Bon, chacun utilise ses moyens préférés, voici les miens : tout simplement, je mets un liquide en spray à fonction "dégrippe-tout" MAIS, après en avoir essayé une volée, et aussi du coca-cola, et aussi les recettes perso à base de pétrole lampant, d'essence et de vodka (la vodka, c'est pour moi), et toossa toossa comme tout le monde, j'ai maintenant en quelques sortes mon produit "magique" : j'achète en rayon bricolage un spray appelé WD40. Ce sont des flacons bleus.
On me dira "WD" de "WD40" cela signifie "Water Displacer" et non "dérouillant". Donc en théorie la fonction de ce spray est de "déplacer" l'humidité ; seulement ... c'est aussi un fichu dérouillant hyper efficace.
Ma méthode ? Je ne regarde pas aux pièces d'euros que cela me coûtera car c'est de toutes manières pas une vraie somme d'argent.
J'en pulvérise ABONDAMMENT par toutes les voies possibles.
Dans votre cas, par le poussoir en bout de longuesse, par les interstices entre le bois de longuesse et les canons, et avec les canons ouverts, par l'extracteur.
Il faut que cela baigne de partout.
Deux ou trois heures plus tard, je refais le truc et ordinairement pas mal de liquide brunasse s'en va.
Pour autant, je n'ai éventuellement pas atteint mon but.
Bon, pas grave : on recommence deux ou trois fois.
Pas atteint le but, okay, on fait autre chose : seulement là je vais écrire le mot "délicatement"

qui veut dire délicatement

.
Je mets un bout de cuir sur un des canons, à la verticale du millieu de la longuesse. A l'aide d'un marteau non métallique (masse en polymère ordinairement jaune), voire marteau de carreleur en caoutchouc, je tapote délicatement le cuir afin de désolidariser les points d'accroche de la corrosion OU de la bonne vieille graisse automobile qui, ayant sèché, bloque tout.
Alors vas-y que j'tapote, vas-y que j'tapote.
L'idée est de faire vibrer les masses métalliques et d'emmerder ce qui les relie sans nous avoir demandé si nous étions d'accord.
On tapote très vite et le plus longtemps possible avant ...la crampe.
On se surveille pour ne pas augmenter la force de frappe : on ne fait que chercher des vibrations et non l'applatissement d'un produit Manufrance.
Gaffe : l'histoire armurière française retiendra ton nom si tu foires funestement ton coup et les générations futures feront bouhouhouh à l'évocation de ton nom.
A ce stade, ordinairement, rien n'a changé non plus et la pensée normale est : "ce boudiou de système de ce s,1;op de Pakassa ne sert à rien".
Si si, il sert.
D'ailleurs, je (re)karchérise au WD40 - avec la finesse du CRS quand il manie contre toi le canon à eau ...que tu contribues à payer, merde ,hein !

- et je laisse la nouvelle boue bizzarroïde se barrer.
Troisième étape, je vais chercher un fer à souder ; il s'agit des petits fers à souder qui fonctionnent à l'électricité . C'est ce type de fer à souder qui fond l'étain pour les soudures de fils électriques.
Je le fais rougeoyer et je l'applique sur le bouton poussoir qui ne bouge toujours pas (de quel droit, d'ailleurs cr1;az ).
ATTENTION : souvent les gens appuient sur le fer, glissent et font une marque de brûlé sur le bois à côté qui n'en demandait pas tant.
Il faut déposer le fer mais ne pas appuyer : c'est inutile.
A plusieurs reprises, je transmets la chaleur au système de verrouillage de la longuesse. Si le bouton de longuesse rougeoie légèrement, pas de panique mais on arrête de suite quelques instants.
On recommence et on recommence.
Alles dans la telikatesse, kom t'hab.
Ensuite, quand c'est froid ou tiède, on remet un bon coup de WD40, façon karcher.
A un certain moment, le bébé se rend à l'évidence : vous avez gagné.
Je vous engage vraiment à ne pas forcer ET surtout à ne pas tenter de faire levier avec quoi que ce soit.