Publié : 22 juin 2006 13:32
Comme dans les topics Chasse, un petit sujet sur nos osuvenirs / belles histoires de pêche semble intéressant.
Si je ne ferais ma première ouverture chasse qu'en septembre, j'ai un petit passé de pêcheur, avec quelques histoires que je garde toujours en mémoire.
Je vais commencer par celle-là, la plus triste :
J'étais étudiant et profitais de l'été pour travailler et faire entrer un peu d'argent. J'avais trouvé un job d'"agent de quai" de nuit , chez un transporteur rouier/messager.
Je déchageai, rechargeai des camions toute la nuit. J'avais moins de 20 ans et j'étais suffisament en forme et motivé pour filer à la pêche directement en sortant du taf, à 6h30.
Bottes enfilées, cuiller montée, premiers coups de lancer à travers la petite brume s'élevant au dessus du canal de la Seine, près de Troyes.
J'y rencontrai tous les jours depuis plus d'un mois un pépère, très agé mais très matinal, toujours à la même place. Il venait avec une vieille petite Pugeot 104 Orange .
On discutait 5 minutes, il était un peu sourd, et me racontait parfois la même chose que la veille...
Plusieurs fois, je l'ai débarassé du "sifflet" qui s'était posté près de son point d'amorce.
Il était content, il gardait ses poissons pour nourrir ses chats.
Puis, un matin, plus de Peugeot 104.
Je savais déjà que pépère ne viendrait plus jamais, sans doute emporté en rêvant encore d'un deces maudits sifflets de 25 cm...
Quelques jours plus tard, en fin de matinée alors que je remballais, c'était les cloches du village qui remplacaient les histoires de Pépère...
Si je ne ferais ma première ouverture chasse qu'en septembre, j'ai un petit passé de pêcheur, avec quelques histoires que je garde toujours en mémoire.
Je vais commencer par celle-là, la plus triste :
J'étais étudiant et profitais de l'été pour travailler et faire entrer un peu d'argent. J'avais trouvé un job d'"agent de quai" de nuit , chez un transporteur rouier/messager.
Je déchageai, rechargeai des camions toute la nuit. J'avais moins de 20 ans et j'étais suffisament en forme et motivé pour filer à la pêche directement en sortant du taf, à 6h30.
Bottes enfilées, cuiller montée, premiers coups de lancer à travers la petite brume s'élevant au dessus du canal de la Seine, près de Troyes.
J'y rencontrai tous les jours depuis plus d'un mois un pépère, très agé mais très matinal, toujours à la même place. Il venait avec une vieille petite Pugeot 104 Orange .
On discutait 5 minutes, il était un peu sourd, et me racontait parfois la même chose que la veille...
Plusieurs fois, je l'ai débarassé du "sifflet" qui s'était posté près de son point d'amorce.
Il était content, il gardait ses poissons pour nourrir ses chats.
Puis, un matin, plus de Peugeot 104.
Je savais déjà que pépère ne viendrait plus jamais, sans doute emporté en rêvant encore d'un deces maudits sifflets de 25 cm...
Quelques jours plus tard, en fin de matinée alors que je remballais, c'était les cloches du village qui remplacaient les histoires de Pépère...