une "histoire" locale

Pour parler de tout ce qui n'a pas sa place ailleurs mais toujours de chasse.
maurice
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Inscription : 18 févr. 2004 20:05

Message par maurice »

Comme je l'ai dit par ailleurs, lundi je participais à une battue. Oui, oui, ça m'arrive, mais je ... choissis un peu quand même :wink: .

Celà se passait sur le territoire d'un gros propriétaire foncier (il y en a très peu dans le départ) qui a retiré dès, l'entrée en vigueur de la loi verdeille, son territoire. Mais il ne chasse pas, ne le loue pas, car il n'est pas très très ... chasse, si vous voyez ce que je veux dire. :wink:

Empirement, son territoire a été balisé "réserve", mais seule une partie le serait (enfin, j'ai pas réussi à savoir vraiment, car en réalité s'il n'est pas dans l'acca -ce qui est avéré- je ne vois pas pourquoi une partie serait réserve; ca me paraît impossible :D ). Bref, je pense que les "locaux" ont intérêt a en faire une "réserve".

Bref, cette année, vraiment "bouffé" par les sangliers qui lui sacagent les récoltes, labourent les prairies, il en a parlé à un de mes amis qui lui a conseillé une battue administrative (personnellement, vous vous en doutez, j'aurais préféré qqles tirs sélectifs :D ), mais bon, pourquoi pas.

Le louvetier, comme c'est son droit a choisi ses tireurs, ce qui évidemment ne va pas sans causer qqles problèmes relationnels avec les .. locaux.

Lesquels locaux, habitués à tirer les sanglier de ce territoire en borduriers, estiment qu'il s'agit de "leurs" sangliers, et donc qu'ils devaient être invités de droit à la battue. Ce qui, juridiquement bien sûr est infondé, le louvetier ayant toute latitude à cet égard.

Bref, la polémique durait depuis qu'il a été question de cette battue.

Le louvetiers, aidé par des collègues, avait préparé dans la semaine précédant la battue des postes qui ont été pour partie détruits.

Le louvetier a porté plainte pour ces destructions.

Le jour de la battue, on a vu pas mal de chasseurs en limite de leurs territoires, attendant ... l'occasion (nous étions en plaine, plus exactement en bordure de mer où la chasse en battue n'est pas obligatoire, donc théoriquement rien, sinon l'éthique la plus élémentaire, ne les empêchait de se comporter en "borduriers").

Bref, une plainte contre X, un article de demi page dans le canard local -ce qui est très rare.

Et on le voit, -et c'est cela qui me tracasse- comme toujours, les tenants des acca qui en veulent toujours plus, et qui en arrivent même à croire que tout leur appartient, car lorsqu'on lit l'article, on s'aperçoit que les types estiment que le territoire est à eux en qqle sorte, en tout cas le gibier y contenu.

Cordialement

Maurice
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