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@Anonymous wrote: Comment dire qu'un animal sauvage n'a plus sa place dans la nature ? Fallait réfléchir avant.
Méfiez-vous car s'il n'y a plus de place pour les animaux, il ne tardera pas à ne plus y en avoir pour l'être humain.
Salut l'invité,
Il y a de la place pour les animaux sauvage dans la nature, mais il y a aussi la place pour l'homme qu'il soit chasseur, promeneur, campeur ou autre...Un jour ou l'autre la rencontre est inévitable et il faut l'accepter qu'elle que soit son issue (mort du promeneur ou de l'ours).
Une question à tous : Laisseriez-vous vos enfants camper ou aller aux champignons seuls dans une foret fréquentée par les ours et les loups? (moi, non)
Si votre réponse est non, comment envisagez-vous la présence de ces grands prédateurs en france : dans des parcs??? ou bien interdire les forets aux hommes???
Merci de vos réponses
A+
PS pour Maurice : @Anonymous wrote:De plus, je ne vois pas pourquoi il serait meilleur de réintroduire le bouquetin. C'est pareil. Et dire que ça se chasse, je trouve ça grottesque pour les avoir vu se réfugier sur un caillou pour se croire à l'abri des hommes. Je ne connais pas grand chose à la chasse mais si ça consiste à tirer un animal perché sur un rocher à quelques mètres, ce n'est pas très glorieux
La chasse à l'approche n'a pas toujours bonne presse à ce que je vois. Surement parcequ'il n'en a pas compris l'essence. Si un jour, elle devrait être interdite, crois bien que les chasseurs en battue seront la soutenir
J'aimerais te faire remarquer que sur les ours morts de mort non-naturelle en France depuis un siècle, aucun n'a jamais été tué par un promeneur. Dans la même période, si un ours avait tué un promeneur ou un chasseur, ça se saurait.
Tires-en les conclusions que tu voudras sur qui tue qui en cas de rencontre.
Pour répondre à ta question, NON je ne laisserais pas mes enfants aller camper seuls dans un coin où il y a des ours mais je ne les laisserai pas davantage aller seuls dans certains coins de jungle urbaine où les mauvaises rencontres sont encore plus probables.
L'invité,
OK, pour ton premier point, mais si jamais le cas arrive, allons nous exterminer les ours ou les loups pour autant? Non, bien sûr, et je prend le pari que les chasseurs seront bien présents pour défendre les ours contre les enragés de la civilisation urbaine asseptisée.
Pour ton deuxième point : OK aussi avec toi. Les zones sures vont se restreindre...
La mort de Cannelle, l'ourse abattue lundi par un chasseur de la vallée d'Aspe, est devenue une affaire nationale. Hier, des voix se sont élevées de toutes parts pour déplorer la disparition du plantigrade et demander que des mesures conservatoires soient prises. Le ministre de l'Écologie est aujourd'hui dans les Pyrénées-Atlantiques pour « faire un point précis » avec les services de l'État. « C'est une catastrophe écologique, puisque c'était le dernier ours femelle de souche pyrénéenne », a souligné Serge Lepeltier en demandant que soit menée « une enquête pour connaître les conditions exactes de ce drame ». Lors du Conseil des ministres de mercredi matin, le président de la République a estimé lui-même qu'il s'agissait « d'une grande perte pour la biodiversité en France et en Europe ». Cannelle a été autopsiée hier à l'école vétérinaire de Toulouse, les résultats confirmant les dires du chasseur qui avait affirmé s'être servi de son fusil en dernier recours parce l'ourse le chargeait.
DÉPÔT DE PLAINTES
Dans la journée, les prises de position se sont succédé. La Société protectrice des animaux a annoncé qu'elle porterait plainte contre le chasseur, tout comme l'Association pour la protection des animaux sauvages et WWF-France, le Fonds mondial pour la nature envisagent une action similaire. « La France perd un patrimoine inestimable », a insisté l'animateur de télé, Nicolas Hulot. « Il faut condamner cet acte irresponsable et annoncer un programme de renforcement de l'ours dans les Pyrénées », affirme pour sa part Guillaume Cros, secrétaire régional des Verts Midi-Pyrénées. Jusqu'au président de la fédération des chasseurs des Pyrénées-Atlantiques qui a parlé de « gâchis écologique irrémédiable ».
Reste à connaître les circonstances exactes dans lesquelles Cannelle, représentante d'une espèce protégée, a été tuée. Ce jeudi, le ministre Lepeltier rencontre aussi les représentants de chasseurs et les associations. Seront évoquées une nouvelle fois les conditions exceptionnelles dans lesquelles l'animal a été abattu, après que le chasseur s'est senti en danger. L'homme aurait croisé Cannelle sur son chemin et l'animal l'aurait chargé plusieurs fois. .
LA CHASSE SUSPENDUE
Mais pourquoi avoir organisé une battue à cet endroit alors que personne n'ignorait que l'ourse et son petit se trouvaient dans les falaises d'Urdos, dans le département des Pyrénées-Atlantiques ? C'est ce que ne manquent pas de rappeler les associations d'environnement . Des indices ont même été trouvés samedi entre Urdos et Ussaut, selon Didier Hervé, de l'établissement public régional « Institution patrimoniale du Béarn ».
Dans ce contexte sensible, un arrêté de suspension de la chasse était inévitable là où se trouve l'orphelin. Âgée d'une quinzaine d'années, Cannelle était l'unique femelle autochtone recensée dans la chaîne pyrénéenne, avec un bagage génétique différent des espèces slovènes introduites en Ariège en 1997. Hier, à Oloron, le préfet a interdit également les promenades avec des chiens sur une zone de 5 000 à 8 000 hectares situés dans la vallée d'Aspe.
L'enjeu est maintenant de sauver l'ourson dont on ne connaît pas le sexe, en lui garantissant une zone où il évoluera en toute quiétude. Les autorités veulent croire qu'il s'en sortira, tout comme deux jeunes ours avaient survécu après la mort de leur mère Melba, en Ariège, voilà 7 ans.
Mais Férus, une association de défense des grands prédateurs, du loup au lynx en passant par l'ours, demande que Canelle soit remplacée immédiatement par un animal de souche étrangère. « l'Institut patrimonial du Haut-Béarn évoque depuis longtemps l'introduction de nouveaux ours dans les Pyrénées. Une réunion a lieu à ce sujet le 8 décembre. N'attendons pas cette date », indique le vice-président de Férus.
Samedi, justement, est programmée à Paris une manifestation de défense du loup et de l'ours.
Jean-Marie Decorse
Mort de Cannelle : signe des temps ?
Jean-Jacques C. , Toulouse. Un ours des Pyrénées (un vrai) tué (assassiné ?) par un « chasseur » c'est triste évidemment, grave sûrement, inquiétant malheureusement ! L'homme ne pourrait-il plus cohabiter avec les animaux, il va falloir se poser la question. Mais en tout état de cause, ces chasseurs, qui n'auraient jamais dû se trouver là, ont bien des questions à se poser sur le fondement même de leur activité et sur son utilité. Un loisir, me direz-vous. J'ose espérer que l'on peut se divertir autrement qu'avec un fusil entre les mains, sinon il est à craindre que le XXIe siècle soit celui de l'horreur et de la destruction de notre belle terre.
5 000 à 8 000 hectares sans présence de chiens pour sauvegarder la tranquilité de l'ourson. C'est aussi ce que je demande autour de mon domicile pour être bien peinard. J'ai des enfants en bas age et le coin n'est pas sur.
Et si un jour les loups et les ours cohabitent, qui devra faire de la place à l'autre??
On va bientôt marcher sur la tête : des campagnes desertées pour laisser en paix les grands prédateurs, des banlieux surchauffées et des villes grillagées pour se protéger de l'extérieur. Si c'est ca l'évolution de la société moderne : vive la chasse moyen-ageuse.
Plus sérieusement, si on accepte l'ours il faut admettre que des accidents puissent arriver (le mois possible, mais c'est inévitable).
La seule difference qu'il y a entre la chasse et les chiens de defense, c'est que la premiere n'est pas une mode et que les seconds sont les fruits de ventes d'éleveurs peu regerdant sur le futur aquéreur et de saillies clandestines. Pourquoi il y a plus de morsures de labradors en France que de rott?? Tout simplement la méconnaissance des gens. Le rott fait peur donc on ne s'approche par contre le labrador c'est le chien peluche, on lui tire le queue, on lui grimpe dessus....... Comme le chien ne sait pas parler, il met un coup de dent. Le chien c'est comme l'homme, il a son caractere. Mais tu as raison mettons des muselieres aux fusils. Tu sais tous les jours il y a des accidents de voiture du à la vitesse et pourtant les autos ne sont toujours pas bridées........ Malheureusement
@Champagnol wrote:5 000 à 8 000 hectares sans présence de chiens pour sauvegarder la tranquilité de l'ourson. C'est aussi ce que je demande autour de mon domicile pour être bien peinard. J'ai des enfants en bas age et le coin n'est pas sur.
Et si un jour les loups et les ours cohabitent, qui devra faire de la place à l'autre??
On va bientôt marcher sur la tête : des campagnes desertées pour laisser en paix les grands prédateurs, des banlieux surchauffées et des villes grillagées pour se protéger de l'extérieur. Si c'est ca l'évolution de la société moderne : vive la chasse moyen-ageuse.
Plus sérieusement, si on accepte l'ours il faut admettre que des accidents puissent arriver (le mois possible, mais c'est inévitable).
A+
Lu,
Non Champagnol, il se pourrait que rapidement toutes les pentes française des Pyrénées deviennent un parc national, on a tout fait pour ça et les 6 c... qui ont tué l'ourse, font un merveilleux plaidoyer pour cette cause.
@Anonymous wrote:Alors maintennant soit tu condamnes la bêtise de ces gens là, soit tu leur trouves tout un tas d'excuses. Ca te regarde.
Invité, merci pour tes messages ,
Je condamne, sans appel...car même s'il a défendu sa peau, il n'aurait pas du se trouver là.
Après j'essaye de voir les choses de façon générale : pourquoi, est-ce qu'il n'aurait pas du se trouver là? Parceque une ourse et son ourson se trouvaient dans les parages. En gros, les autochtones ne peuvent plus vaquer à leur activités habituelles (pastoralisme, champignons, ballades ou chasse avec des chiens) parceque madame ourse est dans le coin. alors on va lui laisser une zone de tranquillite d'une dizaine de milliers d'hectares et s'il y a 100 ours, ca fait 1 000 000 hectares, sans présence humaine "dérangeante" et c'est justement ça qui risque de me déranger (quoique que je n'habite pas dans les pyrénées...mais j'essaye de me mettre à leur place). Les campagnes : des musées. Non merci...
En gros, les autochtones ne peuvent plus vaquer à leur activités habituelles (pastoralisme, champignons, ballades ou chasse avec des chiens) parceque madame ourse est dans le coin. alors on va lui laisser une zone de tranquillite d'une dizaine de milliers d'hectares et s'il y a 100 ours, ca fait 1 000 000 hectares, sans présence humaine "dérangeante" et c'est justement ça qui risque de me déranger (quoique que je n'habite pas dans les pyrénées...mais j'essaye de me mettre à leur place). Les campagnes : des musées. Non merci...
A+/Champagnol
Lu, Champagnol,
Parfois je ne te comprends pas, mais tu sors d'où ? De la planète Mars ?
Relis-toi, c'est n'importe quoi ce que tu écris, c'est infondé.... Les gens vaquent à leurs occupations normalement et sans problème.... Je te défis de tomber sur un ours dans les pyrénées, pas con l'ours, dès qu'il renifle ton aftershave, il se casse...
D'autant plus que tu viens de le dire, tu n'habites pas dans les Pyrénées, donc c'est pas ton problème. Moi je ne suis pas aussi catégorique que Maurice, l'ours à sa place dans le massif, c'est les groupes de c.... qui chassent le sanglier qui font n'importe quoi, et pour moi ce n'est que justice. Le sanglier n'est pas nuisible dans ces contrées, il provoque aucun dégat, et pour cause pas de cultures. Donc les battues ne sont pas légitimes.
C'est l'engouement récent pour la bête rousse qui mets en péril l'équilibre de nos montagnes tranquilles. Les chasseurs à l'approche de l'Izard, ne foutent pas tant de bordel et ne voient jamais l'ours !
Interdisons les battues dans les zones de montagne, chasse à l'approche uniquement et tout ira bien !
Pour les cochons, s'ils sont en surpopulation c'est de la faute de nous tous, autant que nous sommes... Interdisons l'agrainage, les goudrons et autres fariboles....
Ma fille à perdu son véhicule en pleine ville à cause d'un Sanglier mâle le 30/10 Webmaster, Gilles, Lolo 33, Popeye savent de quoi je parle !
@Anonymous wrote:En fait ils n'auraient pas dû se trouver là non parce qu'il y avait une ourse et son petit parmi 100 autres mais parce qu'il y avait la dernière et unique ourse indigène et son petit. et qu'en cette époque ou tout le monde, y compris les chasseurs, se gargarise de "biodiversité" tout l'espoir de restaurer un jour une population avec quelques restes de gênes pyrénéens résidait dans cette bête là qui avait une très grande valeur patrimoniale (y compris et surtout pour les habitants des vallées)
OK, je souscris...sur cette unique et dernière ourse que nous aurions du et pu mieux protéger. Mais est-ce vraiment possible? La population indigène d'ours est en extinction depuis longtemps malgré l'interdiction de leur chasse depuis plusieurs dizaines d'années et c'est maintenant que l'on crie haro sur le baudet (qui en est un sacré!).
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et le coin n'est pas sur.
