Publié : 25 juil. 2005 16:39
Les plans de restauration de la faune sauvage (Ministere de l'écologie et du developpement durable)
De nombreuses opérations de réintroduction ont eu lieu depuis les années 1970. Au départ, opérations spontanées issues du dynamisme associatif, elles se sont progressivement organisées sous l’impulsion de différent instruments internationaux, dont la convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe et l’UICN – Union internationale pour la conservation de la nature - qui ont élaboré des recommandations sous forme de guides de conduite. La France, quant à elle, a tiré les enseignements des opérations déjà engagées et en a retenu les principes suivants : la nécessité de réaliser une étude technique préalable soigneuse, de sensibiliser et d’informer les populations locales concernées et d’assurer un suivi scientifique et technique de l’opération.
Les plans de restauration de la faune sauvage, documents d’orientation pour l’ensemble des partenaires qui participent à leur mise en œuvre, ont pour objectif la conservation des espèces. Ils sont élaborés en tenant compte de la menace au niveau national et européen qui pèse sur l’espèce et de la responsabilité patrimoniale de la France par rapport aux effectifs ou à l’aire de répartition mondiale de l’espèce. Ces critères biologiques peuvent être complétés par d’autres critères : intérêt culturel ou économique de l’espèce, faisabilité de sa conservation…
Ces plans prennent en compte les dimensions biologique, juridique, économique, sociologique et culturelle pour restaurer une espèce. La mise en œuvre des mesures de conservation s’efforce d’intégrer les nombreux acteurs concernés par la gestion des populations et de leurs habitats.
Véritables stratégies de conservation écrites, en général pour 5 ans, les plans sont construits en deux parties :
- la première partie fait la synthèse des acquis sur le sujet : contraintes biologiques et écologiques propres à l’espèce, causes du déclin et actions déjà conduites,
- la seconde partie décrit les objectifs à atteindre, avec la liste, par ordre de priorité, des actions de conservation à mener, les modalités de leur mise en œuvre, leur suivi et leur évaluation.
Les actions sur le terrain visent surtout à atténuer les facteurs limitant le maintien de certaines espèces.
Dans certains cas, lorsque les effectifs de population sont devenus trop faibles ou que l’espèce a disparu, des opérations de renforcement des populations ou de réintroduction s’avèrent nécessaires.
Si certains facteurs de raréfaction ou de disparition d’une espèce sont parfois maîtrisables, d’autres sont tellement insidieux comme la destruction par les pesticides ou les produits phytosanitaires ou difficilement contrôlables comme la modification des habitats ou la disparition de la nourriture des animaux insectivores, avec très souvent des composantes économiques importantes, que les efforts pour préserver ou restaurer les populations relèvent alors d’actions concertées dont l’élaboration, la conduite et l’aboutissement ne se conçoivent que sur le long terme.
Les 16 plans de restauration actuellement en cours concernent les espèces suivantes :
- aigle de Bonelli,
- autour des palombes,
- balbuzard pêcheur,
- chiroptères,
- faucon crécerellette,
- chouette chevêche,
- goéland d’Audouin,
- grand hamster d’Alsace,
- gypaète barbu,
- milan royal,
- outarde canepetière,
- râle des genêts,
- sitelle Corse,
- vautour moine,
- vautour percnoptère,
- vison d’Europe.
Chaque plan s’applique sur une ou plusieurs régions de France.
De nombreuses opérations de réintroduction ont eu lieu depuis les années 1970. Au départ, opérations spontanées issues du dynamisme associatif, elles se sont progressivement organisées sous l’impulsion de différent instruments internationaux, dont la convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe et l’UICN – Union internationale pour la conservation de la nature - qui ont élaboré des recommandations sous forme de guides de conduite. La France, quant à elle, a tiré les enseignements des opérations déjà engagées et en a retenu les principes suivants : la nécessité de réaliser une étude technique préalable soigneuse, de sensibiliser et d’informer les populations locales concernées et d’assurer un suivi scientifique et technique de l’opération.
Les plans de restauration de la faune sauvage, documents d’orientation pour l’ensemble des partenaires qui participent à leur mise en œuvre, ont pour objectif la conservation des espèces. Ils sont élaborés en tenant compte de la menace au niveau national et européen qui pèse sur l’espèce et de la responsabilité patrimoniale de la France par rapport aux effectifs ou à l’aire de répartition mondiale de l’espèce. Ces critères biologiques peuvent être complétés par d’autres critères : intérêt culturel ou économique de l’espèce, faisabilité de sa conservation…
Ces plans prennent en compte les dimensions biologique, juridique, économique, sociologique et culturelle pour restaurer une espèce. La mise en œuvre des mesures de conservation s’efforce d’intégrer les nombreux acteurs concernés par la gestion des populations et de leurs habitats.
Véritables stratégies de conservation écrites, en général pour 5 ans, les plans sont construits en deux parties :
- la première partie fait la synthèse des acquis sur le sujet : contraintes biologiques et écologiques propres à l’espèce, causes du déclin et actions déjà conduites,
- la seconde partie décrit les objectifs à atteindre, avec la liste, par ordre de priorité, des actions de conservation à mener, les modalités de leur mise en œuvre, leur suivi et leur évaluation.
Les actions sur le terrain visent surtout à atténuer les facteurs limitant le maintien de certaines espèces.
Dans certains cas, lorsque les effectifs de population sont devenus trop faibles ou que l’espèce a disparu, des opérations de renforcement des populations ou de réintroduction s’avèrent nécessaires.
Si certains facteurs de raréfaction ou de disparition d’une espèce sont parfois maîtrisables, d’autres sont tellement insidieux comme la destruction par les pesticides ou les produits phytosanitaires ou difficilement contrôlables comme la modification des habitats ou la disparition de la nourriture des animaux insectivores, avec très souvent des composantes économiques importantes, que les efforts pour préserver ou restaurer les populations relèvent alors d’actions concertées dont l’élaboration, la conduite et l’aboutissement ne se conçoivent que sur le long terme.
Les 16 plans de restauration actuellement en cours concernent les espèces suivantes :
- aigle de Bonelli,
- autour des palombes,
- balbuzard pêcheur,
- chiroptères,
- faucon crécerellette,
- chouette chevêche,
- goéland d’Audouin,
- grand hamster d’Alsace,
- gypaète barbu,
- milan royal,
- outarde canepetière,
- râle des genêts,
- sitelle Corse,
- vautour moine,
- vautour percnoptère,
- vison d’Europe.
Chaque plan s’applique sur une ou plusieurs régions de France.