Salut,
Paris, le 09 mars 2009
JL BORLOO rencontre les chasseurs de gibier d’eau
Après avoir rencontré la Fédération Nationale des Chasseurs et engagé des avancées notables sur le dossier martre et belette, JL BORLOO a souhaité recevoir l’ANCGE, l’Association Nationale des Chasseurs de gibier d’eau, représentée par P. BETTIG et G. DEPLANQUE, la FACE et l’Union des Fédérations Côtières, en la personne de Y.
BUTEL, pour envisager avec elles les améliorations possibles en matière de chasse des oiseaux d’eau migrateurs.
J. BIGNON, député de la Somme et Président des Tables Rondes de la Chasse, participait lui aussi à cette rencontre.
La discussion, franche et directe, a permis le balayage des sources multiples du mécontentement actuel des chasseurs de gibier d’eau français. Les quelques avancées indéniables, et par tous reconnues, à l’ouverture pour les zones humides intérieures et l’arc méditerranéen, à la fermeture pour plusieurs espèces de gibier d’eau, ont en effet été largement entachées par des revers aussi malencontreux qu’incompréhensibles pour une grande majorité d’adeptes de cette chasse : moratoire sur une espèce en bon état de conservation, le courlis cendré ; perte de 10 jours de chasse pour l’oie cendrée alors que son explosion démographique est avérée au point de provoquer des dégâts et d’imposer des mesures d’éradication par endroits ; retard exagéré de l’ouverture de la chasse du vanneau huppé ; …
La principale réponse à ces questions est la mise en place immédiate et le démarrage du GEOC, le Groupement d’Experts sur les Oiseaux et leur Chasse. Une cellule scientifique objective que l’ANCGE appelait et continue d’appeler de tous ses voeux et qui travaillera prioritairement sur ces différents points dès le 31 mars !
Autre proposition retenue, l’envoi d’une mission parlementaire en Hollande qui aura pour objet de vérifier et d’analyser les destructions d’oies cendrées et rieuses pratiquées dans ce pays. Déplacement programmé pour la fin mars afin d’avancer sans tarder sur le dossier des dates de chasse de cette espèce en France.
Ont encore été débattus à cette occasion les textes qui constituent le cadre juridique supranational en matière d’usage durable des oiseaux d’eau : la directive oiseaux de 1979 et l’Accord International sur les oiseaux d’eau d’Afrique-Eurasie de 1995.
JL BORLOO, après une écoute attentive, s’est engagé à interroger le Conseil d’Etat en ce qui concerne la légalité ou non cette première, après avoir rencontré les partisans de cette procédure. Il pense opérer de même pour mesurer les conséquences, en droit interne, de l’application du second accord, ratifié à la fois par la France et l’Union européenne, sur la base d’une note que l’ANCGE s’est engagée à lui fournir sans délai.
A la demande de l’ANCGE et de J. BIGNON, JL BORLOO a aussi accepté de descendre au plus près du terrain pour envisager, de façon très pragmatique, d’apporter des solutions pérennes et de bon sens à des dossiers locaux rendus épineux par le temps perdu :
- opérer le transfert de 3 gabions de la Baie de Seine en s’appuyant sur l’accord validé par l’association qui gère la chasse ce site ;
- déplacer les gabions du Platier d’Oye en lançant immédiatement le financement par l’Etat de ce projet à hauteur de
33 % (200.000 €), élément déclencheur des autres subventions ;
- redéfinir les limites de la réserve naturelle de la Baie de la Canche.
Pour chacun de ces cas, les choses devraient bouger vite…et bien.
D’autres points importants pour la pratique de la chasse du gibier d’eau ont été aussi traités comme le déplacement des gabions sur le domaine public maritime et des huttes dans les zones humides intérieures, la chasse sur les territoires des trames vertes et bleues, ainsi que l’éjointage des appelants,… pour lesquels l’ANCGE s’est engagée à proposer des solutions réglementaires adaptées au ministre.
L’ANCGE, la FACE et l’Union des Fédérations Côtières sont sorties satisfaites de cette rencontre et du ton des discussions. Il semble que la chasse du gibier d’eau, un temps oubliée des différents débats et des avancées tant réglementaires que législatives, revienne au coeur des priorités du ministre et puisse bientôt afficher quelques résultats intéressants. Ce que tous les chasseurs de gibier d’eau de France souhaitent sincèrement et espèrent voir se concrétiser dès l’ouverture 2009, déjà toute proche.
Notre ministre éssayerait-il de calmer le jeu ? Trop tard Jean-louis il fallait pas nous prendre pour des cons
Rdv à valenciennes
