Peu de chasseurs -je-m-en-foutisme naturel oblige- ont lu la loi du 23 février 2005 sur le développement des territoires ruraux, qui pourtant va bouleverser l'exercice de la chasse dans notre pays, certainement plus que les précédentes lois de 2000 ou de 2003.
On a même vu sur ce forum un président d'acca nous dire qu'il ignorait même qu'une loi avait été votée

Bref, la routine
Simplement les medias ne se sont pas fait l'écho de cette loi, et donc elle passe inaperçue, mais ... s'appliquera.
Entre autre, on peut y voir le nouveau statut de Chambord, devenu établissement autonome public à caractère industriel et commercial.
De fait, contraint d'équilibrer son budget

Je rigole, je rigole.
Dès lors, si j'étais parasite officiel de la République, habitué à chasser GRATOS dans cette chasse royale, je me ferais qqle soucis.
A chambord, depuis 2/3 ans, il y a déjà des gens qui paient pour chasser (ça m'est arrivé). Seulement, d'évidence, il y a un système de vase communiquant :
- plus de profiteurs chassent gratos, plus il faudra maintenant faire payer les autres.
Mais tout a une limite. Déjà cette année, le stage "sanglier" a été annulé par ... manque de participants. Trop cher d'évidence.
Alors la seule solution sera de limiter les invitations des parasites de tout ordre, qu'ils soient responsables cynégétiques ou politiques, au strict nécessaire :
ainsi qu'on invite un chef d'Etat étranger me paraît judicieux dans la mesure où il est bon d'entretenir de bonnes relations avec les responsables de pays étrangers.
Je ne vois par contre nullement l'utilité d'inviter les responsables politiques français et encore moins les responsables cynégétiques.
D'ailleurs, pour ces derniers, leurs fonctions est bénévole, et ce genre d'avantage en nature me paraît allait à l'encontre de l'idée même de bénévolat".
Avec curiosité, j'observerai l'évolution.
La monarchie cynégétique aura-t-elle été abolie par la loi du 23 février 2005? L'avenir nous le dira
Maurice
PS. Je ne vise nullement les chasseurs dits méritants, invités à chambord pour avoir réussi le permis de chasser sans faute. Ils sont en fait un alibi qu'ont trouvé les pouvoirs publics pour faire perdurer les privilèges de chambord pour les autres.