Forum Chasse Passion, 1er forum de chasse en France
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Un exemple,il y en a une sur laquelle j'ai ete invite quelques fois,a terre:
prix de l'action 1500 euros !!!!!!!!!!! pour chasser le mercredi,samedi et dimanche sur 800 hectares et 30 fusils
et encore c'est pas une des plus cheres,il y en a encore plus chere notamment pour le gibier d'eau en Camargue
c'est effectivement dommage d'en arriver la,encore pour ceux qui le peuvent,mais pour les autres c'est l'arret de la chasse....
quand on voit tous les territoires magnifiques que nous avons,que ce soit des territoires commmunaux,ceux des ACCA et tous les autres et dire qu'il suffirait de mener a bien certaines actions pour pouvoir se " regaler " , c'est regrettable
Oui mais il faudrait aussi que les chasseurs se responsabilisent. Dans mon ACCA , il y a 4 jours de chasse par semaine. 30 fusils sur 900 hectares pendant 4 jours par semaine, je ne vois pas comment on peut s'en sortir sans limiter le nombre de prélèvement et le nombre de jours chassé...
Pourquoi dites vous que chasse privée et chasse commerciale sont similaires?!
Je vais régulièrement chasser chez 2 amis qui ont chacun mis leurs terrains en chasse privée (l'un à 110Ha et l'autre 90Ha), ils chassent dessus et invitent à l'occasion des collègues qui ont la même phylosophie de chasse qu'eux mais ils n'en font en aucun cas des chasses commerciales, ils ne vendent jamais de cartes!!
Je vous dirais même que comme ils ne sont soumis à aucune pression de quelque actionnaire, ils gèrent très bien leur chasse, ils les amménagent chacun à leur échelle et le fait d'être sur ses terrains incite encore plus à respecter les rêgles que l'on s'est fixé.
à partir du moment qu'il reste ou je chasse une souche sauvage, je suis plutot contre de toute façon nous n'avons constaté aucun résultat positif depuis des années, mieux vaut privilegier de bien gerer l'existant.
Par contre ou il ne reste plus rien, pas d'autre alternative, heureusement nous n'en sommes pas encore là.
Je pars du principe que si les populations de gibiers (populations naturelles) sont insuffisantes sur un territoire c'est soit que le milieu n'a pas une forte capacité (milieu pauvre, peux de diversité, forte pression des prédateurs, maladies...), soit que la pression de chasse est trop importante (les 2 peuvent se conjuguer).
Il éxiste des solutions pour favoriser la capacité d'accueil d'un milieu (agrainage, piegeage, mise en place de garinières, mises en place de sultures à gibier, ouverture de certains milieux,protection des haies même si je sais que ce n'est pas facile...), ces mesures sont certes plus ingrates et plus astreignantes que des lachers de gibier de tir mais dans la majorité des cas si elles sont conduites sur plusieurs années elles paient (dans la limite des milieux dans lesquels on se trouve).
Ensuite pour la pression de chasse, cela ne tient qu'a nous. Chacun voit midi à sa porte, mais je pense qu'il vaut mieu prélever peux de pièces, et permettre à ses chiens de chasser toute une journée même en fin de saison ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Tout d'abord je regrette que l'on veuille frapper d'anathème les chasses privées, certes elles sont souvent chères, élitistes, mais certaines sont aussi des chasse de famille et on ne peut nier que certaines sont bien entretenues, bien gérées et ma foi très agréables à chasser.
Les lachers de gibier ont été et sont, je penses, une mauvaise solution pour l'avenir de la chasse dont malheureusement trop peu de chasseurs s'inquiètent et ceux-ci rèvent encore certainement de la période bénie où le gibier naturel abondait.
Mais rappelons nous que l'origine de ces pratiques découle incontestablement de la disparition du lapin et avec lui celle de la chasse populaire.
La spécialisation des chasseurs et par conséquent l'augmentation de la pression de chasse sur des espèces moins prolifiques conjuguée à une politique agricole désastreuse ont fait les reste.
Interrogeons nous sur le cas précis du lapin et plus généralement du petit giber, aucune volonté politique ne s'est véritablement manifestée afin d'encourager la recherche contre la myxo ou le VHD et l'aménagement raisonné des territoires. Il faut se rendre à l'évidence le petit gibier n'interesse plus que quelques passionés!
Le grand gibier demande moins d'investissement et justifie bien mieux notre passion aux yeux du public car beaucoup plus médiatique, alors pourquoi s'engager ailleurs?
Nos instances de direction sont donc en partie responsable de cette situation, laissons chacun se débrouiller, nous analyserons les conséquences après. L'éducation des chasseurs a donc été defaillante. Il est donc facile d'accabler une pratique que l'on a laissé se développer tacitement.
Ces lachers ont aussi été la cause de l'affaiblissement des souches naturelles mais aussi de la raréfaction de multiples espèces. Ces animaux élevés en masse, porteurs sains de germes virulents, et dévérsés en nombre dans nos campagnes ont véitablement pollué notre espace déjà mis à mal par les pesticides, fongicides et consorts.
Un exemple concret: la gélinotte autrefois très présente dans le Bugey (est de l'Ain) a décliné de manière significative lorsque l'on a commencé à lacher des faisans. Elle n'est plus suffisamment nombreuse pour envisager un chasse aujourd'hui alors même que les biotopes sont restés assez favrobles dans de nombreux secteur. Ceci n'est qu'une constatation que je tiens de vieux chasseurs mais comment ne pas y voir l'influence des lachers? Soyons honnêtes et admeetons que nous avons commis une bourde!
Plus communement, on sait que les lachers de lièvres ne servent à rien et qu'ils apportent souvent des pathologies plus virulentes encore que celle touchant les lièvres autochtones. Pourtant combien de sociétés perpétuent ce simulacre de gestion en lachant quelques lèvres par an et ne limite pas la pression de chasse?
C'est une pratique que l'on doit progressivement banir mais l'apprentissage sera long et parsemé d'embuches! Alors préferons la patience au dogmatisme et peut être parviendrons nous à ce que nous souhaitons tous, c'est à dire une chasse durable et éternelle.
En souhaitant aux gars du nord un printemps plus clément que l'an dernier!
En ce qui concerne les lachers de lièvre, depuis presque 15 ans ma sociétés lachait au printemps des lièvres, personnes n'étais convaincus de l'efficacité de ces mesures mais quelques anciens répêtais sans cesse que ça permettait de changer le sang et d'éviter la consanguinitée...
Nous lachions généralement 3 trios, tous les lièvres étaient baguées et en une quinzaine d'années, seulement 7 bagues ont été remmenées (je sais bien que tout le monde ne devait pas rammener les bagues mais quand même!).
Depuis 4 ans nous avons arêtées ces lachés qui nous coutaient une fortune, ce qui a fait jazer pas mal de chasseurs, dans le même temps nous avions même augmentés les prélèvements possibles.
Résultats: depuis 4 ans nous sommes passés de 55 lièvres prélevées en moyenne à 90 (pour 45 chasseurs) même si cela n'est surement pas du qu'au simlple fait de ne plus faire de lachers, personnes n'est prêt à revenir à ce type de pratiques même ceux qui au départ nous ont accusés de vouloir faire mourrir notre chasse.
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