Publié : 14 déc. 2004 20:30
salut les amis,
en voyant le post de will sur leurs efforts de réimplantation du gibier,
ça m'a fait penser à un article extrait de la revue "jour de chasse",
qui explique les succés d'une belle réimplantation de faisans.
je vous en fait un résumé:
-lieu:Vendôme, sur l'axe Orléans-Le Mans, six communes regrouppées par un GIASC( Groupement d'interêt agro-sylvo-cynegetique).
-territoire: 7500 hectares dont 1000 de bois, le reste se composant de plaines céréalière(type beauceron) entrecoupées de boqueteaux, et traversées par deux flux: le Loir et le Gratteloup
-plan de cette année: 400 bracelets.(parait pas trop énorme pour la superficie, mais c'est la première fois qu'ils peuvent en tirer autant depuis des décennies)
le GIASC a été crée il y a 12 ans et regrouppe 57 chasses privées et 3 chasses communales.ces chasses se sont mises d'accord avec une cinquantaine d'exploitants agricoles(car, bien sûr, une telle tentative de réimplantation passe par le concours des agriculteurs).
pour les perdix:
mise en place de la politique de gestion:
-tir des nuisibles (huit piégeurs pour s'occuper des renards et des mustélidés).
résultat: cinquantaine de renards, 46 fouines, 316 bec-droits.
-mises en place de bandes-abris, plantation de jachères faune sauvage....
les populations de perdrix ont progréssé de 50% en 10 ans!!!
pour les faisans:
5 km de haies replantées composées d'arbres fruitiers, mais surtout cette même jachère faune sauvage(100 hectares dont 10 de jachères fleuries, plutôt sympa pour le paysage ), qui permet au gibier de se nourrir et de se proteger des rapaces(avec les couverts).
dès 1999-2000, plus de 1000 faisans lachés chaque année
montant total de l'opération: 30 000 euros. Seulement, avec les aides de l'ONCFS, de la fédé du Loir-et-Cher, et de la région cynégétique du Centre, le GIASFC n'a payé que 4600 euros====>très honnète!!!
les oiseaux lachés(2000 jeunes et 1500 adultes), sont issus de souche sauvage du Maine-et-Loire, et ont été apportés par l'ONCFS.
chaque attributaire s'occupe d'une certaine quantité d'oiseaux pour leur prodiguer soins et surveillance.
la chasse de ces oiseaux ne commence que pour cette saison, soit quatre ans d'abstinence pour ces chasseurs!!! je dis bravo!
un garde de formation a été nommé pour coordonner les opérations, s'occuper des relations agricultures-chasse, assurer une formation cynegetique aux agriculteurs, et organiser les sorties scolaires pour les plus jeunes.
chiffres globaux: 2001: 147 coqs chanteurs recensés
2004: 541 coqs chanteurs recensés
le président déclare:"Quand je pense qu'au début des années quatre- vingt-dix, je chassais sur un petit territoire de 80 hectares...Nous n'avions tiré qu'un lièvre et....quinze renards"
voilà pour le résumé, ça fait réflechir, hein????
ça demande énormément de moyens, beaucoup de logistique, des compatibilités d'humeur, de vrais accords, une certaine abstinence de la part des chasseurs, le concours des agriculteurs.
ça crée des nouvelles populations, ça aide le gibier à s'en sortir lors de conditions climatiques douloureuses, ça crée même des emplois!!(le garde, et les piégeurs qui peuvent chopper 900 euros de prime)
ça prive de chasse pendant quatre ans, mais ça assure de belles années de chasses pour l'avenir.
Après ça comment peut-on rendre responsable les chasseurs de destructions des especes d'oiseaux(voir le post de Candide)?
comment ne pas preferer le lacher de réimplantation au lacher de tir?
avec ce genre d'entreprise, qui me paraissait completement utopique jusque là, il va être plus facile de changer l'image de la chasse...
Merci d'avoir lu jusque là,
merci de répondre avec respect pour reprendre le sujet tout en conservant la bonne ambiance revenue depuis deux semaines!
A+ les amis
en voyant le post de will sur leurs efforts de réimplantation du gibier,
ça m'a fait penser à un article extrait de la revue "jour de chasse",
qui explique les succés d'une belle réimplantation de faisans.
je vous en fait un résumé:
-lieu:Vendôme, sur l'axe Orléans-Le Mans, six communes regrouppées par un GIASC( Groupement d'interêt agro-sylvo-cynegetique).
-territoire: 7500 hectares dont 1000 de bois, le reste se composant de plaines céréalière(type beauceron) entrecoupées de boqueteaux, et traversées par deux flux: le Loir et le Gratteloup
-plan de cette année: 400 bracelets.(parait pas trop énorme pour la superficie, mais c'est la première fois qu'ils peuvent en tirer autant depuis des décennies)
le GIASC a été crée il y a 12 ans et regrouppe 57 chasses privées et 3 chasses communales.ces chasses se sont mises d'accord avec une cinquantaine d'exploitants agricoles(car, bien sûr, une telle tentative de réimplantation passe par le concours des agriculteurs).
pour les perdix:
mise en place de la politique de gestion:
-tir des nuisibles (huit piégeurs pour s'occuper des renards et des mustélidés).
résultat: cinquantaine de renards, 46 fouines, 316 bec-droits.
-mises en place de bandes-abris, plantation de jachères faune sauvage....
les populations de perdrix ont progréssé de 50% en 10 ans!!!
pour les faisans:
5 km de haies replantées composées d'arbres fruitiers, mais surtout cette même jachère faune sauvage(100 hectares dont 10 de jachères fleuries, plutôt sympa pour le paysage ), qui permet au gibier de se nourrir et de se proteger des rapaces(avec les couverts).
dès 1999-2000, plus de 1000 faisans lachés chaque année
montant total de l'opération: 30 000 euros. Seulement, avec les aides de l'ONCFS, de la fédé du Loir-et-Cher, et de la région cynégétique du Centre, le GIASFC n'a payé que 4600 euros====>très honnète!!!
les oiseaux lachés(2000 jeunes et 1500 adultes), sont issus de souche sauvage du Maine-et-Loire, et ont été apportés par l'ONCFS.
chaque attributaire s'occupe d'une certaine quantité d'oiseaux pour leur prodiguer soins et surveillance.
la chasse de ces oiseaux ne commence que pour cette saison, soit quatre ans d'abstinence pour ces chasseurs!!! je dis bravo!
un garde de formation a été nommé pour coordonner les opérations, s'occuper des relations agricultures-chasse, assurer une formation cynegetique aux agriculteurs, et organiser les sorties scolaires pour les plus jeunes.
chiffres globaux: 2001: 147 coqs chanteurs recensés
2004: 541 coqs chanteurs recensés
le président déclare:"Quand je pense qu'au début des années quatre- vingt-dix, je chassais sur un petit territoire de 80 hectares...Nous n'avions tiré qu'un lièvre et....quinze renards"
voilà pour le résumé, ça fait réflechir, hein????
ça demande énormément de moyens, beaucoup de logistique, des compatibilités d'humeur, de vrais accords, une certaine abstinence de la part des chasseurs, le concours des agriculteurs.
ça crée des nouvelles populations, ça aide le gibier à s'en sortir lors de conditions climatiques douloureuses, ça crée même des emplois!!(le garde, et les piégeurs qui peuvent chopper 900 euros de prime)
ça prive de chasse pendant quatre ans, mais ça assure de belles années de chasses pour l'avenir.
Après ça comment peut-on rendre responsable les chasseurs de destructions des especes d'oiseaux(voir le post de Candide)?
comment ne pas preferer le lacher de réimplantation au lacher de tir?
avec ce genre d'entreprise, qui me paraissait completement utopique jusque là, il va être plus facile de changer l'image de la chasse...
Merci d'avoir lu jusque là,
merci de répondre avec respect pour reprendre le sujet tout en conservant la bonne ambiance revenue depuis deux semaines!
A+ les amis