Publié : 04 déc. 2011 15:59
c'est aujourd'hui la fermeture du perdreau...
Fermeture de la chasse, car les entraînements sans fusil vont continuer....
Je sors Will en solo, histoire de voir le résultat de mon travail de dressage en Alsace.
Comme couverts, il ne reste que les colzas, dont la plupart atteignent des hauteurs inhabituelles, ce qui y rend la remise des compagnies de perdreaux aléatoire...
Mais, quand on a rien d'autre, il faut savoir se contenter de ce que l'on a...
Donc je lance Will qui prend toute la plaine, colzas et labours dans la foulée.
D'emblée, je le sens beaucoup plus "chasseur", avec des contrôles, des retours sur ses laçets pour vérifier, et, surtout,allant jusqu'aux haies qui limitent le terrrain, ce que j'avais travaillé en Alsace...
Une, puis deux, puis trois pièces de colza sont avalées sans rien montrer, avec, au passage un très joli travail dans une petite friche entre deux vergers suivi de la reprise de quête dans la grande plaine...
C'est ça, l'intelligence de chasse: Adapter sa quête et son envergure au terrain...
Il me reste un grand colza, dans lequel je fonde pas mal d'espoir, car il est beaucoup moins haut que les autres.
Ce colza s'adosse à une petite route en talus qui suit tout le fond du champ.
Will commence à croiser, indique et verrouille le long de la route à environ 150 m.
Je rejoins le chien, referme le fusil et fait couler.
Will coule à la botte sur une dizaine de mètres et perd l'émanation.
Je raccroche, recule et relance.
Will a manifestement encore l'odeur des perdreaux dans le nez,, car il fait preuve de prudence dans sa quête.
Brusquement, je le vois casser sa trajectoire, remonter l'émanation sur vingt mètres, rampant comme un chat, et se plaquer au sol.
Ca se passe toujours au bord de la route, mais à l'autre extrémité du champ, dans un angle qui fait que la compagnie ne pourra plus se défiler à pattes.
On est quand même à environ 80 m du premier arrêt...
Ca court vite, les perdreaux !
Je suis encore à une cinquantaine de mètres du chien quand une compagnie d'une douzaine d'oiseaux demarre spontanément...
Trop loin pour tirer...
Alors j'appuie le chien pour la sagesse à l'envol.
Au son de ma voix, un retardataire me démarre à une vingtaine de mètres...
Je ne laisse pas passer l'occasion t,1;op
Comme Will, sur mon ordre, s'était plaqué à l'envol de la compagnie, il ne bouge pas sur ce dernier perdreau.
Je le laisse se calmer cinq bonnes minutes avant de l'envoyer au rapport...
Je n'insiste pas ...
Un excellent travail, suivi d'un bon exercice de dressage, il faut laisser le chien sur cette note favorable.
En dressage, il faut savoir profiter des situations favorables et imprévisibles.
Une belle fermeture
Fermeture de la chasse, car les entraînements sans fusil vont continuer....
Je sors Will en solo, histoire de voir le résultat de mon travail de dressage en Alsace.
Comme couverts, il ne reste que les colzas, dont la plupart atteignent des hauteurs inhabituelles, ce qui y rend la remise des compagnies de perdreaux aléatoire...
Mais, quand on a rien d'autre, il faut savoir se contenter de ce que l'on a...
Donc je lance Will qui prend toute la plaine, colzas et labours dans la foulée.
D'emblée, je le sens beaucoup plus "chasseur", avec des contrôles, des retours sur ses laçets pour vérifier, et, surtout,allant jusqu'aux haies qui limitent le terrrain, ce que j'avais travaillé en Alsace...
Une, puis deux, puis trois pièces de colza sont avalées sans rien montrer, avec, au passage un très joli travail dans une petite friche entre deux vergers suivi de la reprise de quête dans la grande plaine...
C'est ça, l'intelligence de chasse: Adapter sa quête et son envergure au terrain...
Il me reste un grand colza, dans lequel je fonde pas mal d'espoir, car il est beaucoup moins haut que les autres.
Ce colza s'adosse à une petite route en talus qui suit tout le fond du champ.
Will commence à croiser, indique et verrouille le long de la route à environ 150 m.
Je rejoins le chien, referme le fusil et fait couler.
Will coule à la botte sur une dizaine de mètres et perd l'émanation.
Je raccroche, recule et relance.
Will a manifestement encore l'odeur des perdreaux dans le nez,, car il fait preuve de prudence dans sa quête.
Brusquement, je le vois casser sa trajectoire, remonter l'émanation sur vingt mètres, rampant comme un chat, et se plaquer au sol.
Ca se passe toujours au bord de la route, mais à l'autre extrémité du champ, dans un angle qui fait que la compagnie ne pourra plus se défiler à pattes.
On est quand même à environ 80 m du premier arrêt...
Ca court vite, les perdreaux !
Je suis encore à une cinquantaine de mètres du chien quand une compagnie d'une douzaine d'oiseaux demarre spontanément...
Trop loin pour tirer...
Alors j'appuie le chien pour la sagesse à l'envol.
Au son de ma voix, un retardataire me démarre à une vingtaine de mètres...
Je ne laisse pas passer l'occasion t,1;op
Comme Will, sur mon ordre, s'était plaqué à l'envol de la compagnie, il ne bouge pas sur ce dernier perdreau.
Je le laisse se calmer cinq bonnes minutes avant de l'envoyer au rapport...
Je n'insiste pas ...
Un excellent travail, suivi d'un bon exercice de dressage, il faut laisser le chien sur cette note favorable.
En dressage, il faut savoir profiter des situations favorables et imprévisibles.
Une belle fermeture