Publié : 17 nov. 2004 17:21
Salut,
Le débat sur le secret des bécassiers ayant été lancé, je poste aujourd’hui mon avis sur la question.
J’ai commencé à suivre mon père à la chasse tout jeune.Puis, en age de prendre le permis j’ai
chassé et je chasse encore souvent avec lui.A l’époque la bécasse nous préoccupait peu, car en l’absence de
chien créancé et/ou de souche bécassière, seules celles bousculées par nos chiens, faisaient les frais
de nos coups de fusils (rarement concluants d’ailleurs) et celles qui s’en sortaient n’étaient plus
relevées tant notre icompétance et celle de nos chiens en la matière était grande.Une bécasse levée
le samedi, et nous n’avions même pas l’idée d’aller lui rendre visite le lendemain ou les jours
suivants...
Sur la question de la transmission du savoir.Paradoxalement, c’est moi qui ai initié mon père à cette
chasse.Le hasard à voulu que lorsque je fis l’acquisition de mon premier chien (un Epagneul breton
avec des origines bécassières) celui ci se mit à m’arrêter des bécasses.Sans expérience je mis 3 ans
pour tuer ma première (et croyez moi que je revis souvent l’instant dans ma tête).Avec le temps je
me suis forgé ma propre expérience, j’ai adapté mon arme, mes munitions, ma position par rapport
à mon chien, découvert les remises etc.Au début j’ai commis de grossières erreur avec mon chien,
mais on peut dire qu’il m’a beaucoup appris.De 2 oiseaux je suis passé l’année suivante à 3 puis 5,
7, 8, 10, 12, mon plus beau tableau ayant été de 16 oiseaux en 2001/2002.
Mon père qui passionné par ce que je faisais, venait chercher mon chien quand je travaillai (n’ayant
toujours pas de chien bécassier).Ses premiers conseils sur le comportement de l’oiseau, la chasse
avec un grelot etc, c’est moi qui les lui ai prodigués !!! Alors transmettre aux générations qui viennent!!! bof
Pour finir je vous parlerai d’un gars qui chassait toujours seul, bécassier, il était actionnaire de la
chasse du village ou j’ai ma propriété.J’ai ouï-dire qu’il lui arrivait de tuer pas mal d’oiseaux dans
une saison (plus que moi en tout cas).J’ai eu l’occasion de chasser avec lui, il n’était pas bavard,
mais si je lui posai des questions, il y répondait sans trop de difficultés.De toutes façon ça sert à
rien de dire à quelqu’un “ici c’est une remise”, encore faut-il savoir par quel temps, en fonction du
vent par ou l’aborder, par ou elle partent en général, ou sont les remise de fuites, à quelle période
etc etc.
Et donc ce chasseur, à par de vagues indications qu’il m’a donné (je lui en ai donné aussi) est
décédé cet été, emportant avec lui tous ses secrets...
Lorsque je passe par là ou il avait l’habitude de passer, je pense à lui en rallant :“pourquoi voyait il
autant d’oiseau dans ces/ses coins, et moi rien!!!”.
Eh bien, à moi de découvrir ou est la clef, ce serait trop facile et trop inégal pour les oiseaux s’il
avait tout dit à quelqu’un qui n’aurait qu’à faire de la chasse-cueillette!!!!
Un bon chien, un bon fusil, des ARX eh hop! on devient bécassier fastoche!!!!
Cordialement,
E.Benoît
Le débat sur le secret des bécassiers ayant été lancé, je poste aujourd’hui mon avis sur la question.
J’ai commencé à suivre mon père à la chasse tout jeune.Puis, en age de prendre le permis j’ai
chassé et je chasse encore souvent avec lui.A l’époque la bécasse nous préoccupait peu, car en l’absence de
chien créancé et/ou de souche bécassière, seules celles bousculées par nos chiens, faisaient les frais
de nos coups de fusils (rarement concluants d’ailleurs) et celles qui s’en sortaient n’étaient plus
relevées tant notre icompétance et celle de nos chiens en la matière était grande.Une bécasse levée
le samedi, et nous n’avions même pas l’idée d’aller lui rendre visite le lendemain ou les jours
suivants...
Sur la question de la transmission du savoir.Paradoxalement, c’est moi qui ai initié mon père à cette
chasse.Le hasard à voulu que lorsque je fis l’acquisition de mon premier chien (un Epagneul breton
avec des origines bécassières) celui ci se mit à m’arrêter des bécasses.Sans expérience je mis 3 ans
pour tuer ma première (et croyez moi que je revis souvent l’instant dans ma tête).Avec le temps je
me suis forgé ma propre expérience, j’ai adapté mon arme, mes munitions, ma position par rapport
à mon chien, découvert les remises etc.Au début j’ai commis de grossières erreur avec mon chien,
mais on peut dire qu’il m’a beaucoup appris.De 2 oiseaux je suis passé l’année suivante à 3 puis 5,
7, 8, 10, 12, mon plus beau tableau ayant été de 16 oiseaux en 2001/2002.
Mon père qui passionné par ce que je faisais, venait chercher mon chien quand je travaillai (n’ayant
toujours pas de chien bécassier).Ses premiers conseils sur le comportement de l’oiseau, la chasse
avec un grelot etc, c’est moi qui les lui ai prodigués !!! Alors transmettre aux générations qui viennent!!! bof
Pour finir je vous parlerai d’un gars qui chassait toujours seul, bécassier, il était actionnaire de la
chasse du village ou j’ai ma propriété.J’ai ouï-dire qu’il lui arrivait de tuer pas mal d’oiseaux dans
une saison (plus que moi en tout cas).J’ai eu l’occasion de chasser avec lui, il n’était pas bavard,
mais si je lui posai des questions, il y répondait sans trop de difficultés.De toutes façon ça sert à
rien de dire à quelqu’un “ici c’est une remise”, encore faut-il savoir par quel temps, en fonction du
vent par ou l’aborder, par ou elle partent en général, ou sont les remise de fuites, à quelle période
etc etc.
Et donc ce chasseur, à par de vagues indications qu’il m’a donné (je lui en ai donné aussi) est
décédé cet été, emportant avec lui tous ses secrets...
Lorsque je passe par là ou il avait l’habitude de passer, je pense à lui en rallant :“pourquoi voyait il
autant d’oiseau dans ces/ses coins, et moi rien!!!”.
Eh bien, à moi de découvrir ou est la clef, ce serait trop facile et trop inégal pour les oiseaux s’il
avait tout dit à quelqu’un qui n’aurait qu’à faire de la chasse-cueillette!!!!
Un bon chien, un bon fusil, des ARX eh hop! on devient bécassier fastoche!!!!
Cordialement,
E.Benoît