Forum Chasse Passion, 1er forum de chasse en France
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Aprés lui avoir donné le virus de la chasse(pendant 9 année de garde de la nounou,ma chère et tendre)je me devais de lui prêter mes armes.Ce vendredi ou la journée est organisée d une grande traque le matin suivi d un repas qui couvre l après-midi avec une pensée particulière à Saint Hubert.les consignes sont habituel,un brocard ou un chevillard par chasseur,un sanglier adulte et cinq bête rousse pour l'assemblée,les numéros sont tirés et partagés aux chefs de lignes.Quelque minute en voiture nous voila à l orée du bois(les accès sont faciles en thierache ardennaise)nous avons le troisième poste,a cinquante mètre du voisin et à droite un chemin nous sépare du bois qui s étend derrière.le début de traque doit être donné maintenant, l'enceinte est longue et le vent contraire.Soudain des tirs ce font entendre,je compte(hé oui, sans arme je m occupe)cinq doublé,ça va fort,pas d annonce(2coup chevreuil,4sanglier moins d un an,6 sanglier adulte)bizarre,autant de Goupil pas possible
Les sangliers rendent fou les postés,ça sort de l enceinte pour rentrer quelques mètres plus loin.Ils n empruntent pas les coulées connues ,ceux-ci sont nés ici et ne connaissent pour l instant que les bois de la chasse .le bruissement des feuilles sèches sur le sol se fait entendre dans mon casque,l'apprenti a perçu ce son et oriente sa tete.l arme est resté dans son coude quand une masse apparaît puis s arrête dans le layon de cloisonnement devant nous à trente mètres,les consignes du président son habituel,tir obligatoire des renards,un brocard par chasseur,tout sanglier de moins d un an et un mâle de plus de 60 kilos pour la chasse.une herbe ne me permet pas de sexé l animal estimé à quatre-vingt-dix kilos qui disparaît dans le taillis après deux secondes d observations.un dialogue s installe entre nous,quelque regrets se mêlent au bonheur de l apparition,nous nous remettons dans la chasse,dix minutes se passent ,les feuilles se font entendre,G... pose ses dix doigts sur l arme puis épaule au moment où surgi face à nous un gros renard,il change sa fuite en parallèle de la lisière ,s arrête derrière un gros noisetier, le 30R résonne,l animal disparaît,le doute s installe sur le jeune visage maîs laisse vite place a la satisfaction. Maître Goupil gît inanimé caché par l arbuste,je le félicite et lui donne une tape dans le dos afin de l encourager.l échange reprend un court moment pour laisser vite place à la chasse,de nouveau les feuilles caussent sur la gauche ,l apprenti trop confiant reste le regard figé dans le bois ,maîs le temps que je tire sa veste un autre renard sort du bois , se fixe un bref instant en nous voyant et détale à vive allure,l express pivote tout en d'étonnant et feras de la concurrence aux taupes ainsi que le projectile du voisin.le cours reprend tout en écoutant la traque approchée ,passe devant et s évanouie sous la grande futaie à notre droite.le calme revient un bon quart d heure ,quand survient le cris des rabatteurs et des chiens ,des tirs se font entendre dans l enceinte ainsi que dans la plaine à notre droite,un ALAHOUX semble entendu,la pression refait surface.un léger bruissement nous force à nous retourner, un gros Sus Crofas vient de derrière sur notre droite pour passer à une portée de bâton ,il descend le talus le voila dans le chemin dégagé à moins de quinze mètres , bascule la tête pour confirmer sa vision de deux hommes à l angle de la pàture et pivote à quatre-vingt-dix degrés, se dévoile ainsi son travers gauche où je voie une tâche de sang sur son flanc.je crie "tire"au jeune chasseur ,la bête accélére ,remonte le talus et le longe ,le sanglier passe dans une trouée de charmes, je m attend à la déflagration,rien ne vient,l apprenti dit ne pas voire le point rouge,la pression est là.deuxieme trouée l arme s'exprime mais je n aperçoit aucun impact.l animal redescend le talus arrivé en bas ,la poudre tonne une seconde fois,et disparait dans le taillis.le doute s inscrit sur les faces en plus du la déception.mon coup fait concurrence à celui des hérons ,ma téte pivote à la recherche de l animal.une patte se laisse voir une fraction de seconde ,oui j aie bien vu une patte à l horizontale s agitée dans les ronces.ma joie me fait crier "il y est",G n y crois pas ,on saute la ligne de fils ,approchent le gibier inanimé pour lever les doutes,les sentiments s'opposent un court instant,ma trompette retentie ,je le félicite en regagnant le poste ou deux EVO prennent la place des douilles vides .il serait certainement le chasseur du jour ,mais rien interdit de prélever un brocard .on attend avec impatience la fin de battue .aussitot les trois coups répétés, je rends les honneurs au gibier ainsi qu a l apprenti et remercie SaintHUBERT.Apres avoir passé la branche dans le chapeau,cet à mon tour d agir ,j immortalise l instant dans les téléphones sans oublier le canidé.le plus éprouvant reste à faire ,car en ce trois novembre le soleil n à rien lâcher de ces effets estivaux.
Le tableau sera présenté avant le dessert,où le baptême a été officié par celui qui lui a annoncé au matin "l éléve dépassera le maître"
Une journée qui va restée longtemps dans nos mémoires
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