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En Seine-et-Marne, une soixante de sangliers tués par des louvetiers ont provoqué de vives, mais pas très nombreuses, réactions.
Le Président de la FDC77 s’exprime dans le journal Nos Chasses sur l’intervention des lieutenants de louveterie :
@FDC-77 / Journal Nos chasse wrote:« Je tiens à dénoncer le tir de sangliers, de nuit, par le lieutenant de louveterie, M. R, suivant l’arrêté préfectoral et après avis favorable de la Fédération… » » Nous, chasseurs, sommes assez grands pour réguler les sangliers… ». Ces deux phrases, extraites de quatre lettres que nous avons reçues résument bien les problèmes qui se sont posés assez récemment en Seine-et-Marne et voici ce qui ressort de l’enquête que nous avons menée.
Tout d’abord, Benoît Chevron, Président de la Fédération, ne conteste pas les faits.
« c’est vrai, résume-t-il, il y a bien eu des tirs de nuit effectués par des louvetiers au printemps dernier, qui ont abouti à l’abattage d’environ 60 sangliers. Mais dans un cas, à Villebaudé, il s’agissait d’une destruction opérée à la demande des autorités de tutelle pour des animaux qui s’étaient installés à proximité de l’autoroute et menaçaient la sécurité publique. Et sur quatre autres communes (Ferrières, Marles-Lumigny, Courquetaine et Crèvecœur) des tirs ont également été effectués sur réquisition du Préfet, mais avec avis favorable de notre part, je le revendique. Quand 90 sangliers sont vus, ensemble, sur une parcelle cultivée peu de temps après la fermeture, c’est intolérable et il faut vraiment faire quelque chose ».
Benoît Chevron rappelle que sa Fédération a fait de gros efforts pour limiter les dégâts, avec notamment la pose de clôtures électriques qui ont permis de les réduire d’environ 35 %. « Et nous ne pouvons évidemment pas tolérer que quelques irresponsables, qui laissent les populations se développer au-delà du raisonnable, compromettent les efforts qui sont réalisés dans l’intérêt de tous, martèle-t-il. Les chasseurs sont assez grands pour régler eux-mêmes les problèmes ? Si c’est souvent vrai, il y a des exceptions et, pourtant, nous donnons à tous les moyens de le faire, contrairement à ce qui a été dit dans un courrier. Le sanglier est ouvert pendant neuf mois par an, du 1er juin –en chasse silencieuse- à la fin de février, que pouvons nous faire de plus ? Je regrette, certes, ces tirs de nuit qui sont contraires à notre conception de la chasse et j’espère qu’il ne sera plus nécessaire d’en effectuer d’autres mais il faut parfois régler des problèmes ponctuels, tout en faisant des exemples, pour montrer qu’on ne peut pas faire n’importe quoi avec un animal qui peut poser des problèmes insolubles si les populations ne sont pas suffisamment régulées… ».
« Nous avons même trop attendu… »
Benoît Chevron assure que, pourtant, tout a été fait pour éviter d’en arriver à ces tirs de nuit. « Dans les zones manifestement trop peuplées, nous avons organisé durant la période d’ouverture des réunions avec l’administration, les agriculteurs et les chasseurs locaux afin de mettre ces derniers en garde, de les inciter à augmenter leurs prélèvements, explique-t-il. Certains n’ont pas tenu compte de ces avertissements, ce qui a obligé les pouvoirs publics à réagir, avec notre approbation ».
Le Président de la Fédération souligne que les tirs de nuit se révèlent toujours efficaces, en terme de prévention des dégâts, parfois avec un prélèvement très limité. « Dans un cas, des clôtures avaient été posées par la Fédération ainsi qu’un propriétaire mais il restait encore des sangliers dans le secteur sensible, dit-il. Et après que l’un d’entre eux ait été tué par le louvetier, tous les autres ont regagné la forêt voisine ».
Du côté de l’association départementale des chasseurs de grand gibier, qui n’est pas inféodée à la Fédération, analyse assez proche du dossier, ainsi que le mentionne son Président : « s’agissant du sujet qui a fait quelque bruit dans le département, celui du tir de nuit des sangliers pratiqués par des lieutenants de louveterie pour faire cesser des situations anormales sur quelques territoires bien localisés, disons le tout net : j’approuve et je trouve même que nous n’avions que trop attendu ; la seule action entreprise jusqu’à présent contre les excès de certains « gestionnaires », c’était la battue administrative, mode d’action qui a fait la preuve de son inefficacité car la date en est connue longtemps à l’avance et il est très facile de faire échec à la manœuvre en allant promener quelques chiens avant la mise en place… Le tir de nuit, en individuel, autorisé au cas par cas par arrêté préfectoral est bien évidemment parfaitement légal et, compte tenu de son caractère sélectif, il est à la fois plus efficace et plus respectueux des populations de sangliers… ». Par la même occasion le président de l’A.D.C.G.G-77 rappelle aux chasseurs l’intérêt que présente le tir du sanglier à partir du 1er juin : souvent un seul animal tué et tous les autres rentrent au bois pour un bon moment…
Que certains sangliers soient restés plusieurs jours dans une cour, Benoît Chevron le déplore mais il remarque que tous ceux qui ont été abattus de nuit sont partis pour l’équarrissage et que les préposés à l’évacuation ont parfois attendu près de 72 h avant d’intervenir. Enfin, il tient à apporter son soutien aux louvetiers mis en cause. « Je rappelle qu’ils n’ont jamais agi par plaisir mais ont seulement répondu à des injonctions de l’Administration, dont ils sont en quelque sorte les employés–bénévoles et il sont les seuls dans ce cas, conclut-il. Ces hommes ont également fait de l’excellent travail en tirant de nuit des renards, au prix de beaucoup d’heures passées hors de leur lit, puisqu’ils en ont ainsi tué plus de mille cinq cents au cours de la saison écoulée.
c'est un peu un comble ,on reproche aux chasseurs de ne pas volontairement prelever trop.ou sont les antichasses pour nous defendre?
maintenant en ce qui concerne le bruit pour ce cas la ,dans un cadre aussi reglementé et rigide ,il serait peut etre utile de tolerer l'utilisation de reducteur de bruit.
Mais d'ou cela vient-il cette sur-sur population de cochon chez vous
Tous d'abort pour les invitations on verra ca en temps et en heure mais on peut l'imaginer par contre ca sera pas pour les tir de nuit
Et puis pour répondre a ta question, les sangliers sont réapparu en seine et marne il y as une dizaine d'années, la tempette de 1999 ayant fait beaucoup de dégats sur le massif forestier briard, les bois sont comme partout devenu impénétrable. Si les chasseurs ne pouvait plus accéder aux bois, les sangliers étaient toujours la et faisait toujours crac-crac
sujet ô combien sensible!je pense qu'il faut repenser notre mode de gestion, s'inspirer du modele allemand, et pourquoi pas en profiter pour ouvrir les sociétés de chasse à plus de monde, et pourquoi pas en profiter pour organiser des battues que pour les étrangers, et organiser des voyages? M'est avis qu'il faut surtout repenser le système de gestion et instaurer une réflexion nationale sur le sujet. Pourquoi la fédé ne s'occupe t-elle pas de cette gestion? Dans le 64, la fédé a pris les devant en instaurant un plan de chasse!Mais cela n'est pas suffisant, il faut effectuer des comptages, relever les indices biométriques de l'évolution de la population!Le fardeaux est lourd à porter!
Quand on regardre les statistiques et les déclarations de prélevement depuis 10 ans il est indeniable que les populations de sangliers ont augmenté de manière significatives. On revient toujours au même problème entre les dégâts qui coûtent cher (enfin cela arrange certains) et le fait de ne pas tuer cette faune.
En tous cas ce n’est pas sur ce post que l’on réglera ce dossier tellement complexe !
J’apporterai donc mon grain de sel à cette discussion en tant qu’administrateur de la FICEVY, Fédération voisine de celle de Seine et Marne: http://www.chasse-ficevy.com/
(le site de la FICEVY est en construction mais partiellement en fonction)
L’effet tempête oui c’est indéniable, mais le comportement irresponsable de certaines sociétés de chasse qui ont réintroduit et continuent de réintroduire des sangliers est beaucoup plus grave, se sont souvent des chasses privées ou commerciales.
Un autre problème est l’incompréhension des chasseurs qui doivent payer les dégâts par l’intermédiaire de l’achat de boutons tout en chassant ce magnifique animal mais qui est classé nuisible, alors que ce gibier leur procure beaucoup d’émotions, donc sans vraiment en mesurer les conséquences chacun dans son coin s’efforce de prélever mais pas trop, juste ce qu’il faut pour être sur que l’année d’après, et l’année suivante etc … et donc beaucoup de chasseurs préfèrent limiter les prélèvements.
Pour autant et pour la première fois en 2006, sur pression des fédérations et de l’état via les préfectures et les DDAF sur toute la France, les populations de sangliers ont baissées et ont même tendances a se stabiliser, mais ce n’est pas encore suffisant l’idéal étant de revenir à des niveaux inférieurs, il reste des points noirs comme le Var et d’autres.
En ce qui concerne la prise de conscience et la recherche de solutions bien évidemment les fédérations se sont penchées dessus depuis plusieurs années et ce sur le plan national quant aux plans de chasse ils existent partout également, quant aux comptages, indices etc …ils existent également.
Je pense que dans notre région l’Ile de France les zones fortement urbanisées, avec un trafic routier en constante augmentation, un réseau routier ou ferroviaire perpétuellement en évolution, un milieu naturel qui se rétrécit, des modes d’agricultures pas forcement adaptés, font que si dans certaines zones les animaux s’adaptent ils dérangent, là où les autres animaux ont tendances a se concentrer dans des milieux forestier plus favorable.
En tous cas l’avenir est sombre, comme d’autres depuis plusieurs années je m’efforce de mettre en garde les chasseurs sur les risques, et bien nous y voilà, pour la première fois une fédération celle de Dordogne sur décision préfectorale donc de l’état va devoir procéder à l’abattage de plusieurs milliers de sangliers (je ne suis pas sur du chiffre mais il me semble que c’est 20 ou 30 000 mille), maintenant la porte est ouverte pour que d’autres préfets et d’autres DDAF suivent ce triste exemple.
Un autre problème est l’incompréhension des chasseurs qui doivent payer les dégâts par l’intermédiaire de l’achat de boutons tout en chassant ce magnifique animal mais qui est classé nuisible
Ouais enfin vue les territoires en question il n'y as qu'une minoritée qui payes les boutons, les autres sont sur les taxes a l'hectare boisé
@yanvillardier wrote:
Je pense que dans notre région l’Ile de France les zones fortement urbanisées, avec un trafic routier en constante augmentation, un réseau routier ou ferroviaire perpétuellement en évolution, un milieu naturel qui se rétrécit, des modes d’agricultures pas forcement adaptés, font que si dans certaines zones les animaux s’adaptent ils dérangent, là où les autres animaux ont tendances a se concentrer dans des milieux forestier plus favorable.
Outre les effet de 1999 sur les population de sangliers et dans le cas de cette affaire je pense que c'est plutot une histoire de modification des milleux. En effet les chasse de ce secteur ne sont pas énorme mais des gros travaux d'urbanisme depuis 4 à 5 ans on sans aucun doute modifier voir enfermer des populations
Désolé Popey, j'avais oublié qu'en seine et marne la fédé est passé à la taxe à l'hectare, ce n'est pas notre cas ! Mon raisonnement sur la modification du milieu était pour l'ensemble de l'Ile de France.
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