Publié : 14 juil. 2007 14:16
Il était temps que les chasseurs grondent et que les instances qui les représentent prennent leurs responsabilités!!!
@Par le biais d'un communiqué l'ANCGE wrote:
ANCGE
5 avenue des Chasseurs
75017 PARIS
Tél : 01.47.64.64.90
Fax : 01.46.22.82.53
Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau
Paris, le 12 juillet 2007
H5N1 : L’insurrection du bon sens des chasseurs de gibier d’eau face au silence de
l’Administration
L’Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau, la plus grande association de chasse
spécialisée d’Europe, déplore et s’étonne de l’absence de réponse des ministères de
l’Agriculture et de l’Ecologie à ses demandes répétées d’entrevue pour évoquer, à quelques
jours de l’ouverture de la chasse des oiseaux d’eau, le niveau de risque de propagation du
virus H5N1 de l’Influenza aviaire. Elle s’interroge tout autant sur le silence de l’Elysée,
interpellé aussi à ce sujet. Elle rappelle que, début août, des dizaines de milliers de chasseurs
de gibier d’eau se rendront sur le littoral et dans les marais pour y chasser, à partir de leurs
huttes, tonnes ou gabions, ou à la passée, accompagnés de leurs appelants, ces canards et oies
sélectionnés pour la qualité de leur chant et bichonnés tels des athlètes de haut niveau.
Face à l’intensité de ce silence, l’ANCGE appelle officiellement tous les chasseurs de gibier
d’eau huttiers de France à l’insurrection du bon sens.
Il y a deux ans, sous son impulsion et celle du Ministère de l’Ecologie, l’Union Européenne
accordait, pour cette pratique extrêmement encadrée de la chasse des oiseaux d’eau avec
appelants, un statut dérogatoire alors que la tourmente de la peste aviaire faisait rage dans les
esprits et auprès des médias. Cette dérogation était assortie de lourdes contraintes à la fois
financières, administratives et sanitaires : baguage individualisé de tous les appelants détenus,
déclarations systématiques auprès de l’Administration, tenue de registres personnels de
détention, tests sanitaires par écouvillonnages et analyses en laboratoires, mise en place d’un
fichier informatique national des oiseaux détenus, etc, etc…
Les chasseurs s’y sont pliés pour, en contrepartie, continuer à utiliser leurs appelants pour la
chasse des oiseaux d’eau. Tout cela est maintenant bien en place et fonctionne : sur les
milliers d’appelants analysés durant la saison 2006-2007, aucun n’était porteur du virus
H5N1 ! Un constat à la fois satisfaisant et remarquable. Forte de ces résultats, reconnaissante
à la Commission Européenne et au ministère de l’Ecologie d’avoir bien voulu reconnaître une
existence juridique réelle à l’appelant de chasse, l’ANCGE attend du ministère de
l’Agriculture la même évolution, le même sens pratique, la même intelligence.
Dans cette attente, compte tenu de l’imminence de l’ouverture de la chasse, l’ANCGE
propose l’adoption immédiate d’un statut réglementaire spécifique pour l’appelant de chasse
des oiseaux d’eau. Ce statut impliquant, en complément de toutes les précautions déjà prises
en matière de traçabilité et de suivi sanitaire, la non utilisation et le non transport de ces
oiseaux durant une durée de 21 jours minimum dans tout secteur de France, d’un rayon de 10
km, sur lequel un oiseau d’eau, sauvage ou domestique, viendrait à être découvert mort du
virus H5N1 de l’Influenza aviaire.
L’ANCGE considère cette insurrection du bon sens légitime et nécessaire face à l’étrange
inertie dont fait actuellement preuve le ministre de l’Agriculture laissant dans l’incertitude la
plus complète et le désarroi total des dizaines de milliers de détenteurs d’appelants français
dont la bonne foi et le sens des responsabilités ne sauraient être mis en doute.
@+
@Par le biais d'un communiqué l'ANCGE wrote:
ANCGE
5 avenue des Chasseurs
75017 PARIS
Tél : 01.47.64.64.90
Fax : 01.46.22.82.53
Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau
Paris, le 12 juillet 2007
H5N1 : L’insurrection du bon sens des chasseurs de gibier d’eau face au silence de
l’Administration
L’Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau, la plus grande association de chasse
spécialisée d’Europe, déplore et s’étonne de l’absence de réponse des ministères de
l’Agriculture et de l’Ecologie à ses demandes répétées d’entrevue pour évoquer, à quelques
jours de l’ouverture de la chasse des oiseaux d’eau, le niveau de risque de propagation du
virus H5N1 de l’Influenza aviaire. Elle s’interroge tout autant sur le silence de l’Elysée,
interpellé aussi à ce sujet. Elle rappelle que, début août, des dizaines de milliers de chasseurs
de gibier d’eau se rendront sur le littoral et dans les marais pour y chasser, à partir de leurs
huttes, tonnes ou gabions, ou à la passée, accompagnés de leurs appelants, ces canards et oies
sélectionnés pour la qualité de leur chant et bichonnés tels des athlètes de haut niveau.
Face à l’intensité de ce silence, l’ANCGE appelle officiellement tous les chasseurs de gibier
d’eau huttiers de France à l’insurrection du bon sens.
Il y a deux ans, sous son impulsion et celle du Ministère de l’Ecologie, l’Union Européenne
accordait, pour cette pratique extrêmement encadrée de la chasse des oiseaux d’eau avec
appelants, un statut dérogatoire alors que la tourmente de la peste aviaire faisait rage dans les
esprits et auprès des médias. Cette dérogation était assortie de lourdes contraintes à la fois
financières, administratives et sanitaires : baguage individualisé de tous les appelants détenus,
déclarations systématiques auprès de l’Administration, tenue de registres personnels de
détention, tests sanitaires par écouvillonnages et analyses en laboratoires, mise en place d’un
fichier informatique national des oiseaux détenus, etc, etc…
Les chasseurs s’y sont pliés pour, en contrepartie, continuer à utiliser leurs appelants pour la
chasse des oiseaux d’eau. Tout cela est maintenant bien en place et fonctionne : sur les
milliers d’appelants analysés durant la saison 2006-2007, aucun n’était porteur du virus
H5N1 ! Un constat à la fois satisfaisant et remarquable. Forte de ces résultats, reconnaissante
à la Commission Européenne et au ministère de l’Ecologie d’avoir bien voulu reconnaître une
existence juridique réelle à l’appelant de chasse, l’ANCGE attend du ministère de
l’Agriculture la même évolution, le même sens pratique, la même intelligence.
Dans cette attente, compte tenu de l’imminence de l’ouverture de la chasse, l’ANCGE
propose l’adoption immédiate d’un statut réglementaire spécifique pour l’appelant de chasse
des oiseaux d’eau. Ce statut impliquant, en complément de toutes les précautions déjà prises
en matière de traçabilité et de suivi sanitaire, la non utilisation et le non transport de ces
oiseaux durant une durée de 21 jours minimum dans tout secteur de France, d’un rayon de 10
km, sur lequel un oiseau d’eau, sauvage ou domestique, viendrait à être découvert mort du
virus H5N1 de l’Influenza aviaire.
L’ANCGE considère cette insurrection du bon sens légitime et nécessaire face à l’étrange
inertie dont fait actuellement preuve le ministre de l’Agriculture laissant dans l’incertitude la
plus complète et le désarroi total des dizaines de milliers de détenteurs d’appelants français
dont la bonne foi et le sens des responsabilités ne sauraient être mis en doute.
@+