Mon cher labrisée (quel jolie pseudo!!!!)
J'imagine que tu sais que ta question n'est pas aussi simple que tu le dis
et la problématique est très complexe.
Mais enfin, voici quelques éléments :
- le premier est que la corpulence d'un cerf peut être largement influencé par la richesse intrinsèque d'un territoire.
Ainsi des cerfs "exogènes" comparés à ceux que l'on appelait par endroits "cerf de pays". Lors de réintroduction de cerfs "extérieurs" quelques peu différents sur le plan morphologique, on s'est aperçu après quelques générations que les descendants de ces derniers étaient identiques aux descendants des cerfs autochtones.
- ensuite, bien entendu, la quantité des individus sur un même territoire influe largement sur la "qualité" de chaque individu.
La concurrence intra spécifique, (mais aussi inter spécifiques, donc avec des espèces sympatriques) a une influence certaine sur le développement du cheptel.
Conjugue ces deux éléments et c'est déjà le casse tête.
Mais connaissant tes territoires, ça peut te donner une idée plus précise que je n'en ai, ne connaissant pas ces territoires.
Quant au cerf pélerin????!!!!!!
Ha! merveilleux Genevoix et sa "dernière harde" (mais aussi Raboliot et tant d'autres bien sûr).
Il fait rêver ce pélerin.
Personnellement sur des forêts que je connais bien, la réalité est moins ... romantique.
Certes, quand j'habitais à 100 mètres de la forêt en montagne et que j'y passais la quasi totalité de mes journées, je voyaiss bien sur les places de brame des cerfs que je ne voyais pas dans le coin en dehors du brame. Mais je les connaissais souvent pour les avoir vu un peu plus loin. Ils ne venaient pas de si loin que ça en réalité.
Certes aussi, j'ai bien vu, lors du brame, des cerfs inconnus, mais inconnus de moi. Venaient-ils de si loin que ça (je parle en aune de mesure "cerf"; ça je l'ignore).
Voilà ces éléments livrés à ta réflexion.
Cordialement
Maurice