balistique

Pour parler de tout ce qui n'a pas sa place ailleurs mais toujours de chasse.
tireur sportif59
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Message par tireur sportif59 »

voila comme sa intérresse quelque personnes je vais mettre quelques trucs sur la balistique et tout ce qui va avec plus ou moin :





"La Balistique"

qu'est-ce que c'est au juste ?







La balistique est la science qui étudie le mouvement des projectiles, plus particulièrement ceux

tirés par des armes à feu. La balistique se décompose en trois parties : interne, externe et terminale.



Petit cours sur la balistique interne



La balistique interne, ou la science qui étudie ce qui se passe à l'intérieur des armes à feu lors

du tir, est un sujet relativement compliqué. Cette page n'est pas conçue pour vous donner un

certain degré de connaissance, mais plutôt pour vous fournir un arrière-plan qui va vous aider

à comprendre le sujet.



Qu'est-ce qui affecte quoi



Parmi les choses qui affectent la performance interne (pression et vélocité) d'une certaine

cartouche et d'un certain projectile, nous avons :

-La capacité de la chambre à poudre (une fonction qui varie selon la grandeur de la chambre

et de la construction de la douille);

-Le taux de combustion relatif et les caractéristiques de combustion de la poudre utilisée;

-La quantité de poudre utilisée;

-Le diamètre, le poids et la grandeur totale d'un projectile;

-La longueur et les dimensions intérieures du canon;

-L'uniformité et la vitesse de combustion de la poudre et

-La température de la poudre avant sa combustion.



Notions de base sur la poudre



Les grains de la poudre sans fumée se présentent sous différentes formes et grosseurs afin de

donner le meilleur résultat dans les armes à feu dans lesquelles elles sont sensées être utilisées.

La poudre utilisée dans le canon naval de 16 pouces de diamètre a des grains mesurant près de

un pouce de diamètre et 2,5 pouces de long alors que la poudre typique de carabine a des grains

mesurant seulement 2/32e ou 3/32e de pouce et peut-être 1/32e de pouce d'épaisseur. Plus petit

est le grain plus vite il brûlera. La plupart des poudres sont disponibles dans des grains tubulaires,

sphériques et en forme de flocons.



La plupart des grains tubulaires ont un trou dans le centre afin de permettre une combustion à la

fois de l'intérieur et de l'extérieur uniformément. Sans le trou, lorsque le grain brûle, sa surface va

décroître et la quantité de gaz produits va décroître également à mesure que le grain va achever de

brûler. La poudre ce type, appelée poudre dégressive, donne une pression maximale alors que le

projectile est près de la culasse et une faible pression à la bouche du canon. En perçant un trou au

centre du grain, la surface de combustion demeure constante et le point de pression maximale est

déplacé à un point où le projectile est à une certaine distance à l'intérieur du canon.

Ces types de poudre sont appelés à combustion neutre.



Une autre façon de contrôler le taux de combustion est l'utilisation d'un enrobage. L'enrobage sur

les grains de poudre contient le taux de combustion jusqu'à temps que l'enrobage ait complètement

brûlé. Ces poudres, appelées poudres à combustion progressive, donnent une pression maximale à

un point où le projectile est déjà rendu loin dans le canon. La technologie d'enrobage est importante

dans les poudres pour armes portatives parce que sans l'enrobage, les grains seraient quelquefois trop

gros pour être pratiques.



La majorité des poudres commerciales pour armes portatives sont composées soit à base de nitrocellulose

(référées en tant que poudres à simple base), soit d'un mélange de nitrocellulose et de nitroglycérine

(appelées poudres à double base). Les poudres à double base ont un plus grand potentiel d'énergie

que les poudres à simple base. Quelques poudres modernes sont quelquefois référées en tant que

poudres "à triple base", incorporant dorénavant un ingrédient additionnel appelé nitroguandine, mais

elles ne font pas l'objet d'une grande distribution excepté pour les poudres militaires et quelques

poudres de grade commercial.



En tant que point d'intérêt technique, les poudres propulsives pour armes portatives conventionnelles

ont un potentiel d'énergie d'environ 178 pieds-livre par grain de poids. Toutefois, en pratique, cette

figure n'est même pas vaguement approchée à cause des pertes d'énergie variables qui sont inhérentes

et inévitables : l'énergie utilisée pour pousser le projectile dans les rayures du canon, pour chauffer

le canon, etc.



Contrairement au mythe des médias, la poudre sans fumée n'est pas un explosif, mais plutôt un solide

hautement inflammable. Notez toutefois que nous parlons ici seulement de poudre sans fumée.

La poudre noire est un explosif et une petite quantité allumée même dans un espace ouvert peut

exploser. En tant qu'exemple, un des gros grains de poudre utilisée dans le canon naval de 16"

peut actuellement être tenu dans la main lorsqu'allumé; il va tout simplement éclater en morceaux.

Même les grains individuels de poudres pour armes portatives brûlent très lentement. Mais, lorsque

plusieurs grains d'une pile sont allumés ensemble, la chaleur générée par chacun d'eux en brûlant fait

que le grain adjacent brûle encore plus rapidement. Un très petit tas de poudre sans fumée brûlant à

l'air libre peut paraître innofensif, mais l'ignition rapide résultante peut causer une telle montée de

chaleur qu'une personne se tenant près ne serait pas capable de s'écarter assez rapidement pour

éviter d'être blessée. À l'intérieur d'une cartouche, le même procédé survient, mais sur une échelle

de temps beaucoup plus courte.



La détente est pressée : Que se passe-t-il



Lorsque vous appuyez sur la détente et que l'amorce éclate, la flamme intense créée par le mélange

d'amorçage remplit l'intérieur de la douille et allume la charge de poudre au grand complet. Plus la

charge de poudre remplit la cartouche, moins les gaz générés par la poudre en combustion vont

s'expandre sans faire leur travail et plus la chaleur générée accélérera le processus de combustion

décrit plus haut. Autrement dit, une cartouche pleine de poudre ou presque va être plus efficace

qu'une cartouche partiellement remplie. La pression augmentante générée par la poudre en combustion

va pousser le projectile dans le canon. Si le projectile est lourd, et maintenu solidement dans le collet

de la cartouche, ou si la pression des rayures sur le projectile est grande, le confinement de la poudre

est accentué et la combustion a procédé plus rapidement que si ces conditions n'auraient pas été présentes.

Autrement dit, vous avez des plus hautes pressions plus rapidement.



Plus le canon sera long, plus la poudre aura de temps pour pousser le projectile; autrement dit, vous avez

de plus hautes vélocités avec un plus grand canon, tous les autres facteurs étant égaux. Toutefois, même

lorsque non atteint avec des carabines de gros calibre, il y a un point auquel une grandeur de canon

additionnelle ne cause pas une hausse mais une baisse de vélocité.



Lorsque le projectile descend dans le canon et que les gaz derrière lui diminuent, il va venir un temps, avec

un canon suffisamment long, où la friction du canon et la pression de l'air en avant du projectile vont égaler

la pression derrière lui. À ce point, la vélocité va commencer à diminuer. Avec les .22 à percussion latérale,

ce point est atteint avec environ 14-16" de canon. Au-delà de cette longueur, aucune hausse de vélocité ne

survient, mais la longueur supplémentaire peut être utile pour d'autres choses telles qu'une distance entre les

mires accrue ou des exigences légales.



Si nous devons garder la longueur du canon raisonnable, la façon d'augmenter la vélocité est soit de changer

les caractéristiques de combustion de la poudre, de telle sorte qu'elle donne de plus hautes pressions pendant

un temps plus grand, ou simplement de brûler plus de poudre en utilisant une plus grosse douille.



En utilisant une douille avec une plus grande capacité, nous fournissons un volume de chambre égal à celui

du canon tout en diminuant le taux d'expansion. Comme résultat, les gaz ont subi moins d'expansion alors

qu'ils atteignaient la bouche du canon et la pression à celle-ci est plus haute. Puisque la pression à la bouche

du canon est plus haute, la pression moyenne le long du canon est plus haute et le projectile a une plus haute

vélocité. Il y a un désavantage à cela. Parce que la pression à la bouche du canon est plus haute, il y a plus

d'énergie transmise à l'air inutilisé (tel que le flash et le coup de feu) et l'efficacité de la charge est d'ainsi réduite.



Effet du "coup de scie"



La question la plus fréquemment posée est : "Combien je perds de vélocité si je raccourcis mon canon de tant

de pouces ?". Elle se rapproche plus du taux d'expansion, même si le type de poudre joue aussi sa part.

Ainsi, il n'y a pas de réponse générale et précise sur la quantité de vélocité perdue par pouce de canon scié.

Les carabines avec un grand taux d'expansion tendent à perdre moins de vélocité si le canon est coupé qu'avec

des carabines avec un faible taux d'expansion. Ainsi, une .300 Winchester Magnum va perdre plus de vélocité

par pouce de canon coupé qu'une .30-06 et il n'est pas rare pour une petite cartouche dans un grand canon de

surpasser une grosse cartouche dans un petit canon.



À cause du fait que les cartouches à haute vélocité ont généralement de faibles taux d'expansion, on peut généraliser.



Petit cours sur la balistique externe



Il y a un tas de fausses informations et de mythes circulant autour de la balistique externe.

La majorité des informations sont basées sur les cartouches de carabine, mais cela est aussi valide pour

les cartouches de pistolet et de fusil.



Trajectoire du projectile



Beaucoup de gens croient que les projectiles volent en ligne droite. Ce n'est pas vrai. Ils voyagent

actuellement sous une trajectoire parabolique qui devient de plus en plus courbée à mesure que la

distance augmente et que la vélocité diminue (comme une balle de tennis qu'on lançe au loin avec

ses mains). En réalité, le projectile commence à tomber dès l'instant où il quitte le canon. Toutefois,

la ligne centrale du canon est inclinée légèrement vers le haut par rapport à la ligne des mires (qui sont

au-dessus du canon), de façon à ce que le projectile croise la ligne de mire lorsqu'il monte

(habituellement 25 verges ou plus) et une autre fois lorsqu'il redescend à ce qu'on appelle la portée "zéro".



La balistique terminale



La balistique terminale est la science qui étudie ce qui se produit lorsque le projectile frappe sa cible.

Pendant très longtemps, ce sujet fut basé sur des mythes et des incompréhensions. Ce ne fut que

lorsque des tests de simulation de tissus et des photographies aux rayons X à haute vitesse furent

effectués qu'on commença à comprendre ce qui se passa vraiment. Encore aujourd'hui, il y a des

incompréhensions.



L'incapacité



Le sujet de l'incapacité est d'un intérêt vital à quiconque dépendant d'une arme à feu pour protéger

sa vie ou celle de ses proches ou pour stopper un animal dangereux. Ce qui est nécessaire dans

ces deux cas (et même dans le cas d'un animal non-dangereux) est de stopper, peu importe ce que

la cible a l'intention de faire. Que la cible meure ou non de ses blessures est d'un intérêt mineur

lorsque le coup est tiré.



Pendant longtemps, plusieurs individus croyaient que le mécanisme d'incapacité était soit le transfert

d'énergie (combien de pieds-livre sont transférés à la cible), soit la taille de la cavité temporaire causée

par le choc du projectile lors de son passage dans la cible.



Toutefois, la science médicale moderne nous a montrés que le mécanisme d'incapacité, même alors

partiellement incompris, est basé sur deux composants. Le premier est la destruction des tissus et

des nerfs causée par l'action coupante et déchiquetante du projectile lors de son passage. En d'autres

mots, faites le plus gros trou que vous pouvez. L'autre composant n'est pas aussi facilement

compréhensible et est l'état émotionnel et physique de la cible (animale ou... humaine). Une cible

"boostée" aux stéroïdes ou affectée par une drogue narcotique ou psychotique peut être extrêmement

résistante au choc causé par un projectile d'arme à feu, alors qu'une cible craintive et nerveuse peut

s'effondrer à la moindre blessure mineure. Puisqu'on ne peut pas contrôler l'état physique et mental

de la cible, on n'a qu'à s'inquiéter des dommages qu'on peut lui faire.



Il y en a qui disent que le placement du projectile est aussi un composant. Même s'il joue sa part

dans le résultat final, ce n'est pas un composant de la performance du projectile. Un projectile bien

placé qui cause des dommages inadéquats est beaucoup moins utile qu'un projectile mal placé ayant

fait beaucoup de dégâts.



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Diamètre du Plomb en m/m : (Densité du Plomb=11,22)

1,25 = N° 12

1,50 = N° 11

1,75 = N° 10

2,00 = N° 9

2,10 = N° 8 1/2

2,25 = N° 8

2,37 = N° 7 1/2

2,50 = N° 7

2,75 = N° 6

3,00 = N° 5

3,25 = N° 4

3,50 = N° 3

3,75 = N° 2

4,00 = N° 1







"BALLES - SAUVESTRE"



PUISSANCE D'ARRET :



Caractérisée par l'énergie cinétique et plus particulièrement par l'énergie cinétique surfacique.

Rappel : Energie cinétique : M = Masse de la flèche, V = Vitesse à l'impact.

Energie cinétique surfacique : S = Section frontale (ou radiale) de la flèche.

Pour la cartouche à Balle Flèche Sauvestre® de calibre 12 : A la bouche du canon A 30 m

A 100 m E = 3250 joules E = 2750 joules E = 1780 joules E.S. = 31,70 joules/mm² E.S. =

26,90 joules/mm² E.S. = 17,40 joules/mm² V = 500 m/s V = 460 m/s V = 370 m/s.

Par rapport aux balles de chasse de calibre 12 existantes (avec conservation du calibre en vol):

A 30 m A 100 m Energie cinétique : x 1,6 Energie cinétique : x 1,9 Energie cinétique surfacique:

x 2,5 Energie cinétique surfacique : x 3 Par rapport aux balles classiques : Volume de

cavitation : x 2,5 · Fragmentation par étage · Réseau de fissurations important (effets de l'onde de choc).

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PLOMB SUPER DUR A 8% D'ANTIMOINE :



- Plomb super dur 8% d'antimoine Vous avez peut-être remarqué que certaines cartouches proposées

sont chargéesen plomb super dur 8% et vous vous posez peut-être certaines questions auxquelles je

vais essayer de vous répondre.

- Il faut d'abord savoir que le plomb utilisé comme projectile dans les cartouches de chasse et de

ball trap est durci par adjonction de environ 3% d'antimoine dans la masse lors de la fusion.

- Le plomb est un métal de densité 11.3 qui fondà 327° et l'antimoine un métalloïde de

densité 6.6 qui fond à 630°. Un fabricant français a eu l'idée d'en augmenter la proportion, d'abord

à 5%, ensuite à 8%; les billes de plombs sont ensuite laitonnées afin de reconnaître sa qualité.



- Il s'ensuit une plus grande dureté du projectile qui acquiert une plus grande efficacité pour 3 raisons.

Les sphères de plomb se déforment moins au départ du coup et lors du passage dans le canon, ce qui

a pour résultat une trajectoire plus rectiligne et donc moins de pertes dans la gerbe. Les projectiles

étant plus durs ont un effet plus brisant sur la cible (qui peut être un pigeon d'argile ou un oiseau).

- La densité étant un peu moins élevée qu'avec du plomb normal, il y a plusde grains pour le même

poids et la gerbe de plomb a tendance à s'allonger au lieu de s'écarter, ce qui a pour double effet

d'augmenter le nombre d'impacts sur la cible.



- On pourrait penser que ces grains superdurcis étantmoins denses, pourraient perdre davantage leur

vitesse et leur énergie que des grains simplement durcis.

- L'expèrience par des tireurs chevronnés a montré au contraire par des tirs répétés sur des galets de

ball-trap à longue distance (50 mètres dans des full chokesévidemment) qu'il n'en est rien. C'est un

plomb trés efficace.

- Lorsqu'un chasseur veut acheter une cartouche de qualité supèrieure, il demande le plus souvent à

son armurier du plomb nickelé. En fait , il est évidemment préférable d'acheter du plomb super durci

à 8% d'antimoine.





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"NOTIONS SUR LA PUISSANCE D'UNE MUNITION"



Tout d'abord une précision: l'arme n'est rien sans une bonne munition. En effet l'arme n'est que la

"rampe de lancement " du projectile. A quoi sert une arme performante si la munition que celle-ci utilise

ne vaut rien (ex: notre revolver national le Ch&De 1873 et sa cartouche minable..... la 11mm73.), par

contre une arme de qualité médiocre est malgré tout efficace si la cartouche employée est de conception

efficace (ex: La cartouche de 7,62 Tokarev copie de la 7,63 Mauser, excellente munition tirée par le

rustique pistolet Tokarev TT33 soviétique qui est en fait une copie de Colt 45 hyper simplifié.).

Ceci étant dit, ce qui est valable pour la défense n'est pas forcément bon pour le sport, pour lequel il

faudra une bonne munition couplée à une arme de qualité.



La munition est composée de plusieurs éléments:

( les données abordées sommairement dans ce chapitre sont développées dans le chapitre "rechargement

des cartouches à percussion centrale")



- L'amorce, qui une fois frappée par le percuteur va produire une étincelle qui emflammera la poudre.

Celle-ci est composée d'une capsule de laiton, de styphnate de plomb. Il existe deux modèles d'amorçage,

Boxer (pour puit à évent central) et Berdan (pour puit d'amorçage à deux events).



- La douille, "réservoir" à poudre en alliage de laiton sur lequel est maintenu l'amorce et le projectile.

Il existe deux sortes de douilles, les douilles à épaulements principalement destinées aux armes d'épaules

et les douilles droites généralement utilisées dans les armes de poing. La douille est l'élément le plus cher

de la cartouche, mais heureusement elle est rechargeable plusieurs fois.



- La poudre, qui est le propulseur du projectile. Il en existe plus d'une trentaine de variétés, plus ou moins

vives, de formes et de couleurs différentes.



- Le projectile est l'élément qui coiffe l'ensemble. Les variétés sont aussi nombreuses que les calibres.

( voir le tableau ci-dessous )



Les projectiles les plus courants :





type de projectile

balle blindée

balle demi blindée

balle tête creuse

balle plomb

balle wad-cutter



perforation

5/5

3/5

1/5

1/5

1/5



neutralisation

2/5

4/5

5/5

2,5/5

2/5



expension de la balle

0/5

3,5/5

5/5

2/5

2/5









Le poids des projectiles :



le poids des projectiles est d'une importance capitale. En effet, plus le projectile dans un même calibre est lourd

plus il faudra de force pour le pousser et de ce fait la pression sera plus importante. Le poids des projectiles est

donné généralement engrains par les américains et en gramme par les européens. Si deux projectiles lancés à une

vitesse égale mais d'un poids différent sont tirés sur des silhouettes métalliques de même poids, la balle la plus lourde

sera à même de faire tomber la cible.

Il faut savoir que :.... - 1grains = 0,0648gramme

.................................. - 1 gramme = 15,432 grains



Vitesse initiale :



C'est la vitesse du projectile à la bouche du canon, en abrégé V0. Elle est exprimé en mètres/seconde (m/s).

On mesure également la vitesse restante du projectile à diverses distances: 10 mètres (V10); 50 mètres (V50);....



Quantité de mouvement :



Lorsqu'un projectile heurte un corps (silhouettes métalliques ou animaux en action de chasse), il lui transmet du

mouvement. Par exemple, lorsque le poing d'un boxeur rencontre le visage de son adversaire, il provoque un

mouvement de la tête, indépendamment des effets physiologiques du heurt.

La quantité de mouvement ainsi développée se calcule de la façon suivante: m x V

m étant le poids du projectile, multiplié par sa vitesse. Elle s'exprime en kilogrammes mètres/seconde (Kg m/s).

Elle varie en proportion simple du poids et de la vitesse. Elle n'indique pas la "puissanced'arrêt" d'un projectile

mais permet d'apprécier certains effets de celui-ci.



Energie cinétique ou force vive :



Le projectile peut provoquer dans le corps heurté ou transpercé (silhouettes métalliques ou animaux en action de

chasse) d'éventuelles destuction qui sont l'effet d'un travail. Ce travail est produit par l'énergie cinétique, ou force

vive. Celle-ci se calcule suivant la formule: E = ((m x V²):2) :1000 .m en gramme .............V en m/s

Le résultat s'exprime alors en joules. Pour l'exprimer en kilogramètres (Kgm), unité de mesure plus répandue dans

les travaux de balistiques, il faut tenir compte du fait qu' 1 Kgm = 9,81 joules et inversement 1 joule = 0,102 Kgm,

ce qui modifie ainsi la formule: E = ((m x V²):(2 x 9,81)) :1000 .m en gramme .........V en m/s



L'énergie cinétique, contrairement à la quantité de mouvement, varie donc comme le carré de la vitesse et en proportion

simple du poids du projectile. Elle constitue l'un des éléments d'appréciation ( et non le seul) de la puissance vulnérante

d'un projectile. On mesure l'énergie à la bouche du canon(E0), ainsi que l'énergie restante à différentes distances:

10 mètres(E10); ................50 mètres (E50).

Pour neutraliser de façon immédiate il faut que l'énergie restante exprimée en kgm soit supérieure ou

égale au poids de l'animal ou de la silhouette métallique en kg, à condition toute fois que le projectile

abandonne toute son énergie dans la cible. pour cela il faut qu'il soit complétement stoppé par la cible.

C'est pourquoi un projectile blindé qui est destiné à traverser les choses est beaucoup moins fiable qu'un projectile

demi blindé ou à tête creuse qui lui est conçu pour s'arrêter net dans la première matière rencontrée, même molle,

et donc pour libérer toute son énergie d'un coup. Toutes ces valeurs sont importantes pour la chasse, le tir sur

silhouette métallique et la police.

Elles le sont beaucoup moins pour le tireur sur cible cartonnée, qui lui préfèrera des projectiles de type wad-cutter

(bourre coupante), qui auront l'avantage de faire des trous bien nets, donc faciles à retranscrire en score numérique.



Effet du passage d'un projectile blindé et d'un projectile à tête creuse dans un corps mou :



Pour ce genre d'expérience, on utilise un bloc d'argile d'environ 60cm d'épaisseur qui à les mêmes propriétés qu'un

corps d'animal au moment de l'impact tout en fixant l'effet du passage du projectile.





Portée maximum de projectiles d'armes de poing et d'armes d'épaule :



Dans le cas où le tir est effectué sous un angle environ de 30° à 40°.

Pour les cartouches faibles d'armes de poing de type; 22LR; 6,35 Br; 7,65 Br; 9mm court;...Il faut compter 1000 à 1500m.

Pour les cartouches fortes d'armes de poing de type 9mm para; 38 spl; 357mag; 45 ACP;...Il faut compter 1500 à 2000m.

Pour les cartouches d'armes d'épaules de type; 7x64; 8x64S; 6,5x57;....Il faut compter 6000 à 7000m.

Pour les cartouches d'armes de poing tirés à partir d'une carabine, rajoutez environ 40% de portée en plus.



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http://www.dailymotion.com/video/x3obf3 ... alenti_fun



pas de mauvaise interprétation svp sur la fin :!:



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LEXIQUE du vocabulaire pour que tout le monde parle la même langue :



ÂME : Intérieur du canon. Il est rayé longitudinalement selon un pas approprié pour conférer au

projectile un effet de rotation afin de stabiliser et régulariser sa trajectoire.



AMORCE : Capsule amovible sertie au fond de l'étui d'une cartouche à percussion centrale contenant

la matière inflammable au choc du percuteur pour mettre feu à la poudre. Dans une percussion annulaire

la matière inflammable est logée au fond et au pourtour du culot de l'étui.



ANNONCE : C'est pouvoir dire où se situe l'impact sur la cible en fonction de l'analyse du tir au moment

du départ du coup (position des organes de visée par rapport au visuel, qualité du lâcher,…).



ARME à REPETITION : Arme qui, après chaque coup tiré, est rechargée manuellement par introduction

dans le canon d’une cartouche prélevée dans un magasin et transportée à l’aide d’un mécanisme.



ARME à UN COUP : Arme sans magasin qui est chargée avant chaque coup par introduction manuelle de

la cartouche dans la chambre ou dans un logement prévu à cet effet à l’entrée du canon.



ARME AUTOMATIQUE : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui peut,

par une seule pression sur la queue de détente, lâcher une rafale de plusieurs coups.

Cette arme est interdite en tir sportif.



ARME SEMI-AUTOMATIQUE : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et

qui ne peut, par une seule pression sur la queue de détente, lâcher plus d’un seul coup.



BALLE : C'est le projectile. Il est généralement en plomb. Il peut être chemisé de laiton (ou de cuivre s'il

est propulsé à une vitesse initiale élevée). Son poids est le plus souvent cité en grains.



1 grain = 0,0648 gramme.



1 gramme = 15,432 grains.



BARILLET : Magasin cylindrique des revolvers qui tourne sur un axe parallèle au canon pour placer

successivement les cartouches en position de percussion.



BOUCHE : Orifice du canon par lequel sortent les projectiles.



BOURRELET : Partie saillante du culot de l'étui des cartouches.



BUSC : Partie supérieure de la crosse des carabines et des poignées des revolvers ou pistolets.



BRETELLE : Accessoire utilisé en tir à la carabine dans certaines disciplines. Elle consolide efficacement

le triangle arme / bras / avant-bras du tireur.



CANON ou TUBE : Partie de l'arme qui guide le projectile. Sa qualité confère à l'arme la majeure partie

de sa précision.



CALE MAIN : Accessoire utilisé en tir à la carabine. Fixé sur le fût, il évite à la main du tireur de changer

de position et relie la bretelle à l'arme.



CALIBRE : Les calibres européens sont définis en millimètres. Exemple : un 7,65 (mm). Les calibres anglo-saxons

sont définis en pouces ou inches. Un pouce ou inch = 25,4 mm. Exemple : un calibre 22 L.R. (en réalité 0,22 inch

ou 22/100 èmes d'inch) correspond à un calibre de 5,5 mm (exactement 5,58 mm), un 45 à 11,43 mm, etc.



CARCASSE : Partie usinée qui supporte le canon et l'ensemble des pièces constitutives de l'arme.



CARTOUCHE : Ensemble comportant l'étui, l'amorce, la poudre et le projectile.



CHAMBRE : Alvéole du barillet des revolvers recevant la cartouche. Partie du canon du pistolet ou de la carabine

où se loge la cartouche provenant du chargeur ou du magasin.



CHARGEUR : Boîtier amovible contenant les cartouches.



CHIEN : Il est apparent sur les revolvers et comprend souvent le percuteur. Il est également apparent sur

certains pistolets (ex : Colt 45) ou carabines (ex : Winchester). La gâchette ayant décroché, le chien, libéré,

provoque le départ du coup directement (chien à percuteur) ou en frappant sur le percuteur.



CLIQUER : Déplacer la hausse pour régler le tir. Les vis de hausse comportent des " clics ", d'où l'expression

usuelle des tireurs " cliquer ". Notons qu'il faut déplacer la hausse dans le sens où on veut déplacer le tir.



CORDON : Petit liseré séparant les zones de valeur des points.



CROSSE : Partie de l'arme, de poing ou d'épaule, qui permet sa préhension. Le tireur peut l'adapter à

sa morphologie.



CULASSE : Pièce mobile de l'arme qui comporte le percuteur et l'extracteur. Dans son mouvement arrière

engendré par la poussée des gaz ou la manipulation du tireur, la culasse extrait la cartouche ou l'étui vide

et réarme le chien. Dans son mouvement avant, provoqué par le ressort récupérateur ou la manipulation du

tireur, elle prélève un nouveau projectile dans le chargeur ou le magasin et l’introduit dans la chambre.



DÉTENTE (queue de) : Pièce sur laquelle l'index exerce une pression qui provoque le décrochage de la gâchette.

Cette pièce est souvent et à tort appelée gâchette.



DOUBLE ACTION : Une pression sur la queue de détente arme le chien puis le libère.



EPAULÉ : Action qui consiste pour un carabinier à placer la plaque de couche de son arme contre son épaule

ou son bras pour commencer sa mise en position et l’action de viser - tirer.



ETUI ou DOUILLE : Partie de la cartouche, généralement en laiton, qui reçoit l'amorce et la poudre et sur

laquelle on vient sertir la balle.



EXTRACTEUR : Ergot qui accroche la gorge ou le bourrelet de l'étui et permet de l’extraire de la chambre.



FLÈCHE : Hauteur maximum atteinte par la balle sur sa trajectoire.



FÛT : Partie inférieure de la crosse en avant du pontet.



FUSIL : De chasse ou de guerre. En tir sportif aux plateaux, l'arme d'épaule est appelée fusil. En tir à la cible,

l'arme d'épaule peut être appelée fusil ou carabine, en fonction de la discipline tirée.



GACHETTE : Pièce interne du mécanisme de détente qui retient le chien armé et qui décroche lors de l’action

du doigt sur la queue de détente.



GROUPEMENT : La notion de groupement correspond à un nombre d'impacts situés au même endroit dans une cible.



GUIDON : C’est le deuxième élément de la visée, situé à l’extrémité du canon, au dessus de la bouche.

Le plus souvent fixe, il est parfois mobile sur les armes anciennes. Dans ce cas pour obtenir le même résultat

qu'avec une hausse, il se déplace dans le sens opposé à celle-ci. Il est souvent interchangeable pour pouvoir

modifier sa taille et sa forme. Il est toujours à lame pour les pistolets et revolvers de compétition (visée ouverte),

et 99 fois sur 100 en anneau pour les carabines et sous le tunnel protège - guidon (visée fermée).



HAUSSE : Des deux instruments de visée de l'arme, c'est le plus proche de l'œil. Elle est réglable en hauteur et

latéralement pour permettre d'ajuster le tir.



IGNITION : Mise à feu de la poudre.



IMPACT : Trou effectué par le projectile dans la cible.



IRIS : Système se fixant sur la hausse. Il permet de régler le diamètre de l'ouverture et de positionner des écrans de couleur.



LACHER : Action du doigt sur la queue de détente qui a pour but de provoquer le départ du projectile.



LIGNE DE MIRE : Droite allant du centre de la hausse au guidon.



LIGNE DE VISÉE : Droite théorique allant de l’œil du tireur au point visé en passant par les instruments de visée.



LUNETTE : Optique grossissante ou télescope qui permet de voir ses impacts en cible. Il est important qu'elle soit

lumineuse afin de bien voir sans fatiguer l'œil. Plus la surface de la lentille frontale est importante et plus la lunette

est lumineuse. La luminosité est un meilleur critère de qualité que le grossissement.



LUNETTE DE VISÉE : Accessoire pouvant être monté sur une arme.



PAS DE TIR : Emplacement organisé face aux cibles comprenant l’ensemble des postes de tir.



PERCUTEUR : Pièce qui frappe l'amorce pour faire partir le coup. Presque toujours solidaire du chien sur le revolver,

il est intégré à la culasse sur le pistolet et la carabine.



PISTOLET : Toute arme de poing autre qu'un revolver.



PLAQUE DE COUCHE : Partie arrière fixe ou mobile de la crosse des carabines et fusils qui se place contre l'épaule

ou le bras. Réglable, elle permet au tireur par son déplacement vertical, de s'adapter aux différentes positions

debout, genou, couché, ainsi que d'offrir un placement en bonne position par rapport à la hauteur de sa cible.



POIGNÉE PISTOLET : Partie de la crosse carabine adjacente au pontet permettant la prise en main.



POINT MOYEN : Milieu d'un groupement d'impacts. On se réfère au point moyen pour régler son tir par

déplacement de la hausse.



PONTET : Pièce en arceau protégeant la queue de détente d'un accrochage intempestif, d'un choc,

d'un déplacement, etc.



PORTÉE : Distance maximale possible du parcours d'un projectile.



PRISE EN MAIN : Manière de prendre l'arme. La prise en main doit être reproduite de façon identique,

tir après tir, pour éviter des écarts importants en cible.



RECHARGEMENT DES MUNITIONS : Action de recomposer une munition à partir des éléments de base

qui la composent : étui, amorce, poudre, balle. Dans certaines disciplines le rechargement est conseillé

afin d’obtenir le meilleur couple arme-munition.



REVOLVER : Arme de poing comportant un magasin cylindrique rotatif (barillet) tournant selon un axe

parallèle au canon. Le barillet demeure solidaire de l'arme pour l'approvisionner en munitions.Il peut être

basculant ou fixe.



REGLAGE : Déplacement de la hausse dans le sens ou l'on veut faire porter son tir. Voir cliquer.



SIMPLE ACTION : Quand le chien est armé par un procédé autre que la pression sur la queue de détente.



TRAJECTOIRE : Courbe décrite par une projectile dans son déplacement dans l'espace.



TIR PRECIS : Ensemble d'impacts très groupés situé n'importe où dans la cible.



TIR JUSTE : Ensemble de coups groupés situé au centre de la cible. Pour obtenir un tir juste, après avoir

effectué un tir précis, on fait intervenir le réglage.



VISUEL : Partie centrale noire de certaines cibles.



WAD-CUTTER : Type de projectile entièrement en plomb qui découpe dans le papier ou le carton

des cibles des impacts d'une netteté parfaite comme le ferait un emporte-pièce.

Traduction : wad-cutter = bourre coupante.



.......................................................................



La minute d'angle.



Le terme "minute d'angle" est employé en tir pour désigner l'écart extrême d'un groupement d'impact ou pour donner les valeurs de réglage (par clic), d'un dioptre ou d'une lunette. En manoeuvrant les molettes des appareils de visée, on effectue en réalité, un déplacement angulaire de la ligne de mire par rapport a l'axe du canon. L'écart qui en résulte est une portion d'arc de cercle dont le rayon représente la distance de tir.



Ce que l'on sait:

Le périmètre d'un cercle = 2 x p x r

Un cercle est divisé en 360 degrés.

Chaque degré est divisé en 60 minutes.

Donc une minute d'angle = 2 x p x r

360 x 60



Pour un tir à 100 mètres, une minute d'angle correspond à:

2 x p x r soit 2 x 3,1415926535 x 100 ce qui donne 0.02908882... mètre soit 1' = 29.09 millimètres

360 x 60 360 x 60



Connaissant la valeur de la minute d'angle à 100 mètres, il est simple de trouver l'écart angulaire à n'importe quelle distance.



Exemples:

pour un tir à 50 mètres:

0.02908882 x 50 = 0.01454441... mètre soit 1' = 14.54 millimètres

100

pour un tir à 600 mètres:

0.02908882 x 600 = 0.1745329... mètre soit 1' = 174.53 millimètres

100



Afin d'être plus précis, les appareils de visé sont réglables par 1/2, 1/4 et 1/8 de minute d'angle.



........................................................................







quelque formules :



-chute d'une balle = 0.5 X g X t²
DANNI 13
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Message par DANNI 13 »

Salut



Et interrogation ecrite pous les membres du forum le 02./ 01/2008:twisted: :twisted: :lol: :lol:
tireur sportif59
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Message par tireur sportif59 »

@DANNI 13 wrote:Salut



Et interrogation ecrite pous les membres du forum le 02./ 01/2008:twisted: :twisted: :lol: :lol:



c'est évident :P :P :P :lol:
Ghost-killer
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Message par Ghost-killer »

Y'a que tireur-sportif qui peut arriver a se taper une bonne note! :D





Pour ceux qui comprennent pas:



Quand toi appuyer sur truc, fusil faire poum et envoie ferraille sur cui-cui, et si toi bien viser cui-cui mort.

:D
tireur sportif59
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Message par tireur sportif59 »

si toi pas vouloir comprendre alors toi arrêter de poser question évidentes sur cartouches et fusils, mais si toi vouloir devenir moin bête alors toi venir et lire post sur balistique de base, toi être terminale electro donc toi normalement pas trop stupide pour comprendre........
tehos
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Message par tehos »

je dirais tout simplement bravo et merci beaucoup
BiBell
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Message par BiBell »

@Ghost-killer wrote:



Quand toi appuyer sur truc, fusil faire poum et envoie ferraille sur cui-cui, et si toi bien viser cui-cui mort.

:D

Pourvu qu'un antichasse ne tombe pas la dessus :oops: :shock: :?
jojo78
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Message par jojo78 »

déjà dit dans l'autre post, mais encore une fois, merci pour ce document très intéressant :wink:
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