Bonjour
Je viens en se jour de ST HUBERT vous comptez ma bonne aventure.
Chez nous le temps est médiocre, des cordes et des cordes. Debout de bonne heure,café,le chien me fait la vie, allez même si je sais d'avance que cela ne sera point propice a faire posé la grive, je décide quand même a ma sortir.
Tenue enfilé,chilet dans la poche, je prends la route pour m'installé dans mon poste.
La douce mélodie de la pluie sur le toit de fortune sera plus forte que la sérénade de mon chilet,prévisible mais je prends l'air. Seul un furtif et fantomatique merle viendra faire présence pour signaler a l'intrus qu'il est chez lui.
Allez avant de quitter, je me décide a faire les haies, le chien est heureux après autant d'attente.
On progresse dans une jungle d'herbes folles et entrelassé, fatiguante avec le poids de toute cette eau imprégnant les affaires.
Puis on arrive a un endroit plus clairsemé de petite futaie, le chien progresse difficilement, se met sur deux pattes pour donner de la truffe a droite, a gauche au dessus des ronciers puis monte sur un talus et la quelque chose se trame, comme les serpents procédé avec leur organe de Jacobson et leur langue bifide pour recueillir la moindre molécule en suspens dans l'air et l'analyser, Hadès boit littéralement l'air, cela en est audible. Sa cadence accélére,lacet entre les pousses, sa piéte,il remonte, mon cœur commence a battre la chamade avec sa dose d'adrénaline lentement diffusé a travers l'organisme, je m'attend a voir sortir un coq avec son cri caractéristique au vol ou une poule.
Ayant analyser l'environnement, la fuite est possible de l'autre côté, mais Hadès contourne pour mettre le gibier dans ma direction de fuite et la dans un subtil et frêle bruissement d'aile, une silhouette que je n'ai rencontré que très rarement d'aussi prés prend son essor, dans mon fort intérieur, oui une bécasse, sa crochette sur une dizaine de mètres puis monte en chandelle pour passer au dessus de la cime d'un jeune peuplier ou elle pourra se soustraire a ma vue ,je ne m'affole pas, je veux récompenser le travail du chien, j'ajuste et effleure la détente surtout que juste avant j'aurai lâcher ma BG sur une grive et que dans la continuité de l'acte je n'aurai eu le temps de recharger, reste donc une T28 dans le full qui viendra la cueillir plein devant.
Je suis figé,les quelques plumes éparses au vent ayant fini de toucher terre comme pour marquer la fin de son périple ,que ma chair de poule est elle encore a son plus haut point.
Le chien est intenable, il rentre a l'épine, rampe comme je ne l'ai jamais vu pour me ramener la dame au long bec, je la caresse, lisse ses plumes, quelle douceur pour la porter au carnier, allez on rentre après tant d'émotions.
Sur le retour, Hadès se bloque a la haie, j'arrive le fait monter et la je vois partir a la courette un coq, pas fair play je le laisse courir sur une dizaine de mètres pour le laisser prendre son envol, le laisse prendre de la distance pour le cueillir a une trentaine de métres,le chien exulte et par pour me ramener se coq.
Sale temps, trempé jusqu'au os, mais que d'émotions en se jour de st Hubert que je remercie de m'avoir gratifie de tant d'émotions
Hadès je te dédis se récit qui sans toi la chasse n'aurait pas le même attrait, tu aura su me monter tes qualités innés que je n'avais encore point soupçonné face a un oiseau sauvage dont tu ne connaissait pas le sentiment et auquel tu n'avait pas encore eu a faire et qu'avec preuve d'intelligence tu as su mettre en ma direction.
La belle pesait 341 grammes,je met une photo sus -alaire ,pour moi jeune, d'autres ayant plus l'habitude pourront confirmer,sur la photo la bague n'apparait pas car demandant toujours le carnet au cas ou et le retournant jusqu' a se jour toujours complet,sa m'avait parût bien sur le papier mais avec toute cette pluie ,cela n'a pas tenue.
J'aurai au moins le plaisir de retourner un carnet auquel il manque une languette.
Merci a ceux m'ayant lu.
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