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Publié : 27 mai 2012 15:59
par white hunter
Après avoir lu et apprécié le défi de la bécasse, je vous livre cette histoire étonnante, que j’ai peut-être racontée ailleurs, ou pas. C’était un jour de novembre qui hésitait entre automne et hiver, probablement en 2009. Ma mémoire se ratatine, et la précision du récit peut en pâtir.







J’accompagnais un partenaire qui ambitionnait d’occire un mouflon, je ne sais plus de quelle classe de tir. Toujours est-il que nous avons trouvé une petite troupe, mais quand il a mis en joue l’animal de son choix, le soleil de novembre s’est trouvé dans son objectif, et lui grillait gentiment la rétine… Et comme avoir le soleil dans l’œil n’empêche pas forcément de sentir le pâté, la bande entière se débine soudain. ( photo )







Poursuivant notre chasse nous avons observé un grand corbeau venu nous survoler à grands cris (pas très mélodieux, d’ailleurs). Pour aller se poser à 500 m de nous près d’un jeune bélier solitaire. Il a refait je crois l’aller-retour pour le cas où nous n’aurions pas compris. Il nous est apparu qu’il nous désignait le gibier ! Et il y a passé une heure au moins, accompagnant à pied le bélier et poussant des cris de temps à autre. Nous n’avons pas approché davantage, car nous ne voulions pas tirer ce bélier.









Quand nous tuons en montagne, c’est festin pour les grands corbeaux qui viennent se régaler de la tripaille, car nous vidons les animaux afin de réduire la charge à redescendre. Ce grand corbeau a dû penser que nous avions une vue déficiente, ou pas suffisamment faim, avant de serrer un cran à sa ceinture.