Publié : 20 avr. 2011 21:46
C'est une vieille histoire que j'ai déjà raconté sur un autre forum...
J'avais été invité à un grand lâcher de faisans, ce qui ne me passionnait pas particulièrement, mais, finalement c'était une bonne occasion de travailler le SEF (sage envol et feu) de Preux (j'ai beaucoup d'histoires avec ce chien) en vue des concours Gibier Tiré.
Comme le lâcher était massif, j'ai eu, bien sûr, un festival d'arrêts et n'ayant pas pris le fusil, un excellent routinage du SEF.
Tout allait très bien jusqu'à cet arrêt devant un tout petit roncier.
Je place mes tireurs, un peu empotés car peu familiers avec la chasse au chien d'arrêt, et je tente de faire couler le chien.
Refus de couler, donc gibier tout près.
Je marche sur le roncier.
Rien...
Les tireurs commencent à rigoler
"C'est ça les chiens de compétition ? Ils arrêtent les souris ?"
Je tente de relancer le chien qui ne veut rien savoir et reste tétanisé devant le roncier. Je l'engueule, mais ça ne lui fait ni chaud ni froid, il reste imperturbable à l'arrêt. D'autres chasseurs sont venus nous rejoindre et les plaisanteries fusent...
Et c'est devant un parterre de chasseurs hilares que, furieux et vexé, je prends le chien en laisse et l'éloigne de force du roncier, malgré sa résistance.
Et je relance..
Et Preux vient reprendre l'arrêt au même endroit.
Cette fois je piétine consciencieusement le roncier jusqu'à le détruire complètement.
Toujours rien.
Le chien est toujours tendu, pendant que tout le monde se fiche de moi.
En regardant mieux, je remarque l'orifice d'un vieux terrier de lapin, désaffecté depuis longtemps, et en me baissant j'aperçois la plume d'une queue de faisan dans ce trou. Je passe le bras dans le terrier et je sors triomphalement un coq qui avait trouvé ce moyen original d'échapper aux chasseurs.
Mais c'était compter sans Preux !!!
Finalement, il a peut être sauvé sa peau, car je l'ai relâché.
Depuis, les participants de cette chasse me parlent encore avec respect de ce chien "qui arrêtait les faisans sous terre" ....
J'avais été invité à un grand lâcher de faisans, ce qui ne me passionnait pas particulièrement, mais, finalement c'était une bonne occasion de travailler le SEF (sage envol et feu) de Preux (j'ai beaucoup d'histoires avec ce chien) en vue des concours Gibier Tiré.
Comme le lâcher était massif, j'ai eu, bien sûr, un festival d'arrêts et n'ayant pas pris le fusil, un excellent routinage du SEF.
Tout allait très bien jusqu'à cet arrêt devant un tout petit roncier.
Je place mes tireurs, un peu empotés car peu familiers avec la chasse au chien d'arrêt, et je tente de faire couler le chien.
Refus de couler, donc gibier tout près.
Je marche sur le roncier.
Rien...
Les tireurs commencent à rigoler
"C'est ça les chiens de compétition ? Ils arrêtent les souris ?"
Je tente de relancer le chien qui ne veut rien savoir et reste tétanisé devant le roncier. Je l'engueule, mais ça ne lui fait ni chaud ni froid, il reste imperturbable à l'arrêt. D'autres chasseurs sont venus nous rejoindre et les plaisanteries fusent...
Et c'est devant un parterre de chasseurs hilares que, furieux et vexé, je prends le chien en laisse et l'éloigne de force du roncier, malgré sa résistance.
Et je relance..
Et Preux vient reprendre l'arrêt au même endroit.
Cette fois je piétine consciencieusement le roncier jusqu'à le détruire complètement.
Toujours rien.
Le chien est toujours tendu, pendant que tout le monde se fiche de moi.
En regardant mieux, je remarque l'orifice d'un vieux terrier de lapin, désaffecté depuis longtemps, et en me baissant j'aperçois la plume d'une queue de faisan dans ce trou. Je passe le bras dans le terrier et je sors triomphalement un coq qui avait trouvé ce moyen original d'échapper aux chasseurs.
Mais c'était compter sans Preux !!!
Finalement, il a peut être sauvé sa peau, car je l'ai relâché.
Depuis, les participants de cette chasse me parlent encore avec respect de ce chien "qui arrêtait les faisans sous terre" ....