Ma premiere Rencontre avec Dédé

[jojo34]

Ma premiere rencontre avec Dédé…



Salut à tous…

Comme il est tard et que je bosse, une image ou plutôt une histoire me revient à l’esprit («bah oui bosser veux pas dire qu’on se fait pas ch… )

Voila en fait ce fut ma première rencontre avec Dédé, comme beaucoup je suppose, le sanglier était/est pour moi, l’animal que je rêvais de rencontrer lors d’une action de chasse, c’était ma première année…nous étions à la bécasse, et jusque là, je n’avais jamais croisé du regard un sanglier pendant que je chassais nous n’en avions lever que deux ou trois..et jamais, j’avais eu la chance de le voir passer devant moi ..

Je ne connaissait pas les carrals qu’ils pouvaient prendre pendant leur fuite, ni le territoire bref, pas grand-chose de mon coté pour avoir une chance de lui couper la route (oui oui je sais .. ;aujourd’hui je ne lui coupe pas beaucoup plus la route , enfin si, je le vois passer !!!)..



Ce jour la une battue sévissait bien plus loin sur le territoire et « mes » montagnes étaient baignées par les cris des chiens et des rabatteurs , ça chantais sec !

En redescendant d’un « coup » j’entendais au loin un ferme…puis …gniiiik gniiiiik …cela faisait une sacrée trotte… un petit moment passa et pourtant, les cris continuairent…Mon pote me dis… « bon, je crois que tu va peut être rencontrer ton premier sanglier suis moi ! » et on se met à courir, il y à bien 500 mètres pour y arriver… je cours, avec lui, suivant les cris des chiens et de la bête pour nous diriger …50 metres, voila on rentre dans le bois, nous sommes au milieux d’un tapis de fougères (enfin pas des fougères mais le même style désolé je ne me rappel plus le nom de cette plante ) ce tapis monte bien au dessus des genoux….



Je suis HS, il faut presque que je fasse attention à pas marcher sur ma langue tellement jre crache mes clopes ! , je ne vois rien, au milieux de ce tapis vert tout boulègue, et les chiens tournent en rond et gueulent comme des enragés…. Gniiiiiik gniiiiiiiik …

Comme Tof, mon cœur bat la chamade (entre la course, et l’émotion …me demande comment il n’à pas lâcher ! ) je me demande ce qui se passe et tout à coup, l’émotion se transforme en « MAIS t’es CON ! tu vois rien et tu va tomber nez à nez avec un sanglier !!! ) l’excitation .. laisse place à un « grand moment de solitude » LOL !, oui oui , j’ai les fois …. A contrario de mon pote, je ne sais pas du tout ce qu’il y à sous ces fougères,et ce qui s’y passe, je ne sais pas du tout que je ne risque pas grand-chose… les « fougères » remuent dans tous les sens les chiens crient…le porc couine, et moi,je suis laà, comme un con au milieu de ce tapis vert à me demander ce que je fais là… tout à coup …j’aperçois une petite masse au milieu des chiens ..et je comprend vite …faisant mine de ne rien avoir vu …je part vite… dans l’autre direction … je ne veux pas faire cela ! Vous l’avez compris, et certainement vous l’aviez compris bien avant ces lignes, les chiens ont attrapés un «petit cochon », et il est là épuisé, et …quelque peu amoché … par cette meute.. là …c’est étrange, en partant dans l’autre sens, j’ai une haine énorme …envers ces chiens alors que j’adore les écouter travailler .. ce que je redoutais arrive… mon pote.. à trouvé lui aussi la bête… qui se débat avec le peu de forces qui lui restent au milieux des fox… : « Olivier viens vite, il est la…. » je lui dit : « non fait le, je suis naze… … il me dit "non " !: « dépêche toi il souffre ! » je met du plomb (pas de couteaux) et arrive devant lui, pointe mes canons sous son épaule , Pan… voila il est mort … ma première rencontre avec Dédé, le pote voulait que ce soit moi, qui l’achève, car je suis à la chasse… et quelque part …je suis la aussi pour cela… ce n’est pas une bête à 30 mètres qui fuit, et que tu sèche, non, c’est une bête épuisée terrorisée, qui plus est, est jeune (dans les 15 kg) mais cela aussi fait partie de la chasse, Donc il fallait que je le fasse et le pot esavait aussi que je devais le faire …



Voila c’était la première rencontre avec Dédé, qui au contraire de ce que je pensais n’etait pas vraiment un moment formidable….. Ce n’était pas mon premier sanglier… mon premier c’est celui de cette années… je ne l’ai jamais considéré comme cela..

Voila,

A++ olive

[Tof]

lu,



quand j'te disais que t'arretes pas d'courrir....

le moment de solitude, je vois bien de quoi tu veux parler...





A+

[Webmaster]

Salut Jojo,



Comme tjrs tu sais nous faire partager t'es émotions.



Concernant la "haine" sur les chiens je vois ce que tu veux dire.....

Moi je ne qualifierai pas cela comme sa, mais qui n'a jamas eu de peinne ou du regret quand les chiens on attrapé quelques choses (tout en sachant que nos chiens nous servent uniquement à lever logiquement), quand il chope un lapin ou un chevreuil.

Cette année j'ai vu 1 chevreuil sortir à fond de calle et juste derrière 2 braque. Le septacle été impressionant, sur la plainne les chiens gagné rapidement du terrain sur le chevreuil

Puis ils sont rentré dans le bois et arriva ce qui devait arrivé



Bien évidement on ne serait leur repprocher cela, mais on s'en veux tjrs...on est triste



@+

Jacques

[popey-77]

Salut,



Bien triste ton histoire jojo, moi aussi dans ces cas la j'ai les foies, une fois sur des petit sangliers je suis même renté chez moi complètement dégoûté avec une envie de massacre.

Mais le massacre avait déjà été fait, nous étions cette fois ci au sangliers dans la bout d'un bois, la battue touchait presque a ça fin, il restait plus que 70 m d'épine et de ronce.

Nous n'étions plus que trois a rabattre dans cette partie, d'un coup ma chienne ce bloque et grogne je me dit sangliers, je ferme le fusil et passe devant la chienne d'un coup je voie la chienne qui fonce et qui attrape un petit.

Merde les petits avaient quoi quelques heures, ils avaient encore le cordon, je sonne mère suitée et geule au autre que la c'était une mère avec des petits.

Pendant ce temps les chiens avait trouvé la mère, la mère sort en plaine et la j'entend pan pan et pan.

Je me pose par terre à la limite de tuer les mecs car je savais qu'il avait tiré un cochon.

Je sort de bois et m'approche du tireur en gueulant un peut (beaucoup et passionnément) le mec me soutient que ce n’est pas une mère.

Je prend le petit le donne et lui montre les tétine gonflé.

La phrases qui tue "Je savait pas mon con que l'on était a Boulogne ici, car ci ce n'est pas une mère c'est un travelo qui ces fait engrosser"

Pendant ce temps la le mec qui en réalité était un traqueur sortie en plaine car trop de ronce n’avait toujours pas rappeler ces chiens et ces dernier était entrain de finir tout les petits.



Quand ces comme ça, j’ai presque honte d’être chasseurs.