Publié : 13 juin 2010 13:42
Voici une petite étude intérésente, mené sur la perdrix et l'utilisation des antilimaces, bien que je reste perplexe je dois bien me faire a l'idée au regard de cette étude que les répusifle semble fonctionner pour le cas d'ingestion direct, reste maintenant à étudier le cas d'ingestion indirect :
La question de l’impact de l’utilisation agricole des antilimaces a été posée au regard de la toxicité des deux substances principalement utilisées, le méthiocarbe et le métaldéhyde, et de leur usage répandu.
Les préparations commerciales associent la molécule active à un répulsif. Aussi la consommation des antilimaces par les perdrix grises a–t-elle été testée en
2009 dans des conditions de semi-liberté au centre d’écotoxicologie de l’ONCFS.
Protocole :
Trois lots de 6 perdrix grises adultes, en bonne santé apparente, sont installés dans des enclos enherbés de 50 m², avec du blé et de l’eau à volonté pendant 3 semaines. A l’issue de cette période d’acclimatation, un lot reçoit des granulés antilimaces pendant 4 jours sans aucune autre source de nourriture, à l’exception de l’herbe et des insectes présents dans l’enclos ; un autre lot reçoit des granulés antilimaces pendant 4 jours et du blé un jour sur deux ; le troisième lot constitue le témoin et reçoit du blé. Chaque jour, le soir, la quantité de granulés antilimaces est pesée afin d’estimer les consommations.
Résultats :
Durant les 4 jours de l’essai, aucune consommation de granulés antilimaces n’a été enregistrée dans les 2 lots exposés. D’autres tests ont été menés avec différents scénarios d’exposition sans conduire à une consommation des granulés antilimaces par les perdrix.
Conclusion :
Dans les conditions des essais, les perdrix grises n’ont pas consommé de granulés antilimaces, à base de méthiocarbe comme de métaldéhyde, y compris en situation de disette sévère.
A cette approche s’ajoute celle de la surveillance en nature de la mortalité d’oiseaux et de mammifères sauvages avec l’opération de toxicovigilance autour des champs de colza menée par SAGIR d’août à octobre 2009. Les résultats de cette opération seront détaillés dans la lettre SAGIR n° 166.
Source : Réseau SAGIR, 2010, Surveillance sanitaire de la faune sauvage en France. Lettre n° 165. Ed. Office national de la chasse et de la faune sauvage, Paris, 16p.
La question de l’impact de l’utilisation agricole des antilimaces a été posée au regard de la toxicité des deux substances principalement utilisées, le méthiocarbe et le métaldéhyde, et de leur usage répandu.
Les préparations commerciales associent la molécule active à un répulsif. Aussi la consommation des antilimaces par les perdrix grises a–t-elle été testée en
2009 dans des conditions de semi-liberté au centre d’écotoxicologie de l’ONCFS.
Protocole :
Trois lots de 6 perdrix grises adultes, en bonne santé apparente, sont installés dans des enclos enherbés de 50 m², avec du blé et de l’eau à volonté pendant 3 semaines. A l’issue de cette période d’acclimatation, un lot reçoit des granulés antilimaces pendant 4 jours sans aucune autre source de nourriture, à l’exception de l’herbe et des insectes présents dans l’enclos ; un autre lot reçoit des granulés antilimaces pendant 4 jours et du blé un jour sur deux ; le troisième lot constitue le témoin et reçoit du blé. Chaque jour, le soir, la quantité de granulés antilimaces est pesée afin d’estimer les consommations.
Résultats :
Durant les 4 jours de l’essai, aucune consommation de granulés antilimaces n’a été enregistrée dans les 2 lots exposés. D’autres tests ont été menés avec différents scénarios d’exposition sans conduire à une consommation des granulés antilimaces par les perdrix.
Conclusion :
Dans les conditions des essais, les perdrix grises n’ont pas consommé de granulés antilimaces, à base de méthiocarbe comme de métaldéhyde, y compris en situation de disette sévère.
A cette approche s’ajoute celle de la surveillance en nature de la mortalité d’oiseaux et de mammifères sauvages avec l’opération de toxicovigilance autour des champs de colza menée par SAGIR d’août à octobre 2009. Les résultats de cette opération seront détaillés dans la lettre SAGIR n° 166.
Source : Réseau SAGIR, 2010, Surveillance sanitaire de la faune sauvage en France. Lettre n° 165. Ed. Office national de la chasse et de la faune sauvage, Paris, 16p.