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Publié : 18 févr. 2006 20:45
par popey-77
Salut



Vous l'avez sans doute entendue et tous suivie cette semaine nous avions des doutes mais voila le verdict est tombé et le canard sauvage retrouvé mort dans l'Ain cette semaine était belle et porteur du virus H5N1 de la grippe aviaire.



En effet le ministère de l'Agriculture a annoncé ce soir dans un communiqué que l’afssa confirmait la présence d’un virus H5N1 hautement pathogène sur le canard sauvage trouvé mort le 13 février 2006 dans la commune de Joyeux (Ain). Ce virus présente 99% d’identité avec le virus d’origine asiatique



On s’en doutait, on le redoutait, mais maintenant le mal a été repéré chez nous, et comme d’habitude de multiple cas de suspicion jaillisse de partout avec une quinzaine de cadavres d'oiseaux retrouvés dans différents départements français, dont celui de la Seine-et-Marne, c’est cadavres sont en train d'être examinés pour savoir s'ils sont porteurs du virus H5N1.

Publié : 18 févr. 2006 20:51
par dbja33
slt :cry: :cry:



en allemagne 650 oiseaux ramassés au total

en france officiellement 15, mais avec le passage les jours qui arrivent vont être difficiles, vu ce soir au infos éloges du réseau SAGIR mais interdir la chasse est elle la meilleure solution pour activer ce réseau :?: :?: :?: :?: :?: :?: :?:

Publié : 19 févr. 2006 23:10
par popey-77
Voici une version plus officiel :



Conférence de presse Influenza aviaire

18 février 2006

Déroulé de l’intervention de Dominique Bussereau, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche



Premier cas d’oiseau sauvage suspecté d’être porteur du virus H5N1



Point de la situation

7 canards trouvés morts le 13 février par un garde de l’ONCFS sur la

commune de Joyeux (Ain) qui comporte de nombreuses zones humides

(carte).

Seulement 3 canards étaient en état d’être prélevés (les 4 autres

étaient trop putréfiés)



Ils ont été adressés au laboratoire départemental de l’Ain qui est un

des six laboratoires nationaux de criblage (détermine si le virus est

influenza ou non, mais pas le type) �� résultat positif le 15 février

2006.



Envoi au laboratoire national de référence de l’AFSSA de Ploufragan pour typage qui réceptionne le 16 février 2006 et fait une analyse groupée des 3 canards = résultats le 17 février 2006 à 15h30 :



:arrow: virus H5 hautement pathogène,proche de la souche asiatique (homologie à 98,8 %) à cette heure pas d’identification du N (sans doute résultats ce soir ou demain)



(compte tenu des résultats, le garde de l’ONCFS qui a découvert le canard a consulté son médecin dès le 17 février)



Cette découverte s’inscrit dans le cadre de la surveillance renforcée que nous avons mise en place.



Sur la faune sauvage



1. une surveillance active avec des prélèvements sur des oiseaux

capturés (automne 2005 – début 2006) :

- 2934 oiseaux prélevés

- 2562 analysés

- résultats = 132 souches Influenza dont 9 de type H5 mais faiblement pathogène (8 non N1 et le dernier en cours d’analyse)



2. une surveillance des mortalités

- en 2005 = 41 mortalités investiguées �� aucun positif

- en 2006 = 160 oiseaux prélevés dont 23 cygnes (8 négatifs,15 en cours) et le canard positif.

Les volailles sont également surveillées (programme d’automne

2005) :

- 1389 élevages prélevés

- 40 élevages avec des sérologies H5 positives mais non pathogènes



Cette découverte démontre que notre système de surveillance et

d’alerte fonctionne.



Mesures prises dans l’Ain



Les mesures d’urgence prévues dans le cadre communautaire ont été

appliquées dès hier soir avec un arrêté préfectoral.

Une zone de protection renforcée de 3 km autour du lieu de ramassage

de l’oiseau est mise en place, complétée par une zone de surveillance,

l’ensemble ayant un rayon de 10 km.



La zone des 3 kms concerne :

:arrow: 14 communes

:arrow: 20 élevages professionnels (dont le parc ornithologique de la

Dombes)

:arrow: 136 basses cours

2



La zone des 10 kms concerne :

:arrow:47 communes

:arrow:63 élevages professionnels

:arrow: 590 basses cours

Voir la carte.



Tous les Maires ont été informés



Tous les éleveurs de la zone des 3 km ont été appelés hier soir



Les 8 vétérinaires concernés ont aussi été appelés.



Les mesures dans ces zones sont les suivantes :

1. inspections clinique périodiques des volailles dans tous les

élevages avec, si nécessaire, des prélèvements ;

2. la mise en oeuvre dans les exploitations des mesures de

désinfection des entrées et sorties, et empêcher les contacts

directs et indirects avec d’autres volailles et oiseaux captifs ;

3. les sorties de volailles et autres oiseaux captifs des exploitations

concernées sont interdites, sauf autorisation particulière des

services vétérinaires après analyse de risque ;

4. un contrôle actif de la maladie dans la population d’oiseaux

sauvages ;



Les mesures de surveillance sont renforcées dans la zone de

protection.

Ces mesures sont en vigueur pour une durée d’un mois minimum.

Des experts de l’Afssa Ploufragan et de l’ONCFS seront sur place à

midi pour :

1. déterminer les modalités du renforcement de la surveillance de la

faune sauvage et dans les élevages

2. préciser,si possible, d’éventuelles recommandations aux éleveurs

de la zone en termes de mesures de biosécurité





MESURES PRISES AU NIVEAU NATIONAL



Plusieurs mesures ont été prises en lien avec le cas découvert :

- information immédiate de la Commission européenne et des Etats membres ;

- information de l’Office international des épizooties (OIE) ;

- information et mise en alerte de toutes les DDSV ;

- mise en alerte des 6 laboratoires de criblage (01, 21, 22, 37, 40 et 44) pour astreinte ;

- mise en alerte du laboratoire de l’AFSSA ;

- mise en alerte des vétérinaires sanitaires privés ;

- information du public sur la conduite à tenir face à un oiseau mort

La France a mis en place un très haut niveau de protection contre

l’influenza aviaire, assuré par les nouvelles mesures annoncées par

le Premier Ministre le 15 février.



Par rapport aux mesures antérieures les changements sont les suivants :

- les mesures de confinement qui étaient applicables aux 58

départements à risque sont désormais généralisées ;

- si le confinement n’est pas praticable, les visites vétérinaires

sont renforcées dans les zones humides à un rythme mensuel ;

- dans les zones humides de 3 départements (Landes, Loire-

Atlantique et Vendée), les basse-cours ne peuvent pas déroger

au confinement ;

- dans ces mêmes zones, la vaccination des canards et des oies

qui ne pourraient pas être confinés est obligatoire ;

- les marchés, comme tous les rassemblements d’oiseaux sont

interdits.

Enfin, nous allons faire un recensement exhaustif des basse-cours

dont la déclaration va devenir obligatoire.





Je rappelle que le département de l’Ain faisait partie des 26

départements à risque déterminés au mois d’octobre 2005



JE SOUHAITE PRÉCISER QUELQUES POINTS

Aucun élevage de volailles n’est touché par l’influenza aviaire. Le cas

découvert concerne un oiseau sauvage.

Par conséquent aucune mesure d’abattage des volailles n’est prévue.

Nous travaillons en permanence avec l’AFSSA pour évaluer le risque

en continu.

La viande de volaille ne présente aucun danger pour la consommation.

Il faut éviter les contacts avec les oiseaux sauvages et ne pas

toucher les oiseaux morts, mais prévenir les services vétérinaires ou le

Publié : 20 févr. 2006 11:37
par dess51
salut





J ai trouver deux cignes mort le long d'un canal sauvage chez moi et il n'ont pas été tué par une péniche, je n'ai pas sognaler ces oiseaux au autorités car il faut apprement en voir au moins cinq donc.....



pouvez vous me dire si cela est vrai?



dess51

Publié : 20 févr. 2006 11:44
par kvin1022
c'est faux , enfin , pour les canard , les aux de groupes tels les vanneauw etc , il en faut 5 , mais pour les cygnes , oiseaux plutot solitaires , il n'en faut qu'un seul

Publié : 21 févr. 2006 17:30
par VT
@kvin1022 wrote:c'est faux , enfin , pour les canard , les aux de groupes tels les vanneauw etc , il en faut 5 , mais pour les cygnes , oiseaux plutot solitaires , il n'en faut qu'un seul



exact

Publié : 21 févr. 2006 17:38
par dess51
ca va etre chose fait si on vous dit que des cygnes ont choppés cette saloperie dans la marne c'est moi.





dess51

Publié : 21 févr. 2006 18:14
par candide
En tout cas, ça prouve une chose, les frontieres n'arrétent pas plus la radioactivité que les virus!!

Publié : 21 févr. 2006 22:30
par albatros
Lut,



Surtout qu'il y confirmation de 4 cas au Nigéria. -> Afrique centrale.



Si je me trompe pas, les trajectoires migratrices qui passent par la France vont en Afrique centrale et Afrique de l'Ouest donc ça va faire effet boomerang au retour.



Je vous tiens au courant de ce qui se passe par la cote Atlantique.



@+

Publié : 23 févr. 2006 17:38
par palombeur
deux choses à lire :



Lu sur le site de la LPO.



http://www.lpo.fr/comm/2006/comm2006-02-21.shtml





Lu sur le quotidien "La dépêche du Midi" "Lot" du Mardi 21 février



LES DÉCOUVERTES MACABRES SE COMPTENT PAR DIZAINES. RIEN À VOIR AVEC LA GRIPPE AVIAIRE.



La chasse lotoise sur la piste des buses mortes







Éric Pujol, technicien à la Fédération départementale des chasseurs, connaît bien la faune sauvage. Il est correspondant local du réseau de suivi sanitaire, le SAGIR. Depuis quelques jours, il court après les oiseaux morts, essentiellement des buses, dans le cadre du plan de protection contre la grippe aviaire. Son téléphone n'arrête pas de sonner.



«Une telle mortalité de buses, c'est assez exceptionnel. Il faut dire aussi qu'on le remarque beaucoup parce que c'est un oiseau de belle taille. Les analyses ont mis en évidence deux causes principales. Le froid, d'abord. Ces rapaces vivent normalement dans le Nord de la France ou de l'Europe. Ils en ont été chassés par le froid. Ils meurent de faim. Tous ceux que l'on trouve sont d'une extrême maigreur. En plus, ils sont souvent infestés de parasites intestinaux qui achèvent de les affaiblir».



Bon an, mal an, hors l'actuel contexte particulier de la crise aviaire, la Fédération de chasse fait analyser, à ses frais car c'est l'une des missions, quelque 70 animaux morts. Beaucoup de chevreuils et de lièvres, quelques rapaces. Cette année, les compteurs vont exploser.



«Samedi, complète Éric Pujol, j'ai eu huit coups de fil. Je suis parvenu à joindre six de ces contacts». Les explications recueillies au téléphone peuvent suffire à éviter un déplacement. Seuls, sont considérés comme «espèces cibles» les gibiers d'eau, les grands échassiers et les rapaces. Les spécimens entrant dans cette catégorie sont systématiquement autopsiés au laboratoire départemental d'analyses, structure relevant du conseil général et dirigée par Georges Sourzat. Logiquement, le protocole d'examen ne s'appliquerait dans toute sa rigueur que si l'on avait trouvé cinq cadavres dans une même commune en une semaine.



Les autopsies méthodiques font apparaître des causes de décès qui n'ont rien à voir avec la grippe aviaire. Le fameux héron de Prayssac est le seul cas, à ce jour, à avoir eu droit à des analyses plus complètes, d'ordre bactériologique. Elles se sont révélées négatives.



Il est l'heure du déjeuner. Éric Pujol vient d'intervenir à Crayssac (lire ci-dessous). Le téléphone sonne de nouveau. Deux buses mortes ont été découvertes à Saint-Denis-lès-Martel et Sarrazac. «Vous comprenez bien qu'on ne peut pas être en même temps aux quatre coins du département», lance Éric, fataliste. Il en est à sa dizaine de buses.



La crise aviaire fait beaucoup courir.



Christian Cazard.