Salut,
Parfait, tu as fait un excellent choix . Compte tenu de tes compétences, je ne suis pas surpris.
Maintenant je vais développer un tout petit peu :
1 Le titre du post établi par LEBLOGDUBALLTRAP : « B725 : des problèmes d'usure prématurée? »
Si ça ce n'est pas orienté...
On est déjà dans la négation. Le titre annonce des problèmes d’usure prématurée alors que le but annoncé est de mieux connaître le produit...
Le titre aurait pu être, par exemple :
« B725, qualités, défauts, votre synthèse après 1 an d’utilisation m’intéresse » 8)
2 Tu écris : « un ajustage sortie d'usine fait a la va vite pour casser les prix ? »
et
« browning a t'il rogné sur la qualité des métaux aussi ? »
Tu es aussi dans la négation la plus absolue qui laisse penser ipso facto que les ajustages sont mal faits et que BROWNING a choisi volontairement des matériaux à bas coût, tout ça pour casser les prix !
Tu aurais pu écrire :
Comment expliquer cela de la part d’un constructeur tel que BROWNING dont la réputation n’est plus à faire ?
Sommes nous dans l’erreur de conception ? De calculs peut être ?
Ou est le problème ? Pièces non conformes non détectées par le service contrôles et qualité ? Problèmes de conformité matière, de traitement thermique ?
S’agit il de tous les modèles ou bien d’une série bien définie ?
Et bien non, d’entrée, sans savoir, tu supputes , non, tu ne supputes pas, tu proposes, tu imposes quasiment au lecteur une volonté de mal faire pour faire moins cher !
Je ne connais pas un seul industriel de l’envergure de BROWNING qui travaille sur le réseau mondial qui s’amuserait à raisonner ainsi.
Ensuite, je me suis quand même livré à des petits calculs élémentaires pour voir quels sont les ordres de grandeur des contraintes et forces en jeu.
Au cas ou un calculateur me chercherait des poux dans la tête, je précise que j'ai juste fait le petit calcul élémentaire en flexion pure, donc en traction/compression en négligeant le cisaillement.
Il ne s'agit pas de contraintes de von Mises ou de Tresca Guest.
En prenant 40 Hb de charge à la rupture pour la clé, ce qui est très peu, cela me donne une force au bout de la clé de 54 daN.
Et je ne parle pas de la résistance au cisaillement du doigt qui entre dans le verrou. Compte tenu de sa faible section cisaillée, d'une part, et, d'autre part, du rapport des bras de levier de la clé et de ce doigt, ce dernier partira bien avant en flexion-cisaillement…
Le jour ou j’exercerai une force de 54 Kg (pardon pour l’arrondi) avec mon pouce, alors je prendrai HULK comme pseudo.
Il est par ailleurs étonnant que la clé ne soit pas partie en grandes déformations, ou, exprimé autrement, ne se soit pas tordue avant rupture, ce qui aurait dû quand même mettre la puce à l'oreille au tireur survitaminé qui l'a cassée.
A moins évidemment qu'il ne s'agisse d'une rupture fragile initiée par un défaut structurel, une résilience de l'ordre de l'ordre de 2 à 5 joules à température ambiante, que sais je encore? Une fissure etc etc.
C'est justement ce qu'il serait intéressant de savoir...
Voilà donc résumée mon analyse, et ce qui me fait sursauter à la lecture de tes propos…
Donc, si tu as des compléments à m’apporter sur ces ruptures de clé, je suis preneur.
Je reste bien entendu attentif a toute remarque.
Voilà, c'est mon analyse et mon point de vue et il ne vaut pas moins que le tien...
8)