Publié : 01 sept. 2006 08:26
jeudi 31 août 2006, mis à jour à 18:41
"Deux cas de fièvre catarrhale ovine, ou maladie de la "langue bleue", ont été dépistés hier et aujourd'hui dans le nord de la France, annonce le ministère de l'Agriculture. Le premier cas a été décelé à Brogon, dans les Ardennes, à la frontière franco-belge, le second à Beaurieux dans le Nord. Il s'agit dans les deux cas de troupeaux de vaches laitières.
Les animaux des élevages concernés ont été consignés et mis sous surveillance. La réglementation définit des zones de protection d'un rayon de 100 km autour du foyer et des zones de surveillance d'un rayon de 150 km pour limiter voire interdire les mouvements des ruminants vivants (bovins, ovins, caprins), de leur semence et de leurs embryons.
Dépistages depuis une semaine
L'évolution de la fièvre catarrhale ovine en Belgique avait conduit la France à renforcer son dispositif de surveillance dès le 23 août dans les départements du Nord, de l' Aisne, de la Marne, des Ardennes, de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et de la Moselle. Des prises de sang sont régulièrement effectuées dans des élevages "témoins", pour déceler toute apparition du virus. Outre la Belgique, la maladie a aussi touché l'Allemagne et les Pays-Bas.
Cette maladie virale, transmise par des moucherons piqueurs, se manifeste chez les ovins par des symptômes comme la fièvre, un amaigrissement, le gonflement de la tête ou encore le bleuissement de la langue. Les bovins et les caprins peuvent être porteurs du virus mais ne développent pas la maladie. Les vaches dépistées ne présentaient aucun symptôme, ou des signes très peu significatifs, d'après le ministère qui rappelle que la fièvre catarrhale ovine n'affecte pas l'homme."
"Deux cas de fièvre catarrhale ovine, ou maladie de la "langue bleue", ont été dépistés hier et aujourd'hui dans le nord de la France, annonce le ministère de l'Agriculture. Le premier cas a été décelé à Brogon, dans les Ardennes, à la frontière franco-belge, le second à Beaurieux dans le Nord. Il s'agit dans les deux cas de troupeaux de vaches laitières.
Les animaux des élevages concernés ont été consignés et mis sous surveillance. La réglementation définit des zones de protection d'un rayon de 100 km autour du foyer et des zones de surveillance d'un rayon de 150 km pour limiter voire interdire les mouvements des ruminants vivants (bovins, ovins, caprins), de leur semence et de leurs embryons.
Dépistages depuis une semaine
L'évolution de la fièvre catarrhale ovine en Belgique avait conduit la France à renforcer son dispositif de surveillance dès le 23 août dans les départements du Nord, de l' Aisne, de la Marne, des Ardennes, de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et de la Moselle. Des prises de sang sont régulièrement effectuées dans des élevages "témoins", pour déceler toute apparition du virus. Outre la Belgique, la maladie a aussi touché l'Allemagne et les Pays-Bas.
Cette maladie virale, transmise par des moucherons piqueurs, se manifeste chez les ovins par des symptômes comme la fièvre, un amaigrissement, le gonflement de la tête ou encore le bleuissement de la langue. Les bovins et les caprins peuvent être porteurs du virus mais ne développent pas la maladie. Les vaches dépistées ne présentaient aucun symptôme, ou des signes très peu significatifs, d'après le ministère qui rappelle que la fièvre catarrhale ovine n'affecte pas l'homme."
