Salut
Pour plus d'infos sur L'ANCLATRA et BIOESPACE, leurs actions et leurs études rendez vous sur
http://www.bioespace.fr
@ Réponse aux experts de la FNC wrote:
Madame, Monsieur,,
Je suis à la fois heureux et triste de vous adresser, joint à ce courrier la réponse des chercheurs de BIO-ESPACE au rapport d’experts que vous avait précédemment transmis la FNC.
Heureux, même TRES heureux, car nos chercheurs ont une nouvelle fois prouvé le sérieux de la stratégie de leur programme e recherche. Même si en Mars 2005 certains s’autorisaient des critiques sur les travaux que Bio –Espace conduisait, au mois de JUIN suivant nos chercheurs étaient en mesure de leur apporter un cuisant démenti avec la mise au point d’un solide recombinant Myxo-VHD.
Mais aussi triste, très triste, car ces injustifiées et cruelles attaques sont venus de nos rangs – des rangs des chasseurs – Cela dépasse notre entendement et notre compréhension. Malheureusement, ces échanges, par presse interposée, sont plus de nature à développer la confusion que d’éclairer le débat ; mais les attaques à l’honneur et à la qualité de nos chercheurs ne peuvent nous laisser indifférents et nous nous devions de relever le gant.
Cela prouve hélas une nouvelle fois, que nous n’avons nul besoin d’autres adversaires, mais que nos propres structures sont tout à fait capables de nous auto-détruire !
Je vous remercie de bien vouloir relater la tenue et le respect de nos engagements tant en matière de transparence que d’information sur nos travaux, nos résultats et sur notre combat pour régénérer une espèce emblématique de petit gibier qui seule peut redonner l’allant qu’elle a connu à la chasse populaire française.
Je puis vous assurer, qu’aujourd’hui encore, les aides et les soutiens des chasseurs de France arrivent massivement à BIO-ESPACE et que notre association continuera son travail. Nous avons la conviction de plus en plus forte d’être sur la bonne voie et que l’objectif est à notre portée…
Dès que nos représentants nationaux auront entendu et compris les chasseurs populaires français, tout ira encore beaucoup plus vite..
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations les plus distinguées.
Le Président-délégué
Yves GUERIN
Egalement, pour ceux que ca intéresse et surtout pour ceux qui arrive a tout comprendre "Pourtant" tous est en français, voici le rapport de contre expertisse mandater par bio-espaces:
[quote="Réponse au rapport que les experts ont fourni à la FNC
suite à la réunion du 14 mars 2005 à partir des minutes de l'audition
de Bio Espace, audition validée par Messieurs Commeyras et Guérin.":25jenzm5]
Préambule :
Le lecteur doit connaître la genèse et la diffusion de ce rapport d'experts :
1/ Convocation de Commeyras- Guérin à la FNC pour expliquer les travaux de Bio Espace.
2/ Réunion le 14 mars 2005. Exposé de 20 mn par Messieurs Commeyras et Guérin, suivie d'une heure de questions. Il en ressort les minutes de l'audition validées par Commeyras - Guérin.
3/ Le rapport des experts est rédigé, et diffusé au conseil d'administration de la FNC et, au delà, aux Président de toutes les Fédérations de France, sans que Bio Espace en soit informé.
En introduction de ce rapport d'experts, il est indiqué qu'il a été établi à partir des minutes d'audition validées par Commeyras-Guérin. Le lecteur est donc immédiatement mis en condition pour conclure que tout ce qu'il va lire doit être vrai.
Et bien non.
La première question que pose Bio Espace est celle-ci : les minutes d'audition ont elles été communiquées en même temps que le rapport ?
Non évidemment, et pour transparence totale, BIO-ESPACE a dû se charger d’adresser ce document essentiel à l’analyse impartiale des faits , à tous les destinataires du rapport. (courriers du 28/07/2005)
Inexactitudes relevées par les experts, et commentaires de Bio Espace
I. CONSIDERATIONS GENERALES
1/ "Le Professeur Beaucournu, qui aurait été partenaire de Bio Espace, est un entomologiste qui n'a pas travaillé sur la vaccination mais sur la lutte anti-vectorielle..."
- Les experts doutent-ils que le Professeur Beaucournu ait été un partenaire de Bio Espace ? Tous les chasseurs de France s'en souviennent. Ils se souviennent aussi des misères que le Professeur Beaucournu a subi de la part de l'ONC.
- Les experts sectorisent la science : pour eux, il y a l'entomologie d'une part et de l'autre la vaccination...
Le succès de Bio Espace est d'avoir su associer ces deux sciences, et d'autres encore, et de les avoir fait travailler ensemble.
2/ "Le chercheur Brian Cooke n'est pas actuellement basé aux Iles Kerguelen, mais aux Galapagos" ? Quelle affaire !!!
De nombreux chercheurs ne sont pas fonctionnaires et vont là où leurs contrats les mènent. Les relations se font par e-mail et la notion de géographie se perd. Bio Espace ne les suit pas au jour le jour… !
NB : Pour information : Brian Cooke est de retour en Australie depuis le début de l'année 2005 …
Mais, est-il important de le savoir ???
3/ Une référence citée par Yves Guérin serait-elle inexacte ? (Letty et al., 2003).
a/ Elle n'est pas rapportée dans les minutes d'audition
b/ Yves Guérin n’a jamais cité cette référence, lors de l’entretien. Pour cause, les travaux de Letty ci-dessus référencés, font état d’une reprise des lapins 48 h après leur préhension, à l’aide de furets pour les expulser de force de la garenne où ils avaient été introduits. Il est évident que même prostrés et stressés, le délai est beaucoup trop court pour aboutir à la mort des animaux, et leur instinct primaire ne peut que les inciter à fuir à l’approche d’un de leur redoutable prédateur.
Par contre, il faisait allusion aux travaux de M MARCHANDEAU, réalisés en Loire-Atlantique et aux conseils qu’il a fort judicieusement apportés aux chasseurs locaux, en leur recommandant d’enclore de grillage les garennes où les lapins sont relâchés ; et ceci pour trois raisons principales :
a) Pour contenir ces lapins stressés dans un espace relativement réduit et éviter leur divagation sans but lors de leurs premières sorties (le plus souvent entre trois et cinq jours après leur lâcher)
b) Leur permettre de se familiariser avec leur nouvel environnement et évacuer dans le même temps le stress lié au serrage de la capture.
c) Leur permettre de recréer une structure sociale nouvelle.
Maintenant les experts contesteraient-ils que la capture des lapins les stresse et que cela induit une mortalité importante ? Bizarre ou pour le moins étonnant, et en parfaite contradiction avec ce qui se passe véritablement sur le terrain. (S Marchandeau – J Letty - J Aubineau bull mensuel ONCFS n°250 – 07/2000)
4/ Bio Espace est d'accord sur le fait qu'il y a eu des sites d'expérimentation sur la vaccination contre la myxomatose par les puces. Le fait est que ça marche.
(Pour poursuivre les expériences, il serait nécessaires de les réactiver légalement – mais pour cela aussi, des moyens humains –techniciens ou ingénieurs – et financiers sont nécessaires)
5/ Bio Espace aurait dit que le virus de la VHD aurait des capacités de mutation très grande.
C'est vrai. Le Pr Auguste Commeyras aurait dû employer un autre terme. Il voulait de manière condensée exprimer l'idée selon laquelle un même vaccin peut être efficace contre tout ces "variants".
La référence qu'il avait en tête (Le Gall-Reculé, et al., 2003, Arch.Virol. 148: 65-81) fait état de la variabilité génétique du RHDV. Cette publication porte sur la comparaison phylogénétique de plus de 100 isolats de RHDV en France, et montre l'apparition entre 1993 et 2003 de trois nouveaux génogroupes dans les isolats. Si le terme "capacité de mutation très grande" du RHDV est peut être exagéré, il n'en demeure pas moins que cette enquête révèle une dérive génétique certaine du virus au cours des années, mais certainement pas suffisante pour nécessiter la recherche de plusieurs vaccins contre la RHDV.
6/ Manque de transparence...
Pour le président de la FNC, ce manque de transparence est le vice rédhibitoire qui empêche tout soutien de la FNC à Bio Espace. Nous avons en conséquence décidé de devenir transparents et allons attendre la suite.
L e site internet de Bio-Espace: Lors de l’entretien, nous avions indiqué qu’il serait opérationnel dans les jours ou semaines qui suivaient. S’agissant d’un travail de bénévolat, nous ne pouvions avancer une date précise ; mais notre engagement a été tenu. Chacun peut, depuis le mois d’Avril 2005, le consulter à sa guise : adresse :
http://www.bioespace.fr
Entre autre, dans la continuité de ce rapport, nous soumettrons un programme de recherche à la FNC. – Initialement nous pensions le présenter à nos représentant nationaux lors d’un entretien ad hoc. Suite à la décision d’une soumission par appel d’offres – ce qui nous paraît somme toute assez logique – notre programme sera transmis dans ce cadre. Certes, nous perdons encore quelques mois, mais nous comprenons la démarche.
Le laboratoire dans lequel les premiers travaux sur le RHDV ont été réalisés est donc celui du Professeur Max Bergoin de l'Université Montpellier II. Max Bergoin est un virologue spécialiste de plusieurs groupes de virus pathogènes d'insectes, notamment les parvovirus d'insectes (Densovirinae) et les poxvirus d'insectes (Entomopoxvirinae). Il est l'auteur (ou co-auteur) à ce jour de plus de 70 publications dans des revues internationales à comité de lecture ou chapitres d'ouvrages. Bien que n'étant pas un spécialiste de virus de lagomorphes, il a tout de même participé, dans les années 70, au programme "Lapin de Garenne et Myxomatose" de l'Office National de la Chasse (Bergoin et al., 1980).
L'équipe du Professeur Bergoin possède par ailleurs :
- une expertise en virus à ARN (Références 2 à 8 ), notamment ceux de type RNA+ (Picornavirus, Dicystrovirus) proches des Calicivirus.
- la maîtrise des techniques essentielles de virologie : isolement, purification et analyse des virus, multiplication et titrage de virus en cultures cellulaires de vertébrés et (ou) d'insectes, immunodiagnostic.
- la maîtrise des techniques essentielles de biologie moléculaire nécessaires à la virologie : clônage de génomes viraux à ADN ou ARN, QPCR, et QRT-PCR, Northern, Southern et Western-blots, mutagenèse dirigée, transcription-traduction in vitro, siRNA…
7/ Nous aurions fait une grave erreur en réponse à une interrogation des experts.
Le lecteur verra ci-dessous que ce n'est qu'une erreur de frappe liée à la rapidité avec laquelle nous avons répondu.
Sur cette "grave erreur" :
Séquençage de la région VP60 de la souche "Pascal Harlaut", arbre phylogénétique.
Des foies provenant de "cadavres frais" de lapins de garenne, récoltés dans la nature par P. Harlaut, ont été envoyés au laboratoire du Pr. Bergoin. Des échantillons de deux de ces foies ont servi à obtenir par RT-PCR plusieurs amplicons de la région VP60, dont 3 ont été séquencés (pmvp60 a, b, et c). L'alignement de ces 3 séquences fait apparaître 16 mutations ponctuelles, confirmées par l'analyse des histogrammes. Huit de ces mutations entraînent un changement dans la séquence en aa de VP60. Les séquences de GenBank utilisées pour vérifier les homologies entre ces trois séquences et quelques unes des séquences de VP60 sont: la souche RHDV BS89 (nommée sg89 dans nos alignements) de Capucci et al. (1996), Accession Number CAA60910, les souches RHDV isolées en Allemagne (Schirrmeier et al., 1999) et nommées 96-Har et 96-Tri, Accession Number Y15425 et Y15442, la souche RHDV isolée dans l'état d'Iowa (USA) par Neilan et al. (2000), nommée 00-Iow, Accession Number AF258618 et la souche EBHSV isolée en Allemagne (Wirblich et al. 1994) Accession Number U09199 (nommée par erreur RCV dans nos alignements).
L'arbre phylogénétique obtenu à partir des 8 séquences fait apparaître une plus grande homologie entre la souche italienne et la souche française qu'entre cette dernière et les souches allemandes et américaines. Comme attendu, les distances entre l'isolat français et l'EBHSV sont plus grandes qu'entre les différents isolats de RHDV.
S'il est tout à fait exact que la séquence EBSHV a été improprement nommée "RCV", il s'agit d'un lapsus scriptae, fort regrettable, mais cela n'enlève rien à la validité des alignements et de l'arbre phylogénétique. Il ne s'agit donc pas "d'alignements erronés" mais "d'appellation erronée" (un peu d'indulgence SVP).
Globalement que reste-t-il donc des inexactitudes et contradictions entamant, selon les experts, la crédibilité de Bio Espace, sinon une analyse partisane de ce que les experts ont entendu de Bio Espace. Analyse qui, d'ailleurs, ne correspond pas du tout aux minutes de l'audition validées par les représentant de Bio Espace.
II. ELEVAGE DES PUCES :
1/ "L'élevage semble maîtrisé". Nous avons eu la visite au laboratoire d'entomologie, en avril 2005, de la DSV de l'Hérault, représentée par Mmes Smyej (chef du service Santé et Protection Animale) et Lehmann (service Faune Sauvage Captive). Que les experts s'adressent à elles pour savoir si l’élevage semble être maîtrisé, ou est maîtrisé !
2/ Etudes sur l'impact des introductions :
* "compétition avec les autres espèces de puces" :
4 espèces de puces sont spécifiques du lapin de garenne (Launay, 1980 ; Beaucournu et Launay, 1990). Par ordre décroissant d'abondance : Spilopsyllus cuniculi (abondante dans la France entière), Xenopsylla cunicularis (sud-ouest – peu abondante), Odontopsyllus quirosi episcopalis et Caenopsylla laptevi relicta (sud-est –espèces relictes). X. cunicularis ne peut se multiplier en dehors de son aire de répartition, et même à l'intérieur de celle-ci, son abondance est limitée par ses exigences écologiques (Launay, 1989). Elle ne peut donc anarchiquement supplanter en nombre les autres espèces. Les seules interactions possibles seraient donc une compétition pour l'espace et pour l'alimentation des puces adultes sur le lapin, durant les périodes de lâcher. Or, Xenopsylla est une puce de terrier qui reste très peu de temps sur son hôte, contrairement aux 3 autres qui sont des espèces de fourrure ; par ailleurs, Xenopsylla se positionne sur l'arrière-train des lapins, Spilopsyllus sur la tête et les 2 autres plutôt sur le reste du corps (il y a donc déjà un "partage" naturel des niches écologiques). Enfin, les lâchers de X. cunicularis interviendraient de mars à septembre, période pendant une grande partie de laquelle les autres puces sont naturellement peu abondantes (Launay, 1980).
* "diffusion de pathologies existantes" :
L'abondance naturelle de Spilopsyllus cuniculi dans toute la France est déjà elle-même suffisante pour ces propagations, ce n'est pas quelques puces de plus ou de moins qui changerons quelque chose. Par ailleurs, le bénéfice apporté par une vaccination est bien supérieur au risque encouru de véhiculer d’autres agents pathogènes.
* "diffusion de pathologies exotiques" : d’où viendraient-elles ? La souche récupérée d’Espagne était exempte d’agents pathogènes (cf attestation J. Lucientes dans rapport de 1996). Cela fait 12 années que nous multiplions la souche, s’il y avait un problème de maladie (insectes ou hôtes), nous nous en serions aperçu et nous ne pourrions obtenir les rendements que nous avons.
Par ailleurs, les lapins-hôtes proviennent d'élevage d'animaux de laboratoire homologués ; ils nous arrivent donc en parfaite santé, indemnes de maladies. Les règles de nettoyage et d'hygiène dans l'animalerie sont extrêmement rigoureuses.
De plus, les puces susceptibles d'être utilisées sur le terrain sont à jeun ; en effet, une fois écloses, elles sont stockées directement au froid et ne peuvent en aucun cas se charger en quelque organisme pathogène que ce soit.
S'ils le désirent, les experts peuvent venir faire des prélèvements au laboratoire. (Transparence oblige…)
* Selon les experts, cette espèce "serait" strictement inféodée au lapin : nous invitons les experts à consulter les publications de Launay et Beaucournu qui montrent que X. cunicularis est strictement inféodée au lapin.
Néanmoins et malgré ces critiques, c'est sur ce point que les travaux de Bio Espace paraissent les plus crédibles aux experts.
Des questions restent sans réponses.
Bio Espace est d'accord. Pour y répondre il faut des moyens et du temps. Et ce sont bien ces moyens et ce temps qui manquent à Bio Espace. Les moyens arrivent à raccourcir le temps. Nous avons demandé aux experts de plaider pour que l'on nous accorde des moyens. ..Vous connaissez leurs conclusions.
Ceci dit, ce n'est pas parce que des travaux ne sont pas publiés (thèse d'Anne Vallier), qu'ils n'ont pas de valeur scientifique. Il aurait suffit aux experts de se pencher sur cette thèse pour s'en apercevoir.
III. VACCIN VALENCE MYXOMATOSE.
Sur ce point les experts critiquent l'absence de publication sur le sujet. Nous le regrettons également. Il ne nous faut que du temps et à nouveau des moyens pour combler cette lacune.
Les experts remarquent que dans les 10 dernières années le nom de Commeyras apparaît dans 21 publications (la banque mondiale de données "SciFinder" en note 50) mais aucune ne se rapporte à la mise au point d'un vaccin contre la myxomatose. Ceci n'est pas une surprise. Le Pr Auguste Commeyras n'a jamais prétendu être virologue, ni entomologiste. Il est chimiste (
http://www.univ-montp2.fr/~origin-of-life/), producteur de vin (
http://www.aigueliere.com), ne met pas son nom sur les publications des autres, mais dans le contexte il est ancien chasseur de lapins et sait ce qui peut être accepté et acceptable par les modestes chasseurs de lapin de France et de Navarre.
Quant à la réglementation que les experts mettent en permanence en avant, Bio Espace a parfaitement conscience de la nécessité de s’y conformer. Mais la réglementation s’applique à la diffusion d’un produit qui existe. La priorité absolue de BIO-ESPACE a été de rechercher ce produit et de l’accompagner d’un procédé efficace, simple et sûr de vaccination contre la myxomatose :
1/ il marche
2/ il est facile à mettre en oeuvre
3/ et n’est pas cher … donc acceptable par les chasseurs.
Et Bio Espace a trouvé le couple "puce-BE4" qui marche très bien, puisqu'une puce vaccine un lapin.
Conscient de ses limites ( notamment financières) BIO-ESPACE – laboratoire associatif, financé par des chasseurs - s’est naturellement tourné vers l’organe national fédéral des chasseurs de France pour chercher les aides techniques, juridiques et financières nécessaires pour franchir les innombrables étapes administratives imposées par la réglementation.
Notre appel à l’aide était-il mal formulé ? Nous voulons encore croire à une incompréhension entre partenaires, et nous écartons l’idée (car pour nous, elle est incompréhensible) d’une volonté délibérée de nuire et de détruire la seule équipe qui a obtenu des résultats concret et probants en matière de prévention des affectations virologiques des lapins de garenne, sans avoir à les capturer.
Bio Espace a pour objectif, avant de se préoccuper des autorisations nécessaires (qui on le sait coûteront très cher), d'associer à ce couple un partenaire supplémentaire (un vaccin contre la VHD) pour faire d'une pierre deux coups. "Puce-BE4-VHD" : avec une puce, il sera possible de vacciner à la fois contre la myxomatose et contre la VHD.
IV. VACCIN VALENCE VHD.
La stratégie du Professeur Max Bergoin est "l'atténuation du virus par voie génétique".
S'il est vrai que "...nous n'avons aucune connaissance aujourd'hui des gènes ou portions de gènes impliqués dans la virulence calicivirus des lagomorphes", ce constat ne peut qu'inciter à entreprendre des recherches pour en savoir un peu plus sur ce point ! L'approche proposée (de clonage d'une séquence complète du cDNA de RHDV afin de pouvoir en modifier la séquence dans des régions "choisies" et d'en analyser l'impact sur l'atténuation de virulence) est techniquement réaliste. La démonstration récente (1) de l'obtention d'un cDNA infectieux, après transcription, d'un calicivirus entérique du porc capable de se multiplier dans une lignée cellulaire (Chang et al., 2005 J. Virol, 79 : 1409), (2) d'un nouveau calicivirus d'Oryctolagus cuniculus cultivable en cellules (Martin-Alonso et al., 2005, Virology, 337 : 373-383), sont autant de démonstrations que l'approche proposée est réaliste, et non pas "beaucoup trop aléatoire" comme l'affirme le rapport des experts.
Les voies de recherches visant à l'atténuation du RHDV par voie génétique sont présentées en détail dans le projet de recherche qui sera incessamment proposé par le Pr. Max Bergoin.
V. BILAN
Contre la VHD, la stratégie de Bio Espace est identique à celle utilisée contre la myxomatose ; c'est-à-dire la recherche d'un vaccin efficace transmissible par les puces.
Les experts ont analysé nos stratégies et leur ont trouvé quantité de défauts. C'est normal, ce ne sont pas leurs stratégies.
Nous ne voulons pas faire une contre-analyse de ces analyses, mais nous voulons seulement rappeler que de telles critiques ont été récurrentes sur tous les projets de Bio Espace.
Nous avons en effet subi ces critiques quant il s'est agit :
- de rechercher un vaccin contre la myxomatose, et malgré cela, le SG33 est né, et Bio Espace a fait en
sorte qu'il obtienne l'autorisation de mise sur le marché.
Nous ne sommes donc pas insensibles à cet aspect des choses.
- de rechercher un vaccin plus performant en nature, et malgré ces critiques, le BE4 est né. (Dommage qu’il reste en stock…)
- de rechercher un vecteur pour ce vaccin, et malgré ces critiques, l'idée des puces a émergé.
- de montrer que les puces lâchées dans la nature étaient capables de retrouver les lapins, et malgré ces critiques, elles retrouvent les lapins.
- de montrer que les puces sont capables de vacciner, et malgré ces critiques, elles vaccinent.
- de produire les puces en grand nombre, et malgré ces critiques, nous en produisons des millions.
Alors une nouvelle fois, dans le domaine de la recherche d'un vaccin contre la VHD, n'en déplaise aux experts, nous pensons que nos stratégies méritent d'être développées et nous donnons rendez-vous aux chasseurs plus tôt que ne le pensent les experts.
Nous demandons simplement aux chasseurs de bien noter que les experts de la FNC ont écrit en mars 2005 que les stratégies de recherche de Bio Espace conduisent à des impasses techniques probables.
Il nous tarde de connaître les stratégies concurrentes qui seront présentées la FNC.
CONCLUSION :
Certes, les travaux de BIO-ESPACE sont sûrement perfectibles ; mais au moins ils existent et avancent. Même plus vite que prévu, car le 14 mars 2005, jour de notre audition par les experts de la FNC, nous ne pensions pas être aussi proches du franchissement d’une étape hyper-importante de notre programme, : la découverte d’un recombinant Myxo-VHD. C’est bien la preuve qu’il est toujours nécessaire de persévérer et ne pas se laisser décourager, même par des partenaires qui doivent passer de la négation à l’épaulement et a l’apport de leurs valeurs positives.
Et quoiqu’il puisse en être dit, aujourd’hui : nous avons réellement :
- 1 vecteur fiable dont la reproduction et l’élevage sont parfaitement maîtrisés
- 1 vaccin efficace bien adapté et transporté par le vecteur maîtrisé.
- 1 vaccin commercialisable utilisable par application manuelle (SG33)
- 1 recombinant Myxo-VHD en cours de tests.
Il nous faut encore :
- Publier
- Continuer les tests en cours en virologie
- Perfectionner nos travaux d’entomologie
- Entreprendre les démarches administratives nécessaires pour permettre la diffusion de nos produits. (et ce n’est pas le plus simple…)
Tous ces besoins nécessitent du temps et des moyens financiers que la structure associative maître d’ouvrage n’a pas en quantité suffisante. C’est ce qui motive nos appels aux soutiens externes.
Plus que jamais nous nous sentons sur la bonne voie.
Aplanissons-la et construisons-la ENSEMBLE.
Pr Auguste COMMEYRAS Pr Max BERGOIN
Professeur émérite Université Montpellier 2 Professeur de Microbiologie
Professeur de chimie organique Directeur du laboratoire de pathologie comparée
Ex-Directeur des laboratoires associés Université de Montpellier II
Université – CNRS n°5073
Responsable français du programme européen
Cost d27 – sur la recherche des origines de la vie.
Dr Yi Li Dr François COUSSERAN Dr Anne VALLIER-DARIES
Dr en virologie Dr Es-Science
Chercheur senior en virologie Dr en pharmacie Dr Es-Science
A l’université de MontpellierII Ingénieur d’étude INRA en Entomologie
A l’Université de Montpellier II
Yves GUERIN
Ingénieur agricole
Président-délégué de Bio-Espace
Conseiller Economique et social des Pays de la Loire
Vice-président de la Fédération Départementale des chasseurs de L.Atl.
