tombe sur le trousseau de clefs de la maison… A l’estime, il fait à peu près le même poids que mon morceau de plomb habituel…
Petite hésitation, puis je me décide : j’attache le trousseau de clefs sur la caille et je la pose dans ma « prairie »…
Je prends Mousse à la longe, le fait passer à bon vent de l’oiseau et…Arrêt !
Je caresse le chien tendu sous l’émanation, caresses accompagnées de « pscht » répétés.
Au bout d’un moment, je pousse la caille avec un long bâton dont je m’étais muni, et la caille décolle…
Mais c’est qu’elle vole bien, cette caille !
Elle vole même très bien !
Elle vole si bien quelle passe par-dessus le mur, avec le trousseau de clefs qui pendouille au bout de sa patte et la voilà chez le voisin…
Merde ! Merde ! Merde !
Dilemme ! Ou je laisse tomber en expliquant à ma femme que j’ai perdu mes clefs, ou je vais voir le voisin qui me tient déjà pour un dangereux maniaque qui tire régulièrement des coups de pistolet d’alarme dans son jardin…
J'ai choisis la deuxième solution et j'ai sonné chez le voisin armé de mon épuisette et du chien en laisse….
Je ne vous décris pas la tête du voisin quand je lui ai expliqué mes soucis. D’abord très méfiant, il m’a finalement laissé entrer, et j’ai immédiatement organisé un field trial sur caille dans son potager …
Pour finir Mousse m’a claqué un arrêt d’anthologie dans le carré de tomates, j’ai coiffé la caille (et mes clefs) avec mon épuisette et j’ai regagné dignement mes pénates après moult remerciements.
Je ne sais pas si c'est une impression, mais, depuis ce jour mémorable, chaque fois que je croise mon voisin, il me semble qu'il me regarde bizarrement....
Finalement j’ai choisis « Histoires de Chasse »…
Il faut vous dire, en préambule, que je bénéficie d’un grand jardin, clos de murs, d’une superficie de 1600m² dont j’avais laissé un bon quart en prairie, tondu à 15 cm pour travailler des jeunes chiens sur cailles…
D’habitude, je lestais mes cailles avec un morceau de plomb à la patte pour qu’elles ne fassent qu’un petit vol.
Ce jour là, j’avais décidé de faire travailler un jeune setter, Mousse.
Je prends mon épuisette, et j’attrape une caille dans ma volière…
Mais je ne retrouve pas mon lest. J’ai beau chercher partout, rien !
En me fouillant les poches, je tombe sur le trousseau de clefs de la maison… A l’estime, il fait à peu près le même poids que mon morceau de plomb habituel…
Petite hésitation, puis je me décide : j’attache le trousseau de clefs sur la caille et je la pose dans ma « prairie »…
Je prends Mousse à la longe, le fait passer à bon vent de l’oiseau et…Arrêt !
Je caresse le chien tendu sous l’émanation, caresses accompagnées de « pscht » répétés.
Au bout d’un moment, je pousse la caille avec un long bâton dont je m’étais muni, et la caille décolle…
Mais c’est qu’elle vole bien, cette caille !
Elle vole même très bien !
Elle vole si bien quelle passe par-dessus le mur, avec le trousseau de clefs qui pendouille au bout de sa patte et la voilà chez le voisin…
Merde ! Merde ! Merde !
Dilemme ! Ou je laisse tomber en expliquant à ma femme que j’ai perdu mes clefs, ou je vais voir le voisin qui me tient déjà pour un dangereux maniaque qui tire régulièrement des coups de pistolet d’alarme dans son jardin…
J'ai choisis la deuxième solution et j'ai sonné chez le voisin armé de mon épuisette et du chien en laisse….
Je ne vous décris pas la tête du voisin quand je lui ai expliqué mes soucis. D’abord très méfiant, il m’a finalement laissé entrer, et j’ai immédiatement organisé un field trial sur caille dans son potager …
Pour finir Mousse m’a claqué un arrêt d’anthologie dans le carré de tomates, j’ai coiffé la caille (et mes clefs) avec mon épuisette et j’ai regagné dignement mes pénates après moult remerciements.
Je ne sais pas si c'est une impression, mais, depuis ce jour mémorable, chaque fois que je croise mon voisin, il me semble qu'il me regarde bizarrement....