Une petite histoire pour Famas
Les perdreaux sont fermés...
Alors il ne reste que les cocottes et une éventuelle bécasse..
Chasse le matin avec Bill...
Pas de bécasse, mais arrêt sur faisan, que je fais tirer à un chasseur sans chien ravi de l'aubaine.
Il a quand même fallu que je le place, que je lui explique ce qui allait se passer et comment ça allait se passer, avant de faire couler et voler
La culture de la chasse au chien d'arrêt n'est pas très répandue par chez nous
Entraînement de Will l'après midi
Le terrain que je veux exploiter est bordé sur sa droite par un chemin, avec une haie de poiriers encombrée de ronciers où sont installés plusieurs agrainoirs.
Le terrain lui même est un chaume de maïs resemé en blé qui commence à pousser. En arrivant avec la voiture sur ce fameux chemin je vois quelques perdreaux (probablement de lacher) rentrer dans la haie.
Je me gare largement plus loin, je m'équipe, je sors Will et je vais chercher mon vent en allant presqu'au milieu du champ.
Il fait humide... et ça colle
Le vent est de 3/4 par rapport à ma haie qui est environ à 300m sur ma droite.
Donc, je lance le chien qui commence à croiser, en mode Quête de Chasse allongée, des laçets de 300~350 m.
Ce qui ne fait pas mon affaire, c'est qu'il tourne avant le chemin. Au début, ce n'est pas trop grave, car la haie ne commence qu'un peu plus loin.
Mais quand nous arrivons au début de la haie, je relance le chien sur son virage au bord du chemin. Il est bien dans la main, car à plus de 300 m il obéit à mon bras tendu, traverse le chemin, avale un bout de labour à grosses mottes qui forme le terrain de l'autre côté du chemin, et disparait derrière la haie...
Will met bien du temps à revenir !
J'attens un peu...
Toujours rien...
Il doit être à l'arrêt à bon vent de l'autre côté de la haie.
Alors j'y vais.
Au pas...
Ca colle toujours autant
Je passe de l'autre côté de la haie et j'apercois Will écrasé sur son arrêt face à un roncier (avec un agrainoir)...
Je m'approche de lui.... Et ça vole.
Ca vole même dans tous les sens.
Une trentaine d'oiseaux qui éclatent en bouquet avec les "tirouits, tirouits, tirouits" qui vont avec
Ahuri, le chien ne bouge pas et je n'ai qu'à l'appuyer un peu pour qu'il se plaque, sage à l'envol, et au coup de feu que je ne manque pas de tirer avec mon pistolet...
Je raccroche, je félicite, mais ce n'est pas fini...
Le parcours n'a duré qu'une dizaine de minutes...
Je retourne donc au milieu de mon chaume de maïs...
Ca colle encore
Je termine le parcours et je rejoins le chemin (ça colle
) pour regagner la voiture...
Inutile de préciser l'état du chien qui n'est plus qu'un bloc de boue...
Aussi, longue séance de nettoyage à la douchette pour pouvoir rentrer le chien dans la maison sans encourir le courroux de Madame Preux