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Publié : 17 sept. 2005 14:42
par popey-77
Salut



Je voulais vous faire partager trois dossiers sur la perdrix et la gestion de sont milieu, je vous est donc fait un petit résumer.



Perdrix grise

-Ordre : Galliformes

-Famille : Phasianidés

-Nom scientifique : Perdix perdix

-Biométrie :

Taille : 29 à 31 cm

Envergure : 45 à 48 cm

Poids : 350 à 450 g

Longévité : 7 ans

-Statut : nicheur sédentaire.



-Reproduction:

La perdrix est une espèce monogame, le couple une fois formé se maintient toute la saison et se reforme souvent l'année suivante.

La ponte débute d’avril à mai. Le nid est une cuvette posée à même le sol garni d'herbes sèches et de feuilles mortes. Il est caché dans la végétation. Si le premier nid est détruit (prédation, fauchage...), une deuxième couvée dite de recoquetage peut avoir lieu en juin.

On compte de 14 à 18 oeufs par nids, ils sont de couleur uniforme allant du beige au jaune verdâtre. L'incubation dure de 23 à 24 jours et est assurée uniquement par la poule. Les poussins sont dits nidifuges, ils quittent le nid quelques heures après leur éclosion.

On évalue par la suite à 9 soit le nombre moyen d’oiseaux atteignant l’état adulte



-Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.







-Régime alimentaire : Les adultes se nourrissent à raison d'environ 90% de végétaux et 10% de nourriture animal : herbes, graines, bourgeons, araignées, insectes, escargots. Les poussins, à l'inverse des adultes, sont essentiellement insectivores. Pendant les deux premières semaines de leur vie, leur régime alimentaire est constitué à 95% par des insectes pour diminuer ensuite et se stabiliser vers l'âge de 9 semaines avec environ 90% de végétaux et 10% de nourriture animale.

Malgré un régime alimentaire assez varié, nous nous somme aperçu il as une trentaine d’année que la chute des densités de perdrix grises sur de nombreux territoire avait un rapport avec le changement de politique agricole.

En effet l’agriculture moderne caractériser par l’augmentation de la taille des parcelles, la disparition des haies, des buissons et boqueteaux est responsable de la diminution des ressources alimentaires à des périodes importante de la biologie de cette espèce.

Pour paliers a ce problème et réduire les effet néfaste de l’exploitation agricole il y as deux solution étant l’une pour l’autre complémentaire.

co::w La première concerne la pose d’agrainoirs, en effet, cette mesure reste le moyen d’aménagement du territoire le plus facile et le moins onéreux a mètre en place.

Souvent subventionné par les FDC, l’agrainage permet de maintenir en parfaite forme physique un cheptel. En effet en automne et en hivers il offre aux oiseaux un complément alimentaire indispensable et diminue donc fortement la mortalité hivernale. A la fin de l’hiver l’agrainoirs a une double fonction :

Il offre de la nourriture en abondance et crée un point de repère, ce qui et permet aux couples de ce fixés a proximité ce qui participe a augmenter l’accueil du milieu.

En périodes de couvaisons il réduit les risques de prédations des poules en leurs permettant de trouver de la nourritures rapidement quelles que soient les conditions climatiques.

En effet, il est à rappeler que les perdrix nidifient en règles générales dans les premiers mètres des cultures qui bordent les chemins. Ceci rend évident l’importance de positionner l’agrainoirs à proximité d’un chemin ou directement sur ce dernier.

Il est également important de rappeler qu’en aucun cas un agrainoirs ne doit être perdu au milieu de la végétation. Quelques soient sont emplacement il doit être dégager, le sol propre et facile d’accès.

Lors de son implantation il est important de répandre du grain à la volée au tours de l’agrainoirs afin amorcé les l’oiseau et les habituer a le fréquenté.

Il est également important de savoir qu’il existe des cycle de fréquentation (fin septembre à début juillet) en effet de novembre à février les agrainoires sont fréquentés par les compagnie, de mars a juillet par les couples.







Le graphique ci-dessus met en relief deux périodes très importantes de la fréquentation.

La première période, c'est la fréquentation de fin d'hiver qui confirme le rôle très important de l'agrainage pendant cette période.

La deuxième période, c'est la période prénatale. Les agrainoirs sont considérés comme très intéressants lors de la recherche d'un territoire. En général, ce sont les perdrix adultes qui prennent possession des postes d'agrainage fréquentés l'hiver.

En février et mars, lors de la dislocation des compagnies et de la formation des couples, les perdrix continuent à venir manger, mais sans rester à proximité. Si tous les postes d'agrainage ne sont pas fréquentés en hiver, les couples qui vont partir vont en rechercher dans leur secteur, connaissant leur intérêt.

Lorsque les densités sont bonnes, il n'est pas rare que plusieurs couples se cantonnent sur un même agrainoir. Pour éviter les conflits, il est préférable que chaque couple ait son poste d'agrainage.

Après l'éclosion des œufs, les adultes ne reviennent pas à l'agrainoir. Ils se concentrent sur la recherche des insectes indispensables pour les poussins.

L'été, il n'est donc pas indispensable de les remplir, mais à partir de la fin septembre et jusqu'au début juillet de l'année suivante, ils doivent être toujours ravitaillés. Une rupture d'approvisionnement pourrait être catastrophique.



co::w La seconde concerne la valorisation des différentes cultures et éléments du milieu, cette action consiste a jouée des culture pour satisfaire aux divers besoins de l’espèce enfin des espèces (besoin alimentaires, besoin pour la sécurité, besoin pour la reproduction)

Les animaux ont comme première exigence besoin de se nourrir, de se reposer et de dormir, de faire leur toilette et d’entretenir leur plumage, ect. Ces activités nécessaires chaque jour, exigent des milieux adaptés. De plus au cours de l’année, ces activités vont nous l’avons vue varier et la reproduction apportera un nouveau lot d’exigence.

Il est donc aisé de comprendre et de reconnaître qu’un territoire sera d’autant plus riche et d’autant plus accueillant pour la faune lorsque qu’il offrira une grande diversité.

En effet nous l’avons vue dans la première partie la perdrix la majorité de la faunes de plaine est une espèce de lisière, il est donc évident que la monoculture y est très défavorables.

Ainsi plus les parcelles d’un territoire seront petite et elle seront nombreuse plus les longueurs de bordures seront longue donc meilleurs sera la valeurs d’accueil pour la faune.

Mais voila la diversité passe aussi par la diversité des cultures et sont adaptation au cours du cycles biologique de l’animal.

Mais quels sont les avantages et les inconvénients des différent type de cultures

:arrow: Le Maïs :

Apres le semis et lors de sa germination ils constituent une source alimentaire apprécier, mais sa rapidité de croissance et sa hauteurs limite rapidement se phénomène et laisse place un intérêts d’abri, très rechercher par les perdrix.

En revanche, afin d’éviter l’envahissement par les mauvaise herbes, le monde agricole utilise de plus en plus d’herbicide, ce qui rend la valeur de nidification du maïs quasi nulle.

En conclusion le maïs ne présente aucune valeurs pour la nidification, mais est une source de couvert et de nourriture très apprécier en automne et en hivers.

:arrow: La Betterave

Sans nulle doute une des cultures les plus apprécier par notre perdrix. Elle la fréquente dès que sa végétation prend de l’ampleur. En effet la betterave offre à ce moment un regroupement de refuge et de point de nourriture.

Mais cette culture occupe le sol relativement peu de temps (d’avril a début novembre) de plus, sa valeurs de nidification est faible, car elle entretien une grande humidité.

Ce qui lui donne un intérêt limité dans le temps mais ces parcelles sont très efficace en valorisation de milieu.

:arrow: Le Pois

Couvert de premier choix, les cultures de poids sont utiliser comme nicher par de nombreuse espèces comme la perdrix, Bien que cette culture soient une des plus accueillante, sa récolte estivale en révèle cependant un véritable piège entraînant de nombreuse destruction de nids.

:arrow: La Féverole

A l’instar de sont coussin le Pois, la Féveroles est a cause de sa densité peut accueillant pas fréquenté par les perdrix. Néanmoins, elle procure suite a ça récolte une grande ressource en graine surtout ci cette dernière a été effectuer tardivement.

:arrow: Le Colza

Le colza ne présente pas d’octobre à mars un couvert fourni et est très peut utilisé comme nourriture verte.

Au printemps la végétation procures un couvert un peut trop dense pour la nidification de la perdrix, néanmoins elle y est utiliser par d’autre espèces.

En été après la récolte, les chaumes sont cette fois-ci des couvert apprécier car il représentent un abri d’autant plus intéressant que la hauteur de coupe est élevée (la paille n’intéressant personne.

:arrow: Le Blé

Qu’ils soient d’hivers ou d’automne il est considéré comme la culture la plus intéressante pour la petite faune comme la perdrix.

Dès sa levée il offre une nourriture verte, apprécier par toute la faune. Dès qu’il atteint une dizaine de centimètres ces capacités d’abri augment de plus, pour peut qu’il soient semé derrière un maïs, il présente des reste de nourriture qui lui rende une valeur de fréquentation très développer.

Dès le stade laiteux et après maturation les blés prennent une haute valeur alimentaire, et la haute quantité d’insecte offert par cette culture offrira la nourriture élémentaire lors de la première semaine des jeunes.

Neanmoins l’utilisation des herbicides (peu sélectif) diminuera considérablement cette source de nourriture.

La moisson ne supprime pas les intérêts car les chaumes de plus en plus hauts procures un abri souvent suffisant pour les oiseaux.

Quand au déchaumage la encore, ce n’est pas systématiquement défavorable (s’il n’est pas fait trop tôt), en effet cette action découvre encore de la nourriture (graine et repousse) elle crée aussi un micro relier apprécier mais fait disparaître le couvert.

En revanche les labours précoces détruisent toute les ressource alimentaires et diminuent fortement le coefficients de fréquentation et de sécurité.

:arrow: La Luzerne

Ayant pour intérêt l’abri et la nidification ce type de cultures offre surtout une haute teneur d’insectes par conséquent régulièrement fréquenté par les nichées.

Leur implantation sous couvert de céréales accroît la valeur nutritive et d’abri de la parcelle lors de la levée.



La valorisation du milieu passe aussi par la mise en place de friche de bandes intercalaires dans les cultures, l’élaboration des jachères faune sauvage ou des jachère fleuri, l'implantation de buissons et de haies.

:arrow: Les friches

Elle ont une réputation souvent un peut surfaite en effet leur qualité est liée à la densité du couvert et a l’absence d’entretien, mais les couvert herbeux aussi épais ne sont utiliser par le gibier qu’en cas de menace, cela leurs permet d’échapper a leur prédateur, ces pourquoi il est préférable de laisser des zones d’alternance au sol ou la circulation au sol est plus facile.

De même que pour les cultures cité ci-dessus il est bon de toujours laisser sur pieds des bandes de couverts a densité variable ce qui permet au perdrix d’avoir des abri de protection et des possibilité d’échappatoire multiple.

:arrow: Les jachères

Apres 11 ans d’essai, Les Jachères Environnementales Faune Sauvage offrent un diversité d’attrayantes elle permet d’amélioré la diversité des éléments dans le milieu agricole et la protection de la faune sauvage en rééquilibrant les ressources alimentaires, les sites de reproduction et les couverts protecteur au moment ou le gibier en a le plus besoin.

Les Jachères Environnementales Faune Sauvage (JEFS) existe sous deux formes :

-Jefs classique :

Pas de dérogation sur le couvert, broyage interdit durant les périodes durant 16 semaines du 1 er avril au 31 juillet. Cette formes pourtant peut utiliser a permis d’améliorer très nettement la reproduction de certain espèce et particulièrement la perdrix grises choses confirmer lors de nombreuse études.

-Jefs adaptée :

Une liste de plantes est autorisée par dérogation (luzerne chou, sarrasin, seigle, avoine, escourgeon, blé, moha, fléole, fétuque, millet, tournesol, pois, féverole, sorgho… en mélange).

Cette forme est la plus représenté sur le terrain, les expérience menée ont mis en évidence l’amélioration de la reproduction de la perdrix.

En supprimant tout simplement le broyage sur les jachères en périodes de reproduction nous obtenons une augmentation des jeunes par poules.

:arrow: Les haies et boqueteaux

La valeur des haies pour la faune est on le sait très important, malheureusement elle est un élément contraire a la politique agricole moderne.

Même si l’on commence via l’aide de certain fdc et bénévole a revenir en arrière les remembrement on fait beaucoup de dégât sur une considérablement important d’un territoire.

En effet les haies et les boqueteaux ont diverse utilité à divers moments plus ou moins critiques dans les cycles biologiques de la perdrix.

Ces dernières permettent par exemple :

De crée des zone de nidifications pour de multiple espèce comme le perdreaux

De crée des réserve de nourritures et des point d’agrainage utilisable toute l’année

De crée des zone de d’abris et de protection face aux aléas climatiques, en effet il n’est pas rare de trouver en hivers un compagnie abrité du vent en bord d’une haies.

De crée des zone d’abris ou de replis face au prédateurs.





Source :

Notes techniques ONC (bulletin mensuel n° 125)

Bulletin cynégétique de seine et marne n° 1,2 et 3

Publié : 17 sept. 2005 15:59
par Zobi
:carton:es



bien ton truc popey !







pour ma part chez moi je viens d'apprendre qu'il avait decider de fermer ma grise pour la saison ! triste mais surement necessaisre



c'est dans le 28 la ou la situation est cense etre bonne..... :cry:

Publié : 17 sept. 2005 19:48
par popey-77
Salut zobi



Le problème avec l’Eure et Loire c'est que tu as des régions très morcelées avec de multiple boqueteau et cours d’eau ou se pratique un culture diversifiée comme les alentours de Maintenon ou Chartres et ou les populations de perdrix, de faisans et de lièvres sont conséquentes.



Mais tu as aussi la grande Beauce ou la monoculture prend racine, on n'y trouve ni rivière caractéristique, ni prairies naturelles et de rares bosquets dans les fonds de vallons. Les effectifs des différentes espèces y sont en baisse. De plus certains coins de grande Beauce ont subit de grosses pressions de chasse qui n’a pas favoriser la stabilité.



Question tu est loin de Maintenon ?

Publié : 18 sept. 2005 01:58
par Zobi
bah voila



tu parles bien mon ami !





..........

Publié : 27 oct. 2005 12:50
par bertrand
salut,



je n avais pas vu ce post, en tous cas bravo c est tres interessant.......



c est un si belle oiseau, le plus beau pour moi!

tellement beau quand tu le vois arriver en planant ou encore quand tu le vois se battre en hiver ou faire semblant d avoir une aile cassée pour t attier quand les jeunes sont la et ne volent pas! j arrete je pourrai en parler des heures!!!!



par contre je trouve que les féveroles sont excellentes pour les perdreaux niveau nidification car elles ne sont récoltées que mi ou fin aout donc les jeunes ont grandis, mes plus belles compagnies sont presque toujours dans les féveroles.



a+ bertrand

Publié : 09 mars 2006 22:16
par popey-77
Salut,





Si la prise de conscience d’une majorité des chasseurs sur l’aménagement et l’amélioration du milieu comme partie prenante et condition majoritaire de la gestion cynégétique est réelle la réalisation pratique sur le terrain est bien souvent délaissée.



Voila pourquoi je me suis permis de vous énoncer dans un premier topic « Perdrix, Présentation, Gestion et Amélioration du milieu » quelques solutions d’améliorations dont la mise en place d’équipements d’agrainage ou la valorisation des différentes cultures.



Ayant rapidement présenté les aménagements cynégétiques des territoires je vous propose aujourd’hui ce topic pour approfondir la fabrication et la mise en place des postes agrainages.



Comme je vous l’ai dis dans la première partie, le gibier de plaine doit faire l’objet d’une attention particulière pour réduire les pertes animales causées par les travaux agricoles et les changements climatiques. Outre les méthodes d’amélioration du milieu comme la valorisation des cultures, l’embuissonnement des talus et fossés, et le verdissement des chemins, la mise en place d’équipements cynégétiques est une réelle nécessité.



Les équipements cynégétiques :



Face à notre problème, il existe véritablement trois points fragiles pour lesquels l’homme pourrait rapidement et facilement attribuer une aide artificielle, il s’agit :



La mise en place de compléments alimentaires (agrainoir)

La mise à disposition de l’eau (abreuvoir)

La création d’abri (tôle, cultures)



Pour un milieu de plaine la mise en place du dispositif va dépendre de ou des animaux visés par votre plan d'améliorations mais en règle générale :



L’agrainoir :



Tout d’abord il faut savoir que les territoires de France manquent cruellement de ce type d’équipements. En effet une implantation idéale définirait une moyenne d'un dispositif d’agrainage pour 10 h.a, alors que la densité moyenne française est actuellement d’un dispositif d’agrainage pour 21 h.a.



Or si dans le reste de l’année l’agrainage est synonyme de complément d’alimentation peu critique, ce n’est pas le cas au printemps. En effet à cette période une densité d’un agrainoir par couple présent est souvent considérée comme nécessaire pour aider efficacement les populations de perdrix. Car s’il n'est pas rare que plusieurs couples se cantonnent sur un même agrainoir cette situation peut souvent créer des conflits entres couples et peut remettre en causse la réussite de la reproduction.





Les dispositifs d’agrainage sont généralement constitués de



Une potence en fer rond

Un réservoir (bidon, seau ou bouteille) rempli de grains

Une trémie (grillage ou troue)

Parfois associés à un buisson.







Pour les perdreaux, votre agrainoir sera placé à une hauteur comprise entre 20 et 25 cm soit plus ou moins la longueur d'une main.

Pour le remplir éviter le maïs et concentrez vous plutôt sur le blé ou l’avoine mais encore mieux le blé concassée



Pour le faisan, l’oiseau étant relativement haut prenez une hauteur comprise entre 30 et 35 cm, une hauteur plus basse convient aussi, mais facilite l’accès aux rats et aux autres candidats.

Remplissez le plutôt du blé en début de saison et en été, et de sorgho, millet ou maïs, en saison froide.



Vous pourrez aussi épandre à même le sol des cristaux de sel aromatisé à l’anis style « Sélavi » cela permet au petit gibier de satisfaire ses besoins en sel et minéraux et améliore les capacité de reproduction.



L’abreuvoir :



Avec les contraintes climatiques des 30 dernières années, la création de point d’eau s’impose de plus en plus. En effet l’adjonction de point d’eau sous forme d’abreuvoir sur votre territoire permet à la faune de s’abreuver.

Les systèmes d’abreuvoirs sont multiples et vous permettent de choisir la forme idéale suivant vos contraintes de transport d’eau et d’entretien

-Syphoîdes à remplir périodiquement ;

-Goûte à goûte provenant d’un tuyau percé ;

-réservoir (bâche plastique, pneu découpé, vasque bétonnée…) recevant l’eau de pluie d’une tôle





Abreuvoir type syphoîdes



Attention néanmoins à concevoir l’appareil en pente douce grillagée et peu profonde afin d’éviter les noyades.



Les abris :



Dernier point qui est selon moi un des plus important et qui est souvent associé en tant que partie intégrante aux deux précédents.

Une simple tôle fixée sur 4 piquets, abrite facilement nos oiseaux pendant les grosses intempéries de pluie ou de neige ainsi que des rapaces venus du ciel

On notera également deux choses importantes :

- La mise en place clôtures (électrique ou non) est une bonne choses et vous évitera les désagréments commis par la visite de sangliers.

- Le piégeage permanent autours des zones d’agrainages, par des boites ou des piéges à lacets.



Enfin vos équipements devront êtres abrités du vent et placés de préférence en bordure d’un chemin, à proximité d’une haie ou d’un poteau électrique, entre deux champs de cultures différentes, ou en lisière bois (ceci est important).

L’accès à ces installations doit resté simple et en aucun cas perdu au milieu de la végétation en effet quelques soit sont emplacement il doit être dégager, le sol propre et facile d’accès L’idéal étant de limiter les accès du ciel, il faut aussi penser à limiter toutes les possibilités de pose en hauteur des oiseaux de proie à proximité de l’installation.

Lors de l’implantation il est important de répandre du grain à la volée autour de l’agrainoir afin d’amorcer les l’oiseaux et les habituer à fréquenter l’endroit.

Prévoyez également du gravier dans les alentours des agrainoirs, primordial pour la digestion et l’épouillage des oiseaux.



Et donc voici ce que ca peut donner:





J'ai enlevée le point 2 car interdit

Publié : 10 mars 2006 08:42
par dess51
très intéressant.



bravo a toi popey je trouve vraiment bien tout les sujet doncumenté que tu post, de plus ils sont très instructifs;



:carton:es





DESS51

Publié : 10 mars 2006 19:18
par Tomato
Bravo Popey… Monsieur Popey !!!!

Publié : 04 avr. 2007 08:02
par xtrema
bonjour a tous,

ce lundi matin je suis allé faire une petite balade dans la campagne et j ai pu constater la presence tres rare de perdrix rouge (laché cette saison) qui grace a cet hiver relativement doux dans le nord et la régulation des predateurs ont survécu.

Et en plus de ca elle sont en couple, peut etre bien quelle vont nous faire des petiots!!! :D

beaucoup disent que la cohabitation rouge grise est préjudiciable a la seconde, je ne pense pas et vous?

Publié : 04 mai 2011 09:36
par alex78
Nikel ce petit sujet ! Gros deterrage de post en tout cas mais toujours d'actualité :P